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William Trevor

William Trevor
Issu d'une famille protestante, William Trevor Cox, de son vrai nom, est né en 1928 dans une petite ville voisine de Cork en Irlande. Après des études au collège Saint Columbia, puis au Trinity College de Dublin, où il fut diplômé d'histoire, William Trevor s'essaya à la sculpture parallèlement à... Voir plus
Issu d'une famille protestante, William Trevor Cox, de son vrai nom, est né en 1928 dans une petite ville voisine de Cork en Irlande. Après des études au collège Saint Columbia, puis au Trinity College de Dublin, où il fut diplômé d'histoire, William Trevor s'essaya à la sculpture parallèlement à son métier d'enseignant. En 1952, il se marie à Jane Ryan et s'établit en Angleterre, à Londres où il fut rédacteur dans une agence publicitaire, puis quelques années plus tard, dans le Devon. Il connait son premier grand succès littéraire à l'âge de trente-six ans avec The Old Boys. On lui doit des chefs-d'?uvre tels que En lisant Tourgueniev (Booker Prize 1991 ; Libretto, 2001), Le Voyage de Felicia (Phébus, 1996 ; adapté au cinéma par Atom Egoyan) et Cet été-là (Phébus, 2012).

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Cet été-là » de William Trevor aux éditions Points

    Colette LORBAT sur Cet été-là de William Trevor

    Nous sommes au milieu du vingtième siècle, dans les années 50. Le livre s’ouvre avec l’enterrement de Mrs Connulty, sommité locale vertueuse dans l’accomplissement des bonnes œuvres…. Cet enterrement attire beaucoup de monde, il y a si peu de distractions « Il ne se passait rien à Rathmoye,...
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    Nous sommes au milieu du vingtième siècle, dans les années 50. Le livre s’ouvre avec l’enterrement de Mrs Connulty, sommité locale vertueuse dans l’accomplissement des bonnes œuvres…. Cet enterrement attire beaucoup de monde, il y a si peu de distractions « Il ne se passait rien à Rathmoye, disaient ses habitants, mais la plupart d’entre eux continuaient à y vivre. C’étaient les jeunes qui partaient -Pour Dublin ou pour Cork ou pour Limerick, en Angleterre, parfois pour l’Amérique ». Mais si, il se passe quelque chose ! Que fait cet homme photographiant l’enterrement? Pratique somme toute très déplacée aux yeux des villageois.

    Cet homme, c’est Florian Kilderry, arrivé en vélo, le temps d’un été, venu vendre la maison de ses parents à Rathmoye avant de partir pour l’étranger

    Ellie assiste à l’enterrement, la défunte est une cliente, et cet inconnu n’a d’yeux que pour elle. Ellie vient d’un orphelinat et est engagée jeune fille, chez un agriculteur irlandais à Rathmoye qui vient de perdre femme et enfant. Elle accepte la demande en mariage de Dillahan, le fermier, sans l’aimer vraiment, mais que lui réserve l’avenir ? Ici, elle sait qu’elle est respectée. Son travail n’a pas changé, sauf qu’elle dort dans le lit de Dillahan.

    Ellie et Florian vont se rencontrer, se trouver, se retrouver dans les rues du bourg et une idylle naît entre eux. Avec lui, elle découvre le sentiment amoureux et la sensualité dans l’acte d’amour. Ellie se jette à corps perdu dans leur histoire. N’oublions pas, nous sommes dans un village et l’activité principale est de regarder derrière ses rideaux. C’est ce que fait Miss Connulty, fille de la défunte.

    Que du banal me direz-vous. Je suis d’accord avec vous, mais c’est sans compter la plume de William Trevor. Tout est nuance, clair-obscur, suggestions. Il explore l’âme humaine, l’ordinaire des gens ordinaires, le quotidien qu’un petit caillou vient modifier.

    Un livre délicat, subtil tout en nuances, une écriture fine et ciselée.