Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Après avoir écrit trois pamphlets, où il s´en prend à la pédagogie et expose sa position politique (Mon internationalisme sentimental, 1915), le professeur de mathématiques Henri Roorda s´essaye à un genre nouveau, qui va le rendre célèbre. À prendre ou à laisser (1919) est le quatrième livre de Roorda et son premier recueil de chroniques, issues de La Tribune de Lausanne (1917-1919). Déjà dans Le Roseau pensotant, il s´était essayé à cette forme journalistique, mais cette fois-ci son talent explose : on a donc ici les débuts du chroniqueur, déjà drôle, prenant déjà à contre-pied la morale petite-bourgeoise, analysant les usages sociaux les plus banals (le fait de se serrer la main par exemple), prompt à décocher ses flèches fraîches et légères. Mais l´humoriste Roorda est tout à la fois un moraliste et un sentimental. Les pages mettant en scène sa fille, Miquette, montrent parfaitement comment il observe le monde et comment il l´analyse, en poète, en homme proche des enfants, ces adultes non encore dégénérés. Agissant parfois derrière le masque de son double Baltasar (sous le pseudonyme duquel il publiera les quatre éditions successives de l´Almanach Baltasar), le penseur et l´humanitaire Roorda signe avec À prendre ou à laisser son premier recueil d´envergure, où se manifeste sa première « manière ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron