Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Au moment où le Mandat anglais sur la Palestine prend fin, le 14 mai 1948, la première guerre israélo-arabe a déjà commencé.
Jacques de Reynier dirige, la petite antenne - dix-huit personnes - dont le Comité International de la Croix-Rouge est parvenu à imposer la présence aux belligérants. Il est à la fois un acteur déterminé et l'un des rares témoins neutres des événements. La situation en Palestine, pendant l'année que dure ce premier conflit est extraordinairement complexe, mouvante et dangereuse. Jacques de Reynier essaie d'intervenir partout.
Il est présent dans les moments les plus tragiques Il négocie avec les autorités légales, compose avec les groupes armés, passe et repasse entre les lignes de feu, prend soin des prisonniers, des blessés et des réfugiés. Il parvient - c'est une première et un exploit - à créer deux zones de sécurité que les parties respectent. Son témoignage, publié une année après les faits, restitue l'inconcevable confusion d'un pays en proie à la force, à la famine et au chaos.
Il fallait rééditer le livre de Jacques de Reynier. Il permet de prendre la mesure des changements survenus depuis cette époque qui manquait de tout, mais où les membres du CICR, contrairement à aujourd'hui, parvinrent toujours en fin de compte à .,se rendre sur les lieux où leur travail les appelait. Il permet aussi de saisir, dans son étonnante continuité, la logique implacable d'une guerre sans fin, où les tenants de la politique du pire, de part et d'autre, refusent toute concession et s'acharnent à ruiner les espoirs de paix.
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