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Le 5 avril 2008, le chef autrichien Herbert von Karajan aurait eu cent ans. Disparu en juillet 1989, cet incomparable technicien de l'orchestre, qui succéda à Furtwängler et Celibidache à la Philharmonie de Berlin, demeure dans l'esprit du grand public l'incarnation de la musique classique : réputation non usurpée, car les enregistrements du médiatique maestro font l'unanimité... à l'inverse de ses accointances avec le régime nazi. Eliette Mouret n'a que dix-neuf ans lorsqu'elle épouse ce géant, en 1958. Aujourd'hui, elle livre le témoignage de trente ans de vie commune : un événement, car si Karajan fut le premier (avec Bernstein) à mettre en scène sa vie privée, c'était pour mieux la dissimuler. Et la jeune Française avait jusqu'ici refusé toute interview. C'est à Saint-Tropez, à bord d'un yacht, qu'elle rencontra le gentleman kapellmeister. Après un bref retour sur son enfance, le récit déroule le fil de leur amour naissant. Eliette se prend de passion pour sa principale rivale : la musique ! Une vraie complicité amoureuse et artistique naît. La jeune femme est promue Frau Operndirektor - épouse du directeur de l'Opéra de Vienne - et invitée à commenter le travail du maître. Seule non musicienne admise aux répétitions du Philharmonique de Vienne, elle est de toutes les rencontres capitales, dont elle livre ici de saisissants portraits : Elisabeth Schwarzkopf, Maria Callas, Leonard Bernstein, Glenn Gould, Henri-Georges Clouzot, mais aussi Nehru lors d'une tournée en Inde.
L'ouvrage s'achève par l'évocation poignante de la mort de Karajan et se complète d'une filmographie complète.
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