Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Jusqu'au début du xxe siècle, les églises constituaient, avec les hôtels de ville, les seuls bâtiments présents dans chacune des communes de France. Mais les monuments aux morts érigés à la suite de la Grande Guerre surgirent ensuite, cicatrices indélébiles, au cour de toutes les agglomérations du pays.
Si leur qualité esthétique est inégale, leur diversité est frappante : pierres tombales, obélisques, obus guerriers, poilus l'arme au poing, mères de douleur. Leur portée symbolique varie grandement, selon l'inspiration de l'artiste convoqué et la sensibilité des populations : parfois flambards et parfois antimilitaristes, ils expriment le plus souvent le rappel du deuil assumé par des hommes qui ne se voulurent jamais, pour la plupart, que des citoyens sous l'uniforme, à la rencontre de la vaillance et de la douleur.
Publié à l'occasion d'une exposition au Panthéon, cet album présente un ensemble de photographies réalisées par Raymond Depardon, mais aussi les photos collectées à travers la France entière depuis plus d'un an.
Martine Aubry, université de Lille 3 François Hébel, directeur des Rencontres d'Arles
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