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Le sous-lieutenant Langelot est chargé par son service secret, le SNIF (service national d’information fonctionnelle) de protéger une jeune femme, Graziella Andronymos, fille du président en exercice de la Côte d’Ebène. Alors qu’il commence par fouiller son appartement parisien, Langelot se retrouve surpris par quatre malfrats chargés par un certain Bellil de kidnapper Graziella. Ceux-ci ne se connaissant pas les uns les autres, l’agent secret arrive à se faire passer pour l’un d’entre eux après en avoir neutralisé un. Mais il ne peut empêcher que Graziella ne soit chloroformée et enfermée dans une malle avant d’être cachée dans une cave puis embarquée sur un bateau. Mais la donzelle a plus d’un tour dans son sac. Ne voulant pas jouer les victimes, elle ne tarde pas à prendre l’initiative. L’affaire risque d’avoir de graves conséquences pour le maintien de bonnes relations diplomatiques entre la France et la Côte d’Ebène pays producteur d’uranium.
« Langelot et l’inconnue » est un roman d’espionnage pour adolescents un peu dans la lignée des OSS 117, mais avec un héros quasi-juvénile. Bien écrit et distrayant sans plus, cet ouvrage ne datant pourtant que de 2001 a déjà un peu vieilli. Trop de naïvetés, d’invraisemblances et de personnages ou situations se rapprochant de la bande dessinée lui donnent un petit air suranné. Loin d’être le meilleur livre du regretté auteur, celui-ci relève plus du roman de gare, vite lu, vite oublié et qui ne fera même pas date dans la littérature de divertissement. On ne voit même pas quelle adaptation télévisuelle ou cinématographique il serait possible de tirer de pareille œuvrette.
je connaissais déjà l'auteur par l'excellente série de la bibliothèque verte qu' est "Langelot". Je voulais savoir ce qu' il donnait dans les romans plus adultes et j'avais glané sur le net des avis plutôt positifs.
Et bien c'est pas mal dû tout. On est plongés dans l'univers de l'espionnage français au temps de la guerre froide de façon hyper réaliste. Normal quand on sait, à ce qu il semble, que l'auteur a réellement exercé ce métier. Du coup on se demande quelle est la part du réel et celle du roman ce qui rend la lecture d'autant plus interessante. En tout cas j'en ressort avec l'impression d'une grosse part de vécu.
On est loin des supers agents de cinéma mais on touche du doigt ce que peut être réellement l'espionnage.
On peut juste reprocher à l auteur des passages descriptifs parfois longuets. On devine que, bien que d'origine Russe , il est amoureux de la langue française et de tous ses termes et nuances.
Dans ce roman, Volkoff campe Lavilhaud, un lieutenant, fils posthume d'un héros de guerre 39-45, homme de foi et de prière, patriote convaincu, d'une grande culture, ce qui ne l'empêche pas d'aimer la vie militaire.
Il a atterri dans un service de renseignements.
À la surprise de ses subordonnés, et en « bon » chrétien qui voit en tout homme un frère et le visage du Christ, il s'est juré de faire du renseignement sans jamais recourir à la torture. Ce qu'il fait très bien jusqu'au jour où... les cartes lui échappent.
Devant quels cas de conscience ce jeune officier catholique plein de beaux principes va-t-il se trouver ?
C'est aussi l'occasion pour Volkoff de rendre hommage aux soldats dont la vie a été brisée par l'abandon de l'Algérie.
theme et sujet interessant, mobilisant.
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