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Sylvie Gracia

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Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    clesbibliofeel sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Hélène, la cinquantaine, est divorcée et a deux enfants. Chaque année, elle retourne avec son père, dans le village de l’Aveyron où elle a grandi. Cet été, tout se défait, la maison du lac a changé, son frère Miguel a voulu le partage des biens du vivant de son père, et pourtant il est peu...
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    Hélène, la cinquantaine, est divorcée et a deux enfants. Chaque année, elle retourne avec son père, dans le village de l’Aveyron où elle a grandi. Cet été, tout se défait, la maison du lac a changé, son frère Miguel a voulu le partage des biens du vivant de son père, et pourtant il est peu présent auprès de celui-ci, laissant à sa sœur les allées-venues de Paris (où elle vit et travaille) jusqu’à Montpellier où habite maintenant le père. Miguel est devenu propriétaire de la maison, qu’il a déjà en grande partie vidée et réaménagée avec sa femme Myriam sans se concerter avec sa sœur. Hélène et son père retrouvent une dernière fois le village chargé de l’atmosphère pesante des souvenirs. Sur le marché, le regard d’Hélène croise celui d’un ancien amant, Patrick. Avec pour tous les deux la perspective d’un amour de vacances au goût de liberté à retrouver. Mais le père a encore en souvenir l’accident de voiture de sa fille et garde une rancune tenace à l’encontre de Patrick qui conduisait.

    L’autrice sait donner de l’épaisseur aux personnages. Évariste, le père, réfugié espagnol, est arrivé 70 ans plus tôt. Un homme dur mais aimant, qui a du mal a supporté la vieillesse et la dépendance de plus en plus forte. Miguel et sa femme Myriam n’ont pas vraiment le bon rôle. Lui, plutôt révolutionnaire mais rapide pour vendre la maison et effacer les souvenirs familiaux, attaché à se faire élire à la région sur une liste de la France Insoumise sans être capable de communiquer avec sa sœur. Rosie, quatre vingt quinze ans, est également marquante, elle qui reste dans les fantasmes du père la-plus-belle-fille-du-village... Patrick était étudiant en philosophie avec Hélène, il est adepte de Kant, distinguant partout passion triste contre passion joyeuse : « être libre, sans haine ni violence, ni tristesse ». Après des années à bourlinguer et abuser d’alcool et de drogues, il s’est mis au vert dans ce coin de campagne privilégiée, cultivant des herbes dont il prépare des sachets à vendre sur les marchés. Un peu poète, il lui écrit des ChéRie avec ce R majuscule et TiLLeuil avec deux LL majestueux comme un tronc d’arbre...

    Le style est là, fluide et riche, offrant un grand plaisir de lecture. Il y a des fulgurances et du rythme. Les chutes de chapitre sont particulièrement soignées, relançant l’attention et poussant le lecteur vers l’avant, sans effort...

    « Et pareillement la lecture est muette, au lecteur de la charger de sa colère, de sa honte, de ses drames. Cet été-là, tout était silence, les eaux funèbres du lac, la maison aux fantômes, la chambre du père. »

    J’ai beaucoup aimé ce récit en apparence tout simple, mais dans l’épure, débarrassé de tout ce qui ne fait pas images et sens. Les thèmes traités ne sont pas si originaux mais l’autrice m’a entraîné dans son récit : famille, vieillesse, mort, souvenirs, amitiés de jeunesse, désirs toute la vie sauf les limites qu’on se donne… J’ai apprécié le cadre réel de la fiction dans le microcosme du lac de Pareloup en Aveyron. Les lieux sont évocateurs : qui n’a pas des images de baignades de jeunesse dans les eaux d’un lac ou d’une rivière, de maison aux fantômes, de chambre du père….

    Sylvie Garcia est autrice et directrice littéraire de l’Iconoclaste. Elle a auparavant écrit Mes clandestines. J’ai lu ce roman dans le cadre de ma participation au jury Orange du livre 2024. C’est un des 20 livres de la première sélection établie lors des échanges et votes du 26 mars. Sera-t-il dans la sélection des 5 finalistes le 13 mai prochain ? Encore un roman de grande qualité qui va rendre les choix difficiles…

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    eirenamg sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Récit introspectif de la narratrice Hélène qui revient sur un souvenir douloureux, un des derniers été avec son père dans la maison familiale. Elle ,la parisienne, se réinvente lors de son séjour mais voit également revenir les réminiscences de l'enfance, des amitiés et d'un amour passionné....
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    Récit introspectif de la narratrice Hélène qui revient sur un souvenir douloureux, un des derniers été avec son père dans la maison familiale. Elle ,la parisienne, se réinvente lors de son séjour mais voit également revenir les réminiscences de l'enfance, des amitiés et d'un amour passionné. Elle a une relation ambivalente avec son père qui l'agace autant qui l'émeut, une relation compliquée avec son frère. La maison, les ambiances du Sud, la végétation, les odeurs sont bien retranscrites. La volonté de s'échapper, de liberté se dégage de la narratrice. J'ai aimé certaines pages, souvenirs, sensations. La nostalgie qui se dégage du récit, l' injustice vis à vis du frère toujours absout de l'absence. Mais il m'a manqué quelque chose peut-être davantage sur le passé du père, quelques pages pour conclure ce voyage qui m a laisse un goût d inachevé.

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    Babeth_ladreyt sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Que ce roman est doux, tendre et sincère !
    L’histoire : Hélène s’occupe de son vieux père et passe quelques jours avec lui à la maison du Lac. Peut-être les derniers jours ici. Son frère veut vendre la maison.
    On va suivre Hélène, femme accomplie, qui reste une petite fille auprès de son père....
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    Que ce roman est doux, tendre et sincère !
    L’histoire : Hélène s’occupe de son vieux père et passe quelques jours avec lui à la maison du Lac. Peut-être les derniers jours ici. Son frère veut vendre la maison.
    On va suivre Hélène, femme accomplie, qui reste une petite fille auprès de son père. On va vivre avec elle ces moments de solitude de la cinquantaine, quand les enfants ont grandi, quand les parents vieillissent et quand il faut prendre des décisions qu’on reporte depuis longtemps, pour garder les souvenirs, pour figer le temps, encore un peu, pour replonger avec délectation dans le passé, dans l’enfance, la jeunesse.
    Ce texte m’a beaucoup touchée, par son approche du vieillissement du personnage du père, par la montée en puissance de la maturité d’Hélène. C’est un tableau de la vie quotidienne raconté avec pudeur et finesse, sans fioriture et c’est ce qui rend ce texte si simple et émouvant.
    Une très belle découverte que ce roman joliment simple.

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    Couverture du livre « Nous n'étions pas des tendres » de Sylvie Gracia aux éditions L'iconoclaste

    kitaro sur Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia

    Lecture agréable et sans surprise que j'ai cependant aimé. Une ecriture fluide qui s'écoule lentement, trop peut être.
    Beaucoup de sujets abordés
    La famille, la vieillesse, la mort,
    La renaissance.

    Lecture agréable et sans surprise que j'ai cependant aimé. Une ecriture fluide qui s'écoule lentement, trop peut être.
    Beaucoup de sujets abordés
    La famille, la vieillesse, la mort,
    La renaissance.

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