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Yves Coppens

Yves Coppens
Découvreur mondialement connu de nombreux fossiles humains célèbres dont Lucy, Yves Coppens est paléontologue. Professeur honoraire au Collège de France, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine, il est également professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle. ... Voir plus
Découvreur mondialement connu de nombreux fossiles humains célèbres dont Lucy, Yves Coppens est paléontologue. Professeur honoraire au Collège de France, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine, il est également professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle. Il est notamment l'auteur de Pré-ambules, du Genou de Lucy, de L'Histoire de l'homme, d'Yves Coppens raconte l'homme et, plus récemment, du Présent du passé et du Présent du passé au carré qui ont été de très grands succès.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Sous le vent du monde t.1 ; qui regarde la montagne au loin » de Yves Coppens et Pierre Pelot aux éditions Folio

    Franck FINET sur Sous le vent du monde t.1 ; qui regarde la montagne au loin de Yves Coppens - Pierre Pelot

    Un incroyable ouvrage mélant Préhistoire et roman.
    L'association Pierre Pelot (le romancier) / Yves Coppens (Paléontologue) fait merveille.
    L'auteur ne tombe pas dans le piège de "l'histoire d'amour préhstorique transposée à l'ere moderne".
    Ce respect des codes permet de lire un roman...
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    Un incroyable ouvrage mélant Préhistoire et roman.
    L'association Pierre Pelot (le romancier) / Yves Coppens (Paléontologue) fait merveille.
    L'auteur ne tombe pas dans le piège de "l'histoire d'amour préhstorique transposée à l'ere moderne".
    Ce respect des codes permet de lire un roman terriblement dur, violent, dans lequel les Hommes se distinguent à peine des animaux.
    De façon sous jacente et très subtile, les premiers émois d'un homme et d'une femme qui découvrent cet incroyable sentiment humain. Celui qui fait battre le coeur plus vite et se soucier de l'autre.
    Une lecture parfois compliquée mais ça en vaut la peine.
    J'en suis sorti ému et impressionné par la très grande crédibilité du roman.
    Châpeau bas Messieurs !

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    Couverture du livre « Sous le vent du monde Tome 3 ; debout dans le ventre blanc du silence » de Yves Coppens et Pierre Pelot aux éditions Denoel

    Chantal Lafon sur Sous le vent du monde Tome 3 ; debout dans le ventre blanc du silence de Yves Coppens - Pierre Pelot

    L’Homme a encore progressé, — 380 000 ans avant notre ère, les Oourham vivent dans les steppes d’Asie que la neige a envahies. Ils maîtrisent le feu et vivent à l’abri.
    « La silhouette accroupie qui fourrageait dans les cendres se découpa sur la clarté des flammes ravivées, et la vision arracha...
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    L’Homme a encore progressé, — 380 000 ans avant notre ère, les Oourham vivent dans les steppes d’Asie que la neige a envahies. Ils maîtrisent le feu et vivent à l’abri.
    « La silhouette accroupie qui fourrageait dans les cendres se découpa sur la clarté des flammes ravivées, et la vision arracha un gémissement bref à Inshki’a ; sur la roche du fond de l’abri couverte de peaux, d’écorces déployées, de branches, de tronçons de bois et d’ossements prêts à brûler, montèrent et s’entortillèrent les ombres accompagnant le feu. »
    L’évolution se fait par un langage plus important, le feu est maîtrisé et devient un allié du quotidien mais accompagne aussi les rites funéraires.
    La chasse se pratique de façon plus habile, les lances sont plus affûtées, chaque partie de l’animal est utilisée.
    Des liens sont fabriqués avec les peaux mais aussi les tendons, et deviennent une aide précieuse pour le transport des grosses proies. La viande, mise dans les peaux qui ont été préparées, est ensevelie et conservée dans le froid.
    Les Oourham sont un seul clan mais scindé sur deux territoires : les terres plates et les montagnes.
    Les retrouvailles sont ponctuelles et joyeuses, dans l’échange et le partage.
    Avec la maîtrise du feu, notamment au sein des abris, leur sommeil protégé du froid est propice à la venue de l’Oka’a.
    L’onirisme entre dans leur vie et change beaucoup de leurs perceptions et des rites.
    Cette manifestation des forces invisibles, est à la fois respectées et craintes.
    La dichotomie entre homme/femme devient plus évidente.
    L’auteur nous gratifie de belles scènes de chasse (âmes sensibles…).
    « Ils avaient mangé le mâle kuughi, la viande, et la force contenue dans ses os qu’il ne cracherait plus avec sa bouche du ventre dans le ventre des femelles. Le seul qui n’en avait pas mangé, car cela aurait pu n’être pas bon pour lui, était Ough-uaq qui l’avait tué. »
    L’Homo Erectus Sapiens est né.
    Ils ne sont plus des animaux comme les autres.
    « Et une nuit écrasée de silence, descendit anäki. Et dans la couche blanche du matin, le long de la rivière, et jusque sous la pente d’accès à l’abri, ils virent les traces de pas de celui qui était venu et reparti sans que Oofah, cette nuit passée à guetter le dehors, ne le voie ni l’entende. »
    C’est ainsi que Ough-uaq qui est la bête noire du clan, le violent, le transgresseur va prendre la tête du groupe pour les mener vers des contrées plus clémentes. Mais ce faisant ils vont rencontrer les boohr (ours) et c’est lui qui va aller à l’affrontement.
    « C’était une mauvaise chose qui avait été faite. Ils ne comprenaient pas. Ils n’avaient jamais vu encore d’autres Oourham dans la vallée – s’il y avait, pourquoi avaient-ils eu ce geste ? Qui étaient-ils, pour avoir arraché ainsi les doigts d’un boohr, alors que les boohr étaient pareils aux Oourham avant que Oka’a ait donné le feu aux Oourham ? Que voulaient-ils ? »
    A partir de là le rythme s’accélère poussé par un vent de folie.
    Ce troisième volet de cette fresque inouïe ne perd rien de sa beauté.
    Les mots cognent, nous écrasent, nous tabassent et nous ouvrent les yeux sur nos origines.
    Toujours imagé et poétique le lecteur est en immersion.
    On avance dans cet univers foisonnant de détails mais aussi très fort en émotions diverses.
    Pour répondre à ceux qui me demande l’intérêt de lire ces 1300 pages cela me paraît évident.
    Je l’avais déjà lu il y a 20 ans, mais à l’époque je ne tenais pas un blog bien évidemment : https://jai2motsavousdire.wordpress.com
    Pour moi l’intérêt est de lire de façon très large ce que nous offre la littérature.
    J’aime les livres qui laissent une empreinte.
    Pierre Pelot est un auteur que je lis mais relis avec toujours cet émerveillement de la découverte, il a une palette très étendue et excelle dans chacune, un style magnifique et rare.
    Allez, je vous laisse pour affronter le tome 4.
    ©Chantal Lafon

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    Couverture du livre « Origines de l'homme, origines d'un homme » de Yves Coppens aux éditions Odile Jacob

    Joëlle Guinard sur Origines de l'homme, origines d'un homme de Yves Coppens

    http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2018/03/origines-de-lhomme-origines-dun-homme.html

    "La paléoanthropologie et l’archéologie ont le devoir scientifique et philosophique de reconstituer l’histoire de l’homme."

    Yves Coppens, 83 ans, archéologue et paléoanthropologue français de renommée...
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    http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2018/03/origines-de-lhomme-origines-dun-homme.html

    "La paléoanthropologie et l’archéologie ont le devoir scientifique et philosophique de reconstituer l’histoire de l’homme."

    Yves Coppens, 83 ans, archéologue et paléoanthropologue français de renommée mondiale à qui on doit la découverte de l'origine de l'Homme, nous offre ici ses mémoires divisées en trois grandes parties qui couvrent chacune vingt-cinq ans de sa vie. Yves Coppens précise d'emblée que ce livre de Mémoires ne porte que sur ses "passions devenues profession", il n'y parle ni de sa vie personnelle ni de sa famille.

    Dans "La coupole de granit" qui parcourt les années 1934 à 1959 qui pourrait s'appeler "La Bretagne" il déclare avoir été frappé dès le plus jeune âge d'archéologite et d'exotite, "l'attrait de l'ailleurs et des gens d'ailleurs m'a envahi avant que ne s'empare de moi l'attrait de l'avant et des gens d'avant, sans pour autant que l'ailleurs ne me quitte" Cet amoureux de l'histoire, de la préhistoire et des livres, "chercheur d'os et de cailloux", a pratiqué la prospection archéologique dès le plus jeune âge dans sa Bretagne natale, a découvert une chambre funéraire sous un dolmen le jour de ses vingt ans, a disséqué des éléphants d'Asie et reconstitué des mammouths, il a même obtenu d'exposer un mammouth à la maison de la radio à l'occasion d'une exposition organisée pour le dixième anniversaire de la Fondation de la Vocation.

    Dans "Le sable et la cendre" de 1960 à 1984 qui pourrait s'appeler "L'Afrique", après vingt-cinq ans passés en Bretagne puis à Paris, Yves Coppens part en Afrique en janvier 1960. En effet l'étude de fossiles de vertébrés en provenance du Tchad l'a mis en contact avec des géologues en Afrique. Avec une mission paléontologique au Tchad, commence ainsi sept ans de travail de recherche sur le terrain avec la découverte du Tchadanthropus, fragment crânio-facial qui suscite un intérêt dans le monde entier. Après le Tchad Yves Coppens passera onze ans en Éthiopie où, comme au Tchad, il participe à des expéditions internationales et découvre Lucy en 1974 "ce personnage désormais universel que le mythe a ravi à la science".
    Cette période se termine par son "mouillage" à Paris quand il cumule trois "flèches à son arc" : une chaire d'anthropologie au Muséum national d'histoire naturelle obtenue en 1980, et une chaire de paléoanthropologie et de préhistoire au Collège France ainsi qu'un fauteuil à l'Académie des sciences (en 1983), saint des saints de la publication scientifique avant que ne prédominent les publications anglo-saxonnes.

    Dans "Le savant dans la cité" de 1985 à aujourd'hui qui pourrait s'appeler "Paris" Yves Coppens nous relate une période de sa vie qui l'a mené en Asie, en Amérique, en Océanie et en Europe. Il évoque ces multiples pays un peu en vrac et se définit comme un TGV, un très grand voyageur. Il parle brièvement de la naissance de son fils alors qu'il avait soixante ans, le "chaînon manquant", sa "plus belle découverte", seul moment où il aborde sa vie personnelle. Pendant cette période, il préside la Commission de préparation de la Chartre de l'environnement qui entrera dans le préambule de la Constitution française en 2005, il préside la commission pour préparer un dossier pour l’inscription par l'UNESCO des mégalithes de Carnac et préside le comité scientifique de la grotte de Lascaux.
    Il évoque les comités, commissions et conseils dont il a fait partie, il cite ses innombrables articles scientifiques, émissions de radio et de télé, cours et conférences, livres, expositions, participation à des films documentaires, prix et distinctions reçus ainsi que les espèces d'animaux auxquelles on été donnés son nom. Le tout dans une sorte de listing assez fastidieux.... Yves Coppens dit aimer les listes...

    Il découpe ainsi son agenda : un tiers de recherche sur le terrain, un tiers de direction de recherche, un tiers de diffusion de la recherche, chacun de ces tiers prédominant plus ou moins selon les périodes de sa vie.

    Yves Coppens agrémente son récit de photos et de dessins très intéressants et a eu la jolie idée de terminer chaque partie de ses Mémoires avec de brefs portraits de personnes admirées, c'est l'occasion pour lui de rendre hommage à certains de ses professeurs, à certains de ses maîtres dans sa spécialité, à Marcel-Bleustein-Blanchet, à la Reine d’Angleterre... mais aussi à des amis ou collègues.

    Cette lecture sort de mes lectures habituelles, je n'aurai certainement pas lu ces Mémoires sans le prix France Télévisions
    J'ai trouvé les Mémoires de ce passionné d'archéologie, de préhistoire d'un intérêt assez inégal. La première partie m'a plutôt ennuyée car j'ai trouvé qu'il parsemait son récit de résultats scientifiques trop détaillés, trop chiffrés qui n'intéresseront que les passionnés d'archéologie. Quant à la dernière partie, quelques passages m'ont intéressée mais le catalogage exhaustif de ses innombrables activités dont je n'ai pas bien vu l'intérêt a pris trop de place dans cette partie de sa vie où la recherche de terrain était nettement moins importante.
    Par contre, j'ai beaucoup aimé le récit de la période de sa vie qui se situe en Afrique, le récit de ses découvertes (même si le passage sur la découverte de Lucy est à mon goût beaucoup trop bref), les anecdotes qui parsèment son récit, les passages sur la logistique et l'intendance lors de ses expéditions africaines, sa passion pour l'Afrique transpire à chaque page.
    Quant à l'homme qui apparaît derrière ce récit, je l'ai trouvé sympathique, plein d'humour, humble et honnête même si j'ai été étonnée qu'il taise les inévitables rivalités, luttes de pouvoir lors de découvertes majeures dont il a dû être parfois le témoin.

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    Couverture du livre « L'Odyssee De L'Espece » de Yves Coppens et Philippe Dagneaux et Nicolas Buchet aux éditions Epa

    Virginie Vuidart sur L'Odyssee De L'Espece de Yves Coppens - Philippe Dagneaux - Nicolas Buchet

    J'avais beaucoup aimé le fil documentaire, simple, facile d'accès pour les non inités, ce livre le reprend intégralement.

    J'avais beaucoup aimé le fil documentaire, simple, facile d'accès pour les non inités, ce livre le reprend intégralement.