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Sebastien Japrisot

Sebastien Japrisot
À dix-huit ans, Sébastien Japrisot publie sous son vrai nom, Jean-Baptiste Rossi, son premier roman, Les mal partis. Après une période où il écrit directement pour le cinéma (Le passager de la pluie), il revient à la littérature avec L'été meurtrier, Prix des Deux-Magots 1978. Il est l'auteur ... Voir plus
À dix-huit ans, Sébastien Japrisot publie sous son vrai nom, Jean-Baptiste Rossi, son premier roman, Les mal partis. Après une période où il écrit directement pour le cinéma (Le passager de la pluie), il revient à la littérature avec L'été meurtrier, Prix des Deux-Magots 1978. Il est l'auteur de nombreux romans qui ont tous connu le succès, dont Un long dimanche de fiançailles , prix Interallié, adapté au cinéma en 2004 par Jean-Pierre Jeunet. Sébastien Japrisot est l'un des auteurs français les plus populaires à l'étranger, il s'est éteint en mars 2003.

Articles en lien avec Sebastien Japrisot (1)

  • La Der des Ders : des livres incontournables pour mieux comprendre la Première Guerre mondiale
    Des livres incontournables pour mieux comprendre la Première Guerre mondiale

    La Grande Guerre ou Der des Ders qui dura quatre ans, de 1914 à 1918 est célébrée pour son centenaire en 2014. Cette terrible guerre a mobilisé nombre de soldats, qui s’ils revenaient du combat passaient la plupart du temps du qualificatif de « poilu » à celui de « gueule cassée ». De nombreux hommages sont rendus depuis le mois de janvier 2014. La littérature foisonne de témoignages et de romans sur cette première guerre mondiale, inspirant toujours les auteurs contemporains.

Avis sur cet auteur (38)

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    Couverture du livre « La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil » de Sebastien Japrisot aux éditions Folio

    Cécile Dou sur La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Sebastien Japrisot

    La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil : un titre bien original pour un roman pour le moins original. Les 4 chapitres du roman ? la dame, l’auto, les lunettes, le fusil, ce dernier chapitre étant la révélation finale.

    Dès les premières pages, on découvre une femme pour le moins...
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    La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil : un titre bien original pour un roman pour le moins original. Les 4 chapitres du roman ? la dame, l’auto, les lunettes, le fusil, ce dernier chapitre étant la révélation finale.

    Dès les premières pages, on découvre une femme pour le moins perdue. Elle est par terre, dans des toilettes d’une station-service. Elle a été agressée. Par qui, pourquoi ? On ne le sait pas encore. En tout cas, c’est le point de départ de la narration de cette dame. Elle semble avoir oublié d’être venue le matin même dans cette station-service, d’avoir déposé son manteau chez une femme, voisine de cette station-service, d’avoir passé une nuit dans un hôtel,…

    La veille, son patron lui a laissé sa voiture, une superbe Thunderbird, une marque américaine. Elle devait la ramener au domicile de son patron après l’avoir amené à l’aéroport. Seulement voilà, la dame dans l’auto rêve de voir la mer. Alors, elle finit par dévier et s’offrir un week-end, en allant voir la mer. Mais rien ne se passe comme prévu.

    La dame dans l’auto n’a pas confiance en elle, elle est un peu mytho sur les bords et s’invente une vie personnelle pour impressionner ses collègues, elle est myope et donc porte des lunettes. Elle est belle et les hommes semblent tomber sur son charme facilement.

    Ses rencontres vont la conduire à douter d’elle-même, d’autant plus quand elle va s’apercevoir qu’un cadavre est planqué dans le coffre de la voiture…

    Cette lecture était particulièrement étonnante. Au départ, j’étais perplexe sur la narration et puis au fil de l’eau, le mystère s’épaissit. Rien ne semble logique. Mes prédictions sur la fin du roman ne se sont pas révélées vraies, c’est le moins que l’on puisse dire. L’auteur prend un risque avec cette fin, qui me semble un peu (beaucoup) tirée par les cheveux. Malgré tout, c’est bien le suspense grandissant au fil des pages qui fait la qualité de ce roman.

    Dans la foulée, j’ai regardé le film avec Benjamin Biolay. J’ai trouvé que comme pas mal de films adaptés d’un roman, le film passe beaucoup sur des « détails » qui semblent pourtant important pour donner de la consistance aux personnages. Il y a beaucoup de paramètres qui sont survolés et la fin est d’autant plus tirée par les cheveux. Bref, une fois encore, pour la plupart des cas en tout cas, il vaut mieux lire le roman que de voir le film.

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    Couverture du livre « Un long dimanche de fiancailles » de Sebastien Japrisot aux éditions Folio

    cath_lit_et_chronique sur Un long dimanche de fiancailles de Sebastien Japrisot

    Parce que j’avais vu le film Un long dimanche de fiançailles, j’étais réticente à lire le livre. J’avais tort, le roman vaut aussi par une merveilleuse écriture et des personnages hauts en couleur, parfaitement dépeints.

    Manech, dix-neuf ans, n’en peut plus de cette guerre au fond des...
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    Parce que j’avais vu le film Un long dimanche de fiançailles, j’étais réticente à lire le livre. J’avais tort, le roman vaut aussi par une merveilleuse écriture et des personnages hauts en couleur, parfaitement dépeints.

    Manech, dix-neuf ans, n’en peut plus de cette guerre au fond des tranchées. Il allume alors une cigarette et lève le bras, un tir venu d’en face lui arrache la main. L’armée n’est pas dupe et le condamne à mort. Mais, cruauté supplémentaire, au lieu d’être fusillé, il est jeté avec quatre autres camarades, mains liées dans le dos, dans le no man’s land entre les deux tranchées.

    Quand Mathilde apprend le décès de son fiancé, officiellement mort à l’ennemi, elle n’a de cesse de comprendre.
    L’intrigue est complexe, des objets se promènent, des bottes allemandes, un gant rouge. Difficile de s’y retrouver entre les témoignages des uns et des autres, mais Mathilde lit et relit ses notes, les lettres qu’elle a reçues et comprend. Le puzzle se reconstitue à la fin, ouf ! Et de toute façon, ça ne m’a pas empêchée de tourner les pages avec avidité.

    Le suspense concerne la recherche de Mathilde et la narration façon puzzle tient l’émotion à distance.

    Les personnages sont tellement nombreux qu’il m’est arrivé de ne plus savoir qui était qui ; pas pour les personnages principaux, bien sûr, mais pour les témoins (qui n’avaient vu qu’une partie du drame) ou pour la famille des témoins (qui ne savait que par ouïe dire).

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    Couverture du livre « La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil » de Sebastien Japrisot aux éditions Folio

    Kryan sur La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Sebastien Japrisot

    "Elle traversait, pleins phares, un rêve ni bon ni mauvais. Un rêve comme il y en a tant. Comme elle en faisait parfois, et ensuite on ne se rappelle plus."

    Bon roman de Sébastien Japrisot qui a inspiré le film de Joann Sfar en 2015 et celui de Anatole Litvak en 1970.

    "Elle traversait, pleins phares, un rêve ni bon ni mauvais. Un rêve comme il y en a tant. Comme elle en faisait parfois, et ensuite on ne se rappelle plus."

    Bon roman de Sébastien Japrisot qui a inspiré le film de Joann Sfar en 2015 et celui de Anatole Litvak en 1970.

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    Couverture du livre « Un long dimanche de fiancailles » de Sebastien Japrisot aux éditions Folio

    Le Chameau Bleu sur Un long dimanche de fiancailles de Sebastien Japrisot

    Suite à la lecture de mon 1er roman du même auteur, « la course du lièvre à travers les champs », j’avais acheté lors de la fête du livre à Toulon ce roman à 13 ans, avec une dédicace adorable de l’auteur. Je ne sais pas pourquoi j’ai attendu m’a fallu attendre 29 ans avant de le lire.
    Un vrai...
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    Suite à la lecture de mon 1er roman du même auteur, « la course du lièvre à travers les champs », j’avais acheté lors de la fête du livre à Toulon ce roman à 13 ans, avec une dédicace adorable de l’auteur. Je ne sais pas pourquoi j’ai attendu m’a fallu attendre 29 ans avant de le lire.
    Un vrai plaisir et un style qui donne toute son ampleur aux personnages et à l’histoire.

    On suit la quête de Mathilde dans la France au lendemain de la Grande Guerre pour retrouver son fiancé et découvrir ce qui s’est vraiment déroulé lors de ses derniers jours à Bingo Crépuscule. Un lieu qui ressemble au titre d’un poème à l’image du titre romanesque.
    Mais il ne faut pas s’y fier… Mathilde ne ressemble pas aux héroïnes romantiques surannées. Bien ancrée dans sa trottinette et obstinée, elle va mener son enquête dans toute la France, et venir à bout des incohérences et mystères qui entourent la disparation de ces 5 soldats condamnés absurdement en pleine guerre.

    Il y a une galerie de personnages impressionnants et aussi sémillants les uns que les autres grâce au style de l’auteur assez canaille et parfois cru mais qui rend l’histoire aussi fringante. Tous les personnages sont soignés et ont une véritable identité avec la moindre de leur réplique.

    C’est à mi-chemin entre un polar et un drame romantique, on a envie de savoir tout en souhaitant continuer le voyage avec Mathilde.