Lucien Laforge est né en 1889 à Paris et est décédé en 1952. Peintre, illustrateur et dessinateur. Sa mère est peintre miniaturiste et son père violoniste. Il hésite durant l'adolescence entre une carrière de musicien et de dessinateur. Il s'inscrit aux cours de l'académie Humbert dont il critique l'académisme et le style pompier. Il débute comme dessinateur en 1910. Il participe à des journaux de divertissement comme Pages folles ou Tout-Paris, mais donne sa préférence de dessinateur à ceux qui lui permettent d'exprimer ses idées politiques de gauche : il dessine pour Les hommes du jour dès 1910, pour Le Journal du Peuple en 1917-1918, puis L'Humanité, Clarté, Le Canard enchaîné ou Le Libertaire dans les années 20. Il est connu pour son caractère anticonformiste et rebelle. Peintre sans grand succès, illustrateur fréquent surtout entre 1912 et 1924, il gagnera sa vie en participant à de nombreux journaux de gauche ou anarchistes. Menant une existence proche de la pauvreté, il ne consentit jamais à la moindre concession. Pacifiste viscéral, il se fait réformer par deux fois en pleine guerre, en 1915 et en 1917. Son oeuvre d'illustrateur se situe peu avant et peu après la guerre : Les Mille et une nuits en 1912 et Ogier le Danois en 1913 s'adressent aux enfants avec un esprit totalement novateur, influencé par l'art nouveau. La réédition de cet abécédaire (imprimé en sérigraphie à l'époque) a représenté un travail d'imprimerie assez considérable. En effet, la quadrichromie fait ressortir tout le grain du papier jauni par le temps. Il s'agit donc de « corriger » les scans, puis les sorties papier, pour s'approcher le plus possible de l'original - ce qui est assez réussi !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron
