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1917, l'année des occasions perdues

Couverture du livre « 1917, l'année des occasions perdues » de Dreyfus-F.G aux éditions Fallois
  • Date de parution :
  • Editeur : Fallois
  • EAN : 9782877065795
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

A la fin de 1916, aucun des deux camps n'a fait la différence.
Les Allemands ont échoué devant Verdun, les Français et les Anglais sur la Somme. Les pertes sont considérables. Peut-on mettre fin aux hostilités ? Deux événements essentiels vont se produire, qui feront de l'année 1917 le grand... Voir plus

A la fin de 1916, aucun des deux camps n'a fait la différence.
Les Allemands ont échoué devant Verdun, les Français et les Anglais sur la Somme. Les pertes sont considérables. Peut-on mettre fin aux hostilités ? Deux événements essentiels vont se produire, qui feront de l'année 1917 le grand tournant de l'histoire de l'Europe, et peut-être même du monde. 1917, c'est d'abord l'année des deux révolutions russes, la démocratique en février, la bolchevique en octobre.
Au lieu d'une démocratie libérale, la brutalité léniniste met en place un régime totalitaire qui se veut socialiste et internationaliste, mais qui est en réalité profondément national. L'idéologie socialonationaliste qui imprègne le léninisme attire une part importante de l'intelligentsia allemande (de Thomas Mann à Spengler, et plus tard Ernst Jünger) et renforce son anti-occidentalisme. La révolution léniniste va conduire à la Révolution conservatrice, une des matrices du national-socialisme, et accélérer la révolution culturelle (dadaïsme, futurisme et surréalisme).
1917, c'est aussi l'entrée en guerre des Etats-Unis, qui ne viennent pas seulement aider l'Entente, mais aussi détruire l'équilibre européen et lui substituer un ordre affaibli que les Etats-Unis pourront contrôler. 1917, c'est enfin l'année des tentatives de paix qui avorteront par suite de l'inexpérience et des maladresses de leurs auteurs (Charles Ier d'Autriche et le pape Benoît XV) et parce qu'elles se heurtent à l'anticléricalisme de la France et de l'Italie, ainsi qu'à l'anti-papisme du président Wilson qui se refuse à voir un pape arbitrer les relations internationales.
Dès lors, les passions nationales l'emportent. La prolongation de la guerre entraînera la mort d'un million de combattants, accentuant le déclin de l'Europe et sa balkanisation, favorisant l'éclosion de mouvements autoritaires puis totalitaires, dans un engrenage qui conduira à la Seconde Guerre mondiale.

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