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Stanislas Petrosky

Stanislas Petrosky
Après avoir vainement essayé de faire croire à ses lecteurs qu'il était un réfugié arménien, Stanislas Petrosky a décidé de tomber le masque mortuaire. Si Petrosky n'est toujours pas son vrai nom, on sait désormais que l'individu, français, qui se cache derrière ce pseudonyme est un ancien thanat... Voir plus
Après avoir vainement essayé de faire croire à ses lecteurs qu'il était un réfugié arménien, Stanislas Petrosky a décidé de tomber le masque mortuaire. Si Petrosky n'est toujours pas son vrai nom, on sait désormais que l'individu, français, qui se cache derrière ce pseudonyme est un ancien thanatopracteur ayant travaillé pendant plus de trente ans dans le funéraire. L'homme voue un culte immodéré à Frédéric Dard, Michel Audiard. Sa plume est trempée dans la même encre, une encre sympathique. Résultat, on se gondole au fil des pages.

Avis sur cet auteur (29)

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    Couverture du livre « Ils étaient vingt et cent... » de Stanislas Petrosky aux éditions French Pulp

    calypso sur Ils étaient vingt et cent... de Stanislas Petrosky

    Je connaissais de nom Ravensbrück, mon amour mais, n'ayant jamais retenu l'identité de l'auteur, je n'ai pas immédiatement fait le lien avec Ils étaient vingt et cent… qui en est la réédition enrichie. Mes lectures passées – je pense notamment à Kinderzimmer ou le Lilas ne refleurit qu'après un...
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    Je connaissais de nom Ravensbrück, mon amour mais, n'ayant jamais retenu l'identité de l'auteur, je n'ai pas immédiatement fait le lien avec Ils étaient vingt et cent… qui en est la réédition enrichie. Mes lectures passées – je pense notamment à Kinderzimmer ou le Lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux – m'avaient déjà permis d'approfondir mes connaissances historiques et de saisir l'abominable réalité du camp de concentration de Ravensbrück, et j'étais curieuse d'en apprendre encore davantage, d'autant plus que ce titre propose un angle d'approche encore différent. D'une part, le protagoniste est un Allemand qui n'adhère aucunement au régime nazi et finira même par porter le pyjama rayé, et, d'autre part, il a un don pour le dessin et c'est cette qualité qui lui permet d'aller et venir librement dans le camp. A travers son regard, à travers les dessins qui l'occupent à longueur de journée, le lecteur est invité à découvrir toutes les horreurs du camp qui sont livrées de manière crue pour mieux refléter la cruauté des actes. Hormis l'histoire d'amour qui le lie à Edna et dont je n'ai sincèrement pas compris l'intérêt, et, en terme de narration, le passage incessant du romain à l'italique (et vice-versa) qui m'a laissée perplexe, tout m'a semblé d'une très grande justesse et proche de ce que l'on sait, historiquement parlant. le roman, en offrant la parole à un Allemand, ouvre par ailleurs la voie à un abondant et essentiel questionnement sur la culpabilité.

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    Couverture du livre « Ils étaient vingt et cent... » de Stanislas Petrosky aux éditions French Pulp

    Les livres de Nancy sur Ils étaient vingt et cent... de Stanislas Petrosky

    Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2021/06/ils-etaient-vingt-et-cent-stanislas.html

    Je remercie tout d'abord évidence éditions pour ce service-presse. J'ai sélectionné ce roman lors du crazy books day organisé par la maison d'édition pour son résumé et...
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    Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2021/06/ils-etaient-vingt-et-cent-stanislas.html

    Je remercie tout d'abord évidence éditions pour ce service-presse. J'ai sélectionné ce roman lors du crazy books day organisé par la maison d'édition pour son résumé et aussi parce que j'avais très envie de lire un roman historique.

    Dans ce roman, nous suivons Gunther, jeune allemand opposé au régime Nazi qui se retrouve enrôlé de force par ses parents pour la construction du camp de Ravensbrück. A la fin de la construction, il devient Kapo, mais contrairement aux autres, il ne veut pas torturer les prisonnières et il éprouve même de la compassion pour elles. Ce qui n'échappe pas à sa hiérarchie.
    Mais son don pour le dessin va le sauver et il va être promu illustrateur officiel du camp. Un rôle qui va le plonger dans la pire noirceur du camp de Ravensbrück. Il est chargé d’immortaliser la vie quotidienne de Ravensbrück, les coups, la tortures, la mort, mais également les scènes d’expérimentations médicales barbares.

    "Ils étaient vingt et cent..." est un roman très dur à lire car l'auteur ne nous épargne aucune des horreurs commises dans le camp. Attention, âmes sensibles, certaines scènes sont vraiment insoutenables et j'ai dû refermer ce roman à plusieurs reprises.

    A la lecture de ce roman, on sent que Stanislas Petrosky a fait un énorme travail de recherches et c'est au travers des yeux de Gunther qu'on découvre l'horreur du camp de Ravensbrück de sa construction à sa libération. Gunther est un personnage fictif, mais l'auteur a listé à la fin du roman les personnages qui ont réellement existé.

    J'ai aimé suivre le personnage de Gunther. C'est un homme qui se dit lâche à de nombreuses reprises, mais il tente d'aider les déportés à sa façon par des petits gestes comme leur apporter à manger ou leur fournir des médicaments...
    Nous suivons Gunther au fils des mois et nous découvrons son incapacité à se rebeller, son envie de survivre, son envie de témoigner de la cruauté des Allemands, mais également de la pointe d'humanité qui reste malgré tout.

    Avec ce roman, je découvre la plume de l'auteur qui est fluide, cru et acerbe. Là où certains auteurs préféreront suggérer, Stanislas Petrosky ne prend pas de gants et fait des description qui nous donne l'impression d'assister aux différentes scènes que dessine Gunther.

    En bref, un roman historique réaliste, bouleversant et poignant où nous découvrons la vie quotidienne dans le camp de Ravensbrück de sa construction à sa libération. C'est dur à lire et certaines scènes sont insoutenables à lire donc attention aux âmes sensibles.

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    Couverture du livre « Sur des Breizh Ardentes, une aventure de Requiem » de Stanislas Petrosky aux éditions Eaux Troubles

    Zazaboum sur Sur des Breizh Ardentes, une aventure de Requiem de Stanislas Petrosky

    Quelques bons éclats de rire dès le début... le ton est donné ! Il part en Bretagne se couler dans la peau d’un aide-soignant en EHPAD où un mort a déshérité l’église peu avant de rendre son dernier souffle.

    Le frère Falvo qui est chargé de lui créer une couverture a un humour débridé lui a...
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    Quelques bons éclats de rire dès le début... le ton est donné ! Il part en Bretagne se couler dans la peau d’un aide-soignant en EHPAD où un mort a déshérité l’église peu avant de rendre son dernier souffle.

    Le frère Falvo qui est chargé de lui créer une couverture a un humour débridé lui a mitonné un CV pas piqué des vers : Maquilleur sur des tournages de films pornos gays, assistant d’un vétérinaire pour inséminations artificielles puis garçon d’amphithéâtre.

    Les mots de passe à chaque appel téléphonique ne sont pas mal non plus, même s'il faut les lire à haute voix pour les comprendre ! Beaucoup moins de sang et violence dans cet épisode mais des jolies infirmières qui ne vont pas le laisser de marbre !

    Toujours aussi truculent le personnage, je me régale avec ses réparties rarement politiquement correctes et ça fait du bien ! De plus c’est bien écrit, il n’y a pas faute dans le texte, un plaisir en somme, c’est juste un peu court à mon goût !

    #surdesbreizhardentes #netgalleyfrance

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    Couverture du livre « Je m'appelle Requiem et je t'... » de Stanislas Petrosky aux éditions Lajouanie

    Zazaboum sur Je m'appelle Requiem et je t'... de Stanislas Petrosky

    Après San-Antonio et Berurier j’ai rarement eu l’occasion de lire des romans policiers qui n’évitaient pas les pièges du grossier et de l’ultra violence jusqu'à saturation ! Mais n’allez pas croire que c’est une lecture tranquille !

    Ici c’est toujours à la limite comme le duo précédemment...
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    Après San-Antonio et Berurier j’ai rarement eu l’occasion de lire des romans policiers qui n’évitaient pas les pièges du grossier et de l’ultra violence jusqu'à saturation ! Mais n’allez pas croire que c’est une lecture tranquille !

    Ici c’est toujours à la limite comme le duo précédemment cité mais ça reste dans l’argot “fleuri” et qui tombe à point ! Le personnage principal n’est pas un enfant de chœur, loin s’en faut, mieux ou pire c’est selon : un prêtre-exorciste, fin connaisseur des bonnets 95D et des alcools ! Pas défroqué mais déculotté plus souvent qu’à son tour !

    Nom de code : Requiem mais ne croyez pas qu’il veuille qu’on le lui célèbre à sa gloire ! Il a une façon bien à lui d’exorciser des pédophiles tueurs et sadiques ! Pas de dentelle mais la pilule passe grâce à l’humour et l’autodérision ! L’auteur sait jouer des mots et s’en joue pour pondre un polar qui tient la route !

    Le titre m’avait tapé dans l’oeil et ça pouvait passer ou casser ! C’est bon, je vais rempiler !

    #JemappelleRequiemetjet #NetGalleyFrance