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Thalie De Molenes

Thalie De Molenes

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Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « La guerre comme des démons » de Thalie De Molenes aux éditions Pierre Fanlac

    Bernard Viallet sur La guerre comme des démons de Thalie De Molenes

    1576 : les jumeaux Daniel et David ont maintenant quatorze ans. Après avoir été présentés à Henri de Navarre fraîchement libéré du Louvre où il était retenu contre son gré, ils quittent Périgueux pour se rendre à Bergerac. En chemin, ils sont attaqués dans une auberge par un seigneur catholique....
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    1576 : les jumeaux Daniel et David ont maintenant quatorze ans. Après avoir été présentés à Henri de Navarre fraîchement libéré du Louvre où il était retenu contre son gré, ils quittent Périgueux pour se rendre à Bergerac. En chemin, ils sont attaqués dans une auberge par un seigneur catholique. Le notaire Lacombe qui les accompagne est grièvement blessé d’une balle en pleine poitrine. Le chirurgien appelé pour le soigner arrive en état d’ébriété avancée et totalement incapable d’opérer lui-même tellement il tremble. Il demande à Daniel d’être ses mains. Non sans peine, le jeune homme parvient à extraire la balle des chairs du blessé. Il n’en faudra pas plus pour déclencher chez Daniel une vocation de médecin. Son frère lui, se destine toujours à la carrière des armes. Le jeune Isaac Morlane, petit-fils d’Emeline se prend d’amitié pour ses deux cousins. Il passe de plus en plus de temps avec eux à La Fourcherie…
    « La guerre comme des démons » est le troisième et dernier volet de cette trilogie historique fort intéressante sur les guerres de religions en Guyenne. Le lecteur continue de faire toutes sortes de découvertes sur certains aspects peu connus de ce pan d’Histoire de France peu reluisant. Ainsi apprendra-t-il que les dragonnades ne se cantonnèrent pas aux Cévennes et qu’elles furent tout aussi terribles en Saintonge et, entre autres, qu’un relaps (protestant ayant renié sa foi et étant revenu sur sa parole) ne devait être inhumé, qu’après avoir été exposé étendu sur des claies pendant plusieurs jours, laissé en pâture aux charognards. Ces guerres durèrent si longtemps que le récit en est à la troisième génération d'Hortal et de Morlane. La situation de ces deux familles huguenotes aurait pu s’améliorer, mais il n’en est rien en raison de l’acharnement de Louis XIII à vouloir éradiquer à tout prix le protestantisme de son royaume. L’intrigue malheureusement se recentre complètement sur la saga familiale avec son cortège de mariages, naissances et décès. Les grands évènements ne sont plus guère évoqués que dans les sous-titres de chapitres, ce qui est un peu regrettable.

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    Couverture du livre « La guerre comme des hommes » de Thalie De Molenes aux éditions Pierre Fanlac

    Bernard Viallet sur La guerre comme des hommes de Thalie De Molenes

    1563 : l’édit d'Amboise marque la fin de la première guerre de religion. Jeanne d’Albret a ordonné que dans son royaume, catholiques et protestants utilisent à tour de rôle des lieux de culte commun. Et pourtant dans tout le sud-ouest, rien n’est vraiment réglé. À Issigeac, Guilhem Hortal...
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    1563 : l’édit d'Amboise marque la fin de la première guerre de religion. Jeanne d’Albret a ordonné que dans son royaume, catholiques et protestants utilisent à tour de rôle des lieux de culte commun. Et pourtant dans tout le sud-ouest, rien n’est vraiment réglé. À Issigeac, Guilhem Hortal assiste à une scène typique de persécution de catholiques. De jeunes protestants les bastonnent à la sortie de la messe, les lynchent et finissent par égorger leur prêtre. La jeune Alba qui a vu ses deux parents assassinés par des protestants a cru un instant qu’un jeune cavalier qui passait allait lui porter secours. Il n’en fut rien. Il la viola. Son frère Jean l’ayant retrouvée à demi consciente près d’une citerne l’a confiée à sa famille du côté de Bergerac. Mutique et remplie de haine pour cette famille de huguenots, la jeune fille accouche de deux jumeaux. Le patriarche finit par ne plus pouvoir supporter son attitude hostile. Il la vend à un certain Delbos qui la prostitue. Depuis, Alba n’a plus qu’un but dans la vie : se venger de son violeur, Guilhem Hortal.
    Deuxième volet de la trilogie historique, « La guerre comme des hommes » se poursuit dans un contexte de plus en plus dramatique : le massacre programmé de la Saint-Barthélemy et se termine sur le premier siège de La Rochelle, ville fortifiée et un des ultimes bastions de résistance des protestants. Les personnages se succèdent. Certains disparaissent (Jean, puis plus tard Guilhem) et d’autres apparaissent. Les femmes ont la part belle (Emeline et Marguerite entre autres). Le lecteur découvrira le courage exemplaire des femmes de La Rochelle qui se battent aux côtés des hommes. L’action mollit un peu. Elle se recentre sur la saga familiale. Les scènes de guerre et de violence sont presque moins nombreuses que dans le premier tome alors que la guerre est supposée gagner en âpreté. Livre intéressant néanmoins surtout d’un point de vue historique. L’auteure reste objective, ne prend parti pour aucun des deux camps et montre tout autant les méfaits des uns que ceux des autres. Elle permet à travers cet ouvrage de fiction de faire découvrir au lecteur certains aspects peu connus de cette période particulièrement sombre de l’Histoire de France.

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    Couverture du livre « La guerre coimme des anges » de Thalie De Molenes aux éditions Pierre Fanlac

    Bernard Viallet sur La guerre coimme des anges de Thalie De Molenes

    En 1542, à Bordeaux, Jean Hortal assiste au supplice d’Aymon de la Voye, protestant condamné à mort par strangulation puis crémation pour hérésie. Il avait prêché la Réforme dans la ville de Sainte Foy la Grande. Jean était un disciple d’Aymon. Il ne comprend pas que les parlementaires de la...
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    En 1542, à Bordeaux, Jean Hortal assiste au supplice d’Aymon de la Voye, protestant condamné à mort par strangulation puis crémation pour hérésie. Il avait prêché la Réforme dans la ville de Sainte Foy la Grande. Jean était un disciple d’Aymon. Il ne comprend pas que les parlementaires de la ville aient infligé cette mort infamante à un homme pieux, honnête et respectable comme son maître. Il décide d’abandonner la robe de bure franciscaine pour s’établir colporteur, profession qui devrait lui permettre de distribuer bibles et évangiles sous le manteau, l’Église catholique ayant interdit la lecture dans le texte des livres saints. Dans un hameau abandonné par la religion, il rencontre la jeune et belle Elisa qui tombe immédiatement amoureuse de lui. Ils se marient et ont bientôt un enfant qu’ils appellent Simon. Malheureusement, peu après, Elisa meurt noyée avec son bébé…
    « La guerre comme des anges » est le premier tome d’une trilogie historique relatant les guerres de religion en Aquitaine. Comme dans tout bon roman historique, les personnages fictifs croisent les figures authentiques de l’Histoire avec un grand H. (Ici Monluc, Jeanne d’Albret, Marguerite de Navarre, Clermont de Piles et bon nombre d’autres). L’auteure articule sa narration autour de trois familles périgourdines, les Hortal, les Dorlac et les Morlane, tous hauts en couleur et pris dans cette tourmente monstrueuse des guerres de religion qui furent bien plus cruelles et durèrent bien plus longtemps qu’on n’imagine aujourd’hui. Difficile pour nous de comprendre comment des hommes ont pu en arriver aux extrémités décrites. Pareil fanatisme, intégrisme, ferveur, certitude de seul connaître la voie forcément unique menant au ciel peut sembler inadmissible. Un comble d’obscurantisme, une monstruosité absolue. Gardons-nous de ces jugements à l’emporte-pièce totalement anachroniques. Impensables de nos jours. Quoique. Livre bien écrit, agréable à lire. Personnages attachants. On ne peut qu’avoir envie de connaître la suite. Même si cette guerre « comme des anges » n’est qu’une suite d’horreurs. Pourra-t-on aller plus loin dans l’abjection avec celle des hommes puis celle des démons ?