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Alphabet

Couverture du livre « Alphabet » de Inger Christensen aux éditions Ypsilon
  • Date de parution :
  • Editeur : Ypsilon
  • EAN : 9782356540294
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Comme presque toutes les oeuvres d'Inger Christensen (exceptés les deux premiers livres), Alphabet est composé selon un système rigoureux.
Le poème naît dans le point d'intersection entre ce qui est déterminé d'avance et un surgissement presque gratuit.
Il y a deux grands principes de... Voir plus

Comme presque toutes les oeuvres d'Inger Christensen (exceptés les deux premiers livres), Alphabet est composé selon un système rigoureux.
Le poème naît dans le point d'intersection entre ce qui est déterminé d'avance et un surgissement presque gratuit.
Il y a deux grands principes de composition dans Alphabet. Le premier est l'alphabet lui-même, l'alphabet comme lieu de naissance du monde, comme moyen de représentation et de mémoire, qui permet d'appeler et de rappeler tout ce qui existe. Le deuxième principe est constitué par la suite de Fibonacci : une suite de nombres dont chacun est la somme des deux précédents : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34. La série numérique détermine le nombre de vers des poèmes qui composent le livre et qui avancent avec l'alphabet : a (1 vers), b (2 vers). Les premiers poèmes se présentent en blocs unis ; ce n'est qu'à partir du septième (avec la lettre g : « graensene » / « les frontières ») que les blocs se décomposent en strophes dont le nombre des vers est déterminé par les nombres de la suite de Fibonacci - se décomposent comme si la volonté d'unité n'était plus possible ou était oubliée. Avec le dixième poème (la lettre j : « juninatten » / « les nuits de juin ») autre décomposition ou explosion de poèmes séparés - leur longueur est toujours déterminée par la série numérique qui croît alors en série inversée vers la destruction. Le premier vers du premier poème qui résulte de cette désagrégation est lourd de sens : la bombe atomique existe. Inger Christensen continue selon ce système jusqu'à la lettre m après laquelle tout est rompu. Pour des raisons pratiques parce que la partie n (« nætterne » / « les nuits ») aurait dû compter 610 vers mais aussi suggérer l'anonymat (« navnløshed ») et l'indéterminé du enième de la série.

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