Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Ma tante avait arraché la page de l'Almanach des Postes posé sur la cheminée. Chaque jour avait sa feuille. Chaque jour avait sa blague. Déjà le 1er août !
La blague c'est quoi, m'man ?
Ma tante avait lu en trébuchant sur chaque mot : A la Saint Alphonse, fonce, fonce.
Alphonse, c'était fait. Je serais Alphonse.
Ça te plait au moins ? avait dit ma cousine Juliette.
J'avais fait non avec l'index. Elle s'en fichait. Elle était déjà dehors à jouer à la baballe avec son chien.
Été 1964. Mohamed arrive de Paris, seul, dans sa famille du Nord. Une famille dont on ne lui avait jamais parlé. Il découvre alors Tante Jeanne, Oncle Salah, Juliette, la gniace, et une ribambelle de cousins, tous chrétiens.
Bien des années plus tard, que reste-t-il d'Alphonse oe
Lorsqu’il arrive dans le Nord en plein minier dans une famille inconnue Mohamed se sent perdu. Il fera sa place mais ces deux semaines le marqueront pour la vie. Alors quand il lui prend l’envie de revoir la cousine il se remémore.
Il se remémore les entourloupes d’adolescents, le racisme gratuit, les mensonges.
Une belle découverte ce livre. Le début m’a quelque peu suprise car peu habituée à ce style d’écriture. Mais très vite on s’attache à Mohamed-Alphonse. On éprouve rapidement de la sympathie et on se met à vouloir l’aider. Akli Tadjer a su trouver les mots pour décrire une vie de famille ordinaire, dans un contexte ordinaire.
Un livre court (120 pages), vivant et drôle.
Un très agréable et très émouvant voyage au pays de l'enfance....
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron