En parcourant mes articles sur mon blog, on peut constater que je ne lis que très peu de littérature allemande. Mais s’il y a bien un auteur que j’aime et en particulier, en littérature noire, c’est bien Sebastian Fitzek.
Tout d’abord, car Sebastian Fitzek est très doué pour distiller des ambiances lourdes, des atmosphères très particulières. Rentrer dans l’un de ses thrillers, c’est pénétrer dans un univers à part entière.
Ensuite, car le style d’écriture de cet auteur est hyper prenant., optant pour des chapitres courts et incisifs. Il est quasi impossible de lâcher le livre avant de connaître la suite de l’intrigue. Même si on se fixe un certain nombre de chapitres avant de faire autre chose, c’est quasi-mission impossible de s’y tenir car on se contente d’en parcourir encore un ou deux petits pour finalement, abandonner toutes ses résolutions !
J’ai beaucoup aimé le personnage du détective, Alexander Zorbach, qui mène l’enquête sur la disparition d’une jeune fille et dont le seul indice à disposition est sa playlist musicale autour de 15 chansons.
Franchement, j’ai trouvé cela original. Malgré mes nombreuses lectures annuelles, c’était la première fois que la musique prenait autant de place dans un thriller que je lisais. Chaque chanson apporte une clé dans la résolution de l’enquête et elles ont été sacrément réfléchies. Ce thriller est assimilable à un puzzle de 1.000 pièces, où chaque pièce a sa propre place mais encore faut-il bien la disposer…
Et même si le livre compte presque 400 pages, le lecteur ne s’ennuie ou ne se tourne les pouces à aucun moment. Il est immersif au possible, on vit l’enquête, on frémit quant au sort qui sera réservé à la disparue, à l’attente insoutenable de ses proches.
Bref, c’est encore une réussite pour Sebastian Fitzek qui m’aura tant séduite par la forme du livre et l’omniprésence de cette fameuse playlist que par la construction de l’enquête en elle-même où il n’y a aucun temps mort rien qu’une bonne dose de suspens.
La jeune Feline Jagow, 15 ans a disparu sur le chemin de l''école. Les voyants sont aux rouges pour l'inspecteur Alexander Zorbach qui penche pour un enlèvement, aucune demande de rançon n'a été faite à la famille qui est plutôt modeste. La seule piste est celle de la playlist de la jeune fille qui se trouve sur sa montre connectée et qui a été modifiée peu de temps avant sa disparition. Ce n'est pas le premier roman qui joue avec la possibilité d'écouter des chansons en lien avec l'intrigue. Il suffit de scanné le code en quatrième de couverture pour entrer directement dans le monde musical de Feline. J'ai bien aimé la combinaison de la liste de lecture et de l'intrigue qui ajoute une touche unique à l'histoire et rend la lecture encore plus immersive. Bien entendu attendez vous à une playlist d'une heure trente environ, avec des titres en allemand, c'est la nationalité de notre écrivain après tout. Les points de vue sont alternés et la narration est partagée entre notre enquêteur Alexander Jagow et Alina Gregoriev, une psychothérapeute aveugle avec laquelle il a déjà travaillé. Les chapitres sont courts et donnent le rythme à ce thriller psychologique qui ne manque pas de rebondissements et de belles montées en tension. La lecture devient vite addictive car on veut savoir ce qui est advenu de Feline. L'art et la manière de l'auteur de mixer indices et écoute musicale font que les soupçons se portent sur tous et bien malin qui trouvera la solution. Le ravisseur est le vrai méchant de l'histoire, il est intelligent, sadique et manipulateur. Il a su créer une énigme redoutable qui nous confronte à la noirceur de l'être humain. C'est machiavélique et une course contre la montre est engagée. Un dernier avertissement pour le contenu violent qui ne devrait pas gêner les amateurs du genre. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/05/10/39865990.html
Ses chansons préférées
Je remercie chaleureusement NetGalley et les éditions de l’Archipel de l’envoi de ce thriller, troisième tome de la série consacrée par Sebastian Fitzek à Alexander Zorbach.
Feline, une jeune adolescente, a disparu mystérieusement. Ses parents Thomas et Emilia sont persuadés qu’elle n’a pas fugué mais qu’elle est tombée entre les mains d’un prédateur. Une théorie qui se confirme un matin lorsque le père de Feline remarque une camionnette garée devant chez lui : en s’approchant, il voit que la porte est ouverte. A l’intérieur, sa fille, menottée mais en vie. Il lui suffit d’appeler la police et le cauchemar s’achèvera. Pourtant, Thomas fait demi-tour, laisse Feline et rentre chez lui sans dire un mot à sa femme et sombre dans le désespoir … Emilia décide d’agir et contacte Alexander Zorbach (voir Le voleur de regards et le Chasseur de regards) afin qu’il tente de retrouver Feline. Mais Zorbach se prépare à entrer en prison (voir les épisodes précédents !), il n’a pas de temps à consacrer à une enquête… Mais chassez le naturel… Zorbach a 48 heures chrono pour déjouer –à nouveau- un piège machiavélique dont l’enjeu est encore la vie d’une jeune fille. Il va découvrir que Feline a été soignée par Alina qui lui avait fait cadeau d’une montre lecteur MP3. Contre toute attente, cette montre semble toujours connectée : pourrait-elle conduire au lieu de détention de Feline ? Alina remarque que les chansons qu’elle avait téléchargé pour Feline ont été modifiées : par qui ? S’agirait-il d’un message dissimulé ?
On prend les mêmes et on recommence ! Zorbach, Alina, des psychopathes, un jeu macabre…
Le suspens est toujours au rendez-vous, l’intrigue est bien construite mais voilà, je suis un peu lassée de cette ambiance glauque… (comme j’ai lu les trois volets de la série à la suite, j’ai eu un peu l’impression de relire la même histoire). Il est temps pour moi de passer à un autre genre de lecture.
#Playlist #NetGalleyFrance
Playlist
Quel plaisir de retrouver Alexander Zorbach, ancien flic et, la psychothérapeute aveugle Alina Gregoriev.
Tous deux, bien amochés par la vie, ils ont coupé toutes relations, d’autant qu’Alexander va purger une peine de prison pour meurtre.
Mais le kidnapping d’une adolescente, va les réunir quelques jours de nouveau.
C’est noir, comme toujours, désespéré mais la vraie « trouvaille » de ce thriller est cette playlist, qui va rythmer l’enquête et permettre de plonger nos héros dans un passé qu’ils auraient voulu oublier.
Ils ont très peu de temps, c’est haletant, addictif et nul doute, que nous les retrouverons.
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