Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
' J'ai eu l'occasion, étant, au début de ma carrière, consul de France à Trébizonde, d'assister au premier en date des grands massacres d'Arménie, le 8 octobre 1895. J'avais recueilli sur place des renseignements précis et détaillés concernant ce terrible drame. La retraite venue après de longues années, des amis, dont je prise le jugement, m'ont conseillé de publier les notes que j'avais conservées. Ils m'ont représenté l'intérêt qu'il y aurait à faire la lumière aussi complète que possible, sur un événement dont les conséquences, proches et lointaines, accrurent encore la gravité et qui ouvrit, pour la nation arménienne, l'ère des grandes douleurs. Le drame date de près de trente-cinq ans. Ceux qui y ont été mêlés directement sont morts. Quoique la vérité soit connue maintenant dans son ensemble, il serait utile de l'éclairer encore, de la préciser sur bien des points, de mettre en relief certaines figures. Me rendant à ces raisons, sans me préoccuper de savoir quand il pourra être publié, je me suis décidé à faire le récit que j'achève aujourd'hui. ' Alphonse Cillière, 1929.
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