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Sebastien Spitzer

Sebastien Spitzer

Sébastien Spitzer. Après l’IEP, il a effectué son service militaire au SGDN (Renseignement militaire) au sein du pôle Affaires internationales et stratégiques (Soudan, Afghanistan). Il est journaliste et a travaillé pour Jeune Afrique, CAPA TV, Marianne, Arabies….

Sébastien Spitzer est le lauréa...

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Sébastien Spitzer. Après l’IEP, il a effectué son service militaire au SGDN (Renseignement militaire) au sein du pôle Affaires internationales et stratégiques (Soudan, Afghanistan). Il est journaliste et a travaillé pour Jeune Afrique, CAPA TV, Marianne, Arabies….

Sébastien Spitzer est le lauréat du Prix Stanislas 2017 pour "Ces rêves qu'on piétine" son premier roman paru aux éditions de l'observatoire.

Crédit photo : Thibault Puyfontaine

Articles en lien avec Sebastien Spitzer (3)

Avis sur cet auteur (103)

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    Couverture du livre « Léonie B. » de Sebastien Spitzer aux éditions Albin Michel

    Christlbouquine sur Léonie B. de Sebastien Spitzer

    Dans la vie amoureuse de Victor Hugo, il y a sa femme, Adèle, sa maîtresse la plus connue, Juliette Drouet mais aussi Léonie Biard avec qui il entretiendra une relation durant sept ans. Victor Hugo la rencontre alors qu’elle a vingt ans et lui vingt de plus. L’écrivain a déjà perdu sa très chère...
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    Dans la vie amoureuse de Victor Hugo, il y a sa femme, Adèle, sa maîtresse la plus connue, Juliette Drouet mais aussi Léonie Biard avec qui il entretiendra une relation durant sept ans. Victor Hugo la rencontre alors qu’elle a vingt ans et lui vingt de plus. L’écrivain a déjà perdu sa très chère fille Léopoldine, et la jeune femme vive et intelligente, lui rappelle sans doute son enfant. Il faut dire que Léonie est pleine de surprises. Ne vient-elle pas de se rendre, avec son mari engagé dans une expédition scientifique, au Spitzberg, au cœur de l’Océan Arctique et signer ainsi sa singularité en étant la première femme à mettre le pied sur ce continent si lointain ?

    Cette histoire d’amour hors norme par les deux personnalités qu’elle met en scène a tout pour plaire. D’un côté un homme connu et reconnu, une figure imposante de la littérature, engagé, dévoreur de vie, aux amours multiples. De l’autre une jeune femme tenace, courageuse, prête à tout. La rencontre de ces deux-là ne pouvait que faire des étincelles.

    Mais le récit fait un peu long feu et génère un sentiment de frustration. La structure du roman est extrêmement linéaire, alternant un chapitre dédié à Léonie à un chapitre consacré à Hugo. La rencontre tant attendue n’intervient qu’à la moitié du livre et cela crée un peu d’impatience chez le lecteur même s’il est intéressant de suivre Léonie dans sa découverte du Spitzberg.

    Le véritable intérêt ne vient finalement qu’aux trois quarts du livre, lorsque Léonie se retrouve emprisonnée pour adultère alors qu’Hugo est protégé par son statut. C’est à ce moment que le roman bascule vers quelque chose de plus profond, de plus touchant. On est alors amené dans une réflexion sur l’inégalité de traitement entre les deux amants mais aussi sur les conditions de détention des femmes.

    Un autre aspect qui intrigue est le lien qui se noue entre Adèle et Léonie. Car la femme trompée de Victor Hugo rend visite à sa rivale en prison, la soutient pour améliorer son quotidien dans ces lieux sordides. Mais cela n’est pas approfondi.

    L’auteur s’est par ailleurs amusé à glisser des détails qui seraient des sources d’inspiration pour l’écriture des Misérables : une rencontre avec un jeune garçon nommé Gavroche, le surnom de Fantine donné à Léonie, un pair de France détesté qui porte le nom de Thénard et qui sera transformé en Thénardier... C’est distrayant mais un peu superficiel.

    Au final, on aurait aimé plus de Léonie dans ce livre qui porte son nom d’autant qu’elle épousera, elle aussi, une carrière littéraire et que sa vie après la prison semble tout aussi intéressante.

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    Couverture du livre « Le coeur battant du monde » de Sebastien Spitzer aux éditions Albin Michel

    BERNARD DOMINIQUE sur Le coeur battant du monde de Sebastien Spitzer

    Bonjour . En cette année 1851, une jeune femme marche dans les rues de Londres, tournée vers son avenir et l'enfant qu'elle porte; elle ne sait pas encore que son destin ne sera pas celui qu'elle espérait , même si "elle sait ranger, plier , laver, écrire, compter , se tenir , se taire, et...
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    Bonjour . En cette année 1851, une jeune femme marche dans les rues de Londres, tournée vers son avenir et l'enfant qu'elle porte; elle ne sait pas encore que son destin ne sera pas celui qu'elle espérait , même si "elle sait ranger, plier , laver, écrire, compter , se tenir , se taire, et danser", comme "manier" l'aiguille .
    Londres "c'est la ville- monde immonde ", elle grignote, engloutit les faibles , le petit peuple .... Ce dix neuvième siècle de tous les possibles ne donne pas la même chance à tous :" Charlotte a dû reprendre son déguisement . Plusieurs fois par semaine , elle enfile une robe très décolletée , elle se couvre de couleurs et de parfum.."
    Ils viennent d'Irlande comme Charlotte , d'Allemagne comme Engels le grand chef d'entreprise ou de Russie comme Karl Marx dit "Le Maure" espérant trouver dans ce nouveau monde la réalisation de leur rêve qu'il soit petit ou grand
    mais la capitale ne laisse sa place qu'à ceux qui ont les dents longues , les nés coiffés :"les deux comtes passent les grilles du parc, longent le bassin et ses splendides jets d'eau jusqu'au palais de Sir Lupus Grovesnor ...Eaton abrite cinquante -cinq chambres et une salle de réception capable d'accueillir mille hommes et une reine"
    Puis il y a les autres "les faux mendiants" qui rançonnent les riches et les dévalisent -" Un shilling , s'il vous plaît , soyez bons , messieurs dames.." ".Les faux mendiants se mettent à courir .Lun d'eux tient dans sa pogne la montre du monsieur" ; et la police qui "bichonne sa matière première :celle des bas fonds .Elle les aime , ses voleurs . Tant qu'il y aura des vols , il y aura des primes " . L a police sait se servir dans les poches des petits voyous
    Sebastien Spitzer , au travers de ses personnages nous fait redécouvrir l'Histoire avec un grand "H" , et nous emporte dans un tourbillon où nous sommes bousculés ; et nous nous arrêtons pantois face aux dépenses inconsidérées de celui qui prône le communisme comme le fanion de la liberté et de l'égalité pour tous :" Cela fait un an tout juste que le Maure et sa famille habitent une maison bourgeoise , très bourgeoise . Elle est située dans le quartier le plus huppé du Nord de Londres "; ce qui est en totale opposition avec ce que Karl Marx soutient :"Une internationale ..au coeur même ...de Londres capitale de l'empire le plus puissant de l'histoire ..car ..les cloaques des Faubourgs étendent leur lie jusqu'au pied des beaux quartiers .La fortune des machines , puissantes , increvables , aggrave la misère des serre- boulons parqués dans des taudis ..L'argent est un vampire sans maître , jamais rassasié ." Il sait qu'il ne s'agit que d'une question de temps "pour que tout s'effondre"; ou ému quand Freddy , cet enfant du péché mais qui porte en lui le destin de chacun de ceux qui l'ont rencontré , aimé ou détesté ....
    On pleure devant les efforts vains de Charlotte qui n' a toujours voulu qu'une vie simple mais" ces gens, ces hommes , ils ne savent faire que deux choses :promettre ou menacer. Les hommes sont plus mauvais les uns que les autres.."
    Et Engels , entrepreneur richissime , qui ne sait quoi faire de sa vie , et qui sait , peut-être pour se dédouaner , ou parce qu'il adhère aux convictions de son ami Karl Marx , est prêt à tout pour le soutenir dans ses actions et sa vie . Il est là devant lui :" le grand prophète du communisme" et parfois Engels écrit à sa place lorsque le Maure est malade parce que ,Engels le reconnaît , il adore ça . Cet entrepreneur , pour qui l'argent coule à flots ,admire l'agitateur , le représentant de la lutte des classes: "Engels enlace le Maure plus longtemps qu'à l'usage.. Le Maure était occupé à sa nouvelle maison à Londres ..Mieux lotis .Engels le sait bien .C'est lui qui paye tout"
    Des vies qui se croisent, qui s'effleurent , qui s'épousent , s'enlacent , se séparent et le monde continue à tourner.
    Belles lectures . Prenez soin de vous

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    Couverture du livre « La fièvre » de Sebastien Spitzer aux éditions Albin Michel

    Sophie Scuto sur La fièvre de Sebastien Spitzer

    « La fièvre » de Sébastien Spitzer est, comme tous ses romans, tirée d’une histoire vraie : une épidémie de fièvre jaune dévasta la ville de Memphis, Tennessee, dans les années 1870 ; pour la petite anecdote, il y eut tellement de morts et de fuyards que Memphis perdit son statut de ville...
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    « La fièvre » de Sébastien Spitzer est, comme tous ses romans, tirée d’une histoire vraie : une épidémie de fièvre jaune dévasta la ville de Memphis, Tennessee, dans les années 1870 ; pour la petite anecdote, il y eut tellement de morts et de fuyards que Memphis perdit son statut de ville jusqu’en 1893.
    Comme toujours Sébastien Spitzer réussit à faire d’un fait historique, un roman passionnant, qu’on ne peut plus lâcher, avec des personnages extraordinaires.

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    Couverture du livre « Le coeur battant du monde » de Sebastien Spitzer aux éditions Albin Michel

    Sophie Scuto sur Le coeur battant du monde de Sebastien Spitzer

    J’avais beaucoup entendu parler de cet auteur, qui faisait l’unanimité quant à la qualité de son écriture, et vu mon attrait pour les histoires tirées de faits réels, ce livre était écrit pour moi.
    « Le cœur battant du monde » de Sébastien Spitzberg est l’histoire parallèle de Karl Marx et de...
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    J’avais beaucoup entendu parler de cet auteur, qui faisait l’unanimité quant à la qualité de son écriture, et vu mon attrait pour les histoires tirées de faits réels, ce livre était écrit pour moi.
    « Le cœur battant du monde » de Sébastien Spitzberg est l’histoire parallèle de Karl Marx et de son fils illégitime, Freddy, dans le Londres des années 1860.
    C’est passionnant, très bien écrit et bien documenté. Une fois commencé, on ne le lâche plus…