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Agriculture et gaz à effet de serre

Couverture du livre « Agriculture et gaz à effet de serre » de Sylvain Pellerin et Laure Bamiere et Lenaic Pardon aux éditions Quae
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

En France, l'agriculture représente environ 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre. Limiter les émissions en provenance de ce secteur devient impératif. Dans ce contexte, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, le ministère de l'Agriculture, de ... Voir plus

En France, l'agriculture représente environ 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre. Limiter les émissions en provenance de ce secteur devient impératif. Dans ce contexte, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie ont demandé à l'Inra de réaliser une étude sur les possibilités d'atténuation de ces émissions.Cet ouvrage propose dix actions ou pratiques agricoles permettant de limiter ces émissions sans modification lourde des systèmes de production, ni réduction importante de la production. Pour chacune d'elles, le potentiel d'atténuation ainsi que les coûts ou gains associés, sont estimés à l'horizon 2030, en tonnes équivalent CO2 évité pour le premier, en euros pour les seconds.Selon la méthodologie de chiffrage des émissions proposée, le potentiel d'atténuation annuelle de ces actions mises en oeuvre simultanément s'élèverait à 32 millions de tonnes de CO2 équivalent. Un tiers serait atteint avec un gain économique pour l'agriculteur, en jouant sur des ajustements pour économiser les intrants. L'autre tiers aurait un coût modéré, les actions correspondantes nécessitant des investissements spécifiques ou des modifications de système de culture tout en donnant lieu à des réductions de charges ou à des coproduits valorisables. Le dernier tiers au coût important requiert des investissements sans retour financier direct, des achats d'intrants spécifiques, du temps de travail dédié et/ou implique des pertes de production plus conséquentes.Cette étude a été conduite par un groupe de 22 experts scientifiques de divers organismes publics de recherche ou d'enseignement supérieur, dont 2 chercheurs étrangers. Ces experts, couvrant une large palette de disciplines, étaient chargés, dans leur domaine de compétences, de l'analyse de la bibliographie scientifique internationale sur les mécanismes en jeu et les atténuations d'émissions obtenues, ainsi que de la réalisation des estimations quantitatives.

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