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J'ai aimé ce roman car il retrace l'histoire d'une famille et d'un pays.
J'ai appris beaucoup de choses dans ce livre sur l'histoire du pays .
Ces faits historiques sont relatés par le biais de la vie de personnages comme Massoud, simple électricien qui deviendra Préfet de police de Téhéran et inversement, Monsieur V , écrivain et père d'un Ministre sous le régime du Shah qui connaîtra les pires tourments sous la République.
C'est aussi une très belle histoire d'une famille, d'une tribu (khan) qui démarre avec Isaa khan, kurde qui espère en vain un fils et léguera son territoire à sa fille Ensiyeh, élevée comme une guerrière. Ensiyeh en a acquis une force de caractère et une volonté très forte et elle restera toujours dévouée aux membres de cette tribu guerrière reconvertis en paysans.
Il y a aussi en filigrane cette belle histoire d'amour entre Fereydoun, réalisateur volage et célèbre et Ensiyeh de vingt ans son aînée.
Toute cette histoire évolue dans un contexte quelquefois loufoque mais captivant. Il est amusant de voir les réactions des Iraniens face aux modernités qui s'installent ( " des automobiles, ces énormes boîtes qui n'avancent pas par les roues, oh non, je vais vous dire moi ce qui les fait avancer, c'est les pattes des djinns, qui sont bien cachées dans les pneus...) et surtout face à la volonté d'occidentalisation (retrait du voile, port du costume et de la cravate).
Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les grandes histoires et apprécient de ressentir la vie réelle d'un pays étranger.
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