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La fin de la série ? En tous cas, la fin d’une époque avec le retour des coéquipiers de Carmen qui avaient suivis des chemins différents (auprès de forces politiques et / ou mafieuses aux intérêts pouvant être contradictoires) mais qui vont tous être en action contre une IA dévastatrice (et on comprendra les enjeux autour du vinyle de « Made in Japan » de Deep Purple) et les vieux compères vont se retrouver pour la circonstance. Même la maman de Carmen va être de la partie …
Une probable (possible) fin de série qui se tient en ayant des héros qui vieillissent au long des histoires. Adios Carmen ?
Japon en 2057 ; un futur si loin, si proche. Les multinationales occidentales ont pris le pouvoir par un coups d’état, et la Chine a laissé faire. Au Japon, les yakusas contrôlent l’énergie électrique dont la consommation est désormais limitée avec des coupures de 2 heures et le pouvoir est partagé entre l’état militaire et cette mafia nucléarisée.
C’est dans ce monde particulier qu’on retrouve Carmen, retirée des affaires, convertie en commerçante d’un food truck ( ?). Elle va reprendre du service, sollicitée par une « pronostiqueuse » qui a volé un disque vinyle (il y en aura encore) du live de Deep Purple publié en 1972 : « Made in Japan » … le vinyle d’aspect banal (et peu écouté) cache manifestement quelque chose qui semble important ; mais quoi ?
Et tout ça alors que des robots destructeurs sont à l’œuvre et que la menace d’’une IA se dessine.
Compliqué ? Pas tant que cela et on peut rentrer facilement dans l’histoire en sachant qu’il faudra la suite dans le tome 20 … qui s’annonce comme le « dernier tome ».
Lucien est alcoolique. La bouteille lui a fait perdre sa femme Louisette et son fils Rémy. Mais un jour, dans un bar où il a ses habitudes, Lucien voit des images à la télévision et annonce qu'il doit sauver quelqu'un !
Une petite bande dessinée sympathique avec de beaux dessins. Elle ne me laissera pas un souvenir impérissable mais a le mérite d'exister.
L'alcoolisme n'est pas un thème souvent abordé dans les bandes dessinées. C'est un sujet qui n'est pas facile à comprendre. Car comme toutes addictions il est difficile de voir les gens qu'on aime s'auto détruire.
Stéphane Louis a rendu un bel hommage à son père. Et on passe un bon moment à le lire.
Chronique précédemment parue sur la blog SambaBD.net
Après les 5 adaptations de 1984 parues d’un coup ces dernières semaines (merci le domaine public !), on pourrait croire que L’homme sans sourire en est une 6ème qui ne dit pas son nom. Que nenni chers amis, que nenni ! Comme vous le démontrera une fois encore cette BD, les apparences sont parfois trompeuses… Certes, il est ici question d’une société totalitaire particulièrement surveillée, certes, le pouvoir fait souvent preuve de cruauté pour arriver à se maintenir, mais, malgré tout, l’idée est ailleurs…
C’est un peu délicat de vous en parler sans dévoiler le mystère qui se cache derrière cette histoire (et ce serait vraiment dommage), mais, en revanche, je peux vous dire que j’ai beaucoup aimé le dessin d’Hirlemann et la mise en couleur de Vera Daviet. Côté ambiance, on est un peu entre La nef des fous, Horologiom et V comme Vendetta, avec parfois un chouilla de Cités obscures lorsqu’il s’agit de donner quelques perspectives sur cette ville écrasante au gratte-ciels interminables. Ça vous situe tout de même le niveau. D’autant que le Brazil de Terry Gilliam n’est jamais très loin…
Côté scénario, et donc, sans rien dévoiler, j’ai également aimé la vision des systèmes politiques totalitaires et, notamment, de leurs enchaînements aux dépens systématiques du peuple oppressé mais par ailleurs sournoisement manipulé. Le fait également qu’aucun personnage spécialement positif ne ressorte de cette histoire est assez intéressant dans la mesure où cela s’explique par la confession finale (Non ! Non ! Non ! je n’en dirai pas plus…).
Alors oui, c’est bien l’histoire d’un homme sans sourire, circoncis des zygomatiques à la naissance, qui rencontre la princesse dont il est secrètement épris depuis longtemps et qu’il va devoir secourir. Mais c’est en fait bien plus que cela…
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Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
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