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J'ai été attirée par le titre de ce texte. Si poétique. Je ne connaissais pas l'auteur.
Est ce vraiment un roman, ce texte, si intime, si troublant, bouleversant. Simon décide de faire un voyage avec sa tendre, ils vont aller à Mauthausen et pour Simon c'est un retour. Et que va t il penser ?
Ce texte n'est pas un iéme texte sur les camps, sur les rescapés, sur leur difficulté à raconter ce qu'ils ont vécu et survécu.
Ce texte sous forme de journal est très précis, épuré et j'ai eu l'impression d'écouter cet homme et ce qu'il nous raconte, son quotidien actuel, son voyage, son séjour et ses souvenirs de ces moments terribles.
Ce texte parle très bien de délicatesse, d'écoute entre des êtres amoureux, de tentatives de pardon (des pages troublantes à Mathausen, dans les rues de la ville, dans l'hôtel, dans la rencontre, que ce soit le personnel de l'hôtel (et eux où étaient ils dans les années 40, que ce soient les médecins qu'il consulte, en France mais aussi en Autriche.).
Un beau texte malgré le sujet.
Un texte qui m'incite à lire les autres textes de cet auteur.
"– À quoi pensent les saumons quand ils ont franchi tous les obstacles et qu'ils retrouvent l'endroit où ils sont nés ?
– Ils pensent qu'ils ont fait tout ça pour ça. Ils pensent qu'ils vont pondre leurs œufs."
#Àquoipensentlessaumons #NetGalleyFrance
La vie d'une femme entre les deux guerres. Elle a accouché de 13 enfants et s'est dévouée toute sa vie à sa famille, corps et âme. Elle a subi le harcèlement d'un mari qui n'avait pas de limites, était trop ambitieux. La misère était souvent au rendez-vous mais jamais elle ne s'est plainte ou découragée. Une écriture simple mais beaucoup d'émotions à la fin du roman.
Que cache le visage que nous donnons à voir ?
Roger Martin les a séduits. Il a été accueilli dans ce bourg dont le narrateur est le maire, comme un ami de toujours. Veuf, à plus de soixante-dix ans, il avait besoin d'une famille. Et tous lui ont ouvert les bras. Il est devenu le père, le grand-père, le vieil homme que les jeunes aiment bien.
La déception a été aussi violente que l'amour et l'amitié avaient été doux. Le fil du temps s'est tendu. Roger, en jeune homme, est alors apparu dans sa vérité. L'Occupation avait été un théâtre où il avait choisi de jouer un rôle funeste.
Yves Viollier raconte le roman d'une vie : l'histoire d'un état de sidération quand il découvre la jeunesse de son ami. Son enquête dans les archives départementales de Bordeaux lui donne l'opportunité d'évoquer les choix faits par les jeunes pendant la guerre.
Roger est il une victime ou un bourreau sans scrupule ni regret ? La question reste en suspension. L'auteur nous immerge dans un monde en gris où l'enfance, l'environnement, les valeurs sociétales impactent les décisions de toute une vie.
Peut-on continuer de se sentir proche humainement d'une personne chère quand on découvre ses secrets criminels ? L'amour cesse-t-il noyé par la découverte d'une vie de mensonge ? Comment pardonner la trahison d'un simulateur exceptionnel ?
D'une plume élégante, ce magnifique texte plaide le droit à l'oubli. L'histoire vraie d'un viel homme affable et généreux qui pendant la guerre, à 19 ans, a fait le choix de devenir riche en commettant des crimes en quantité. Miroir violent pour chacun d'entre nous car nous avons tous des zones d'ombres que nous souhaitons cacher aux autres. Un roman historique très personnel et très humain. Passionnant.
Si l’injustice tragique qui frappe Jean-Marie et La Mularde n’est (malheureusement) pas exceptionnelle, le fait que ce soit le curé qui rétablisse la vérité l’est.
Il sera puni pour avoir « mélangé » le sacré et le profane, aussi bien par sa hiérarchie et par les paysans qui pensent que ce n’est au curé de rétablir la justice sur terre.
Les paysages plats à reconquérir sans cesse sur la mer, l’évocation de la terre, du sable, de l'eau, des vases, des étendues de ciel et du souffle des vents transportent dans une région où la magie émerge grâce à l’auteur de ce roman de terroir vendéen.
Lire plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
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