Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Robert Goddard

Robert Goddard
Robert Goddard a publié vingt et un romans depuis 1986. Longtemps souterraine, son oeuvre vient d'être redécouverte en Angleterre et aux États-Unis, où elle connaît un succès sans précédent. Après Par un matin d'automne (2010) et Heather Mallender a disparu (2012), Le Secret d'Edwin Strafford, pu... Voir plus
Robert Goddard a publié vingt et un romans depuis 1986. Longtemps souterraine, son oeuvre vient d'être redécouverte en Angleterre et aux États-Unis, où elle connaît un succès sans précédent. Après Par un matin d'automne (2010) et Heather Mallender a disparu (2012), Le Secret d'Edwin Strafford, publié une première fois par Belfond en 1992 sous le titre Les Voies du bonheur, est le troisième ouvrage de Robert Goddard à paraître chez Sonatine Éditions.

Avis sur cet auteur (78)

  • add_box
    Couverture du livre « Les dernières pages » de Robert Goddard aux éditions Sonatine

    Calimero29 sur Les dernières pages de Robert Goddard

    Au printemps 1965, Wassim Zarbi et Nadir Laloul, algériens du FLN assassinent un proche conseiller de De Gaulle avec l'aide de Nigel, un anglais, choqué par la répression terrible à Paris, en 1961, contre une manifestation d'Algériens. Ils assassinent également Hariett, la compagne de Nigel, qui...
    Voir plus

    Au printemps 1965, Wassim Zarbi et Nadir Laloul, algériens du FLN assassinent un proche conseiller de De Gaulle avec l'aide de Nigel, un anglais, choqué par la répression terrible à Paris, en 1961, contre une manifestation d'Algériens. Ils assassinent également Hariett, la compagne de Nigel, qui voulait tout raconter à la police.
    Nous voici en 2020 alternativement en Grande-Bretagne, à Alger et à Paris; Stephen, le frère d'Hariett cherche toujours à venger la mort de sa sœur; la fille de Nigel ne sait quoi faire de la confession sur les évènements de 1965 écrite par son père, abattu à Alger en 1994, qui la met en danger. Les services secrets et la police algériens recherchent également Zarbi, qui vient de quitter illégalement le territoire algérien après 20 ans de prison pour détournement de fonds et Laloul qui s'est enfui en 1999 avec l'argent détourné de la compagnie pétrolière qu'il dirigeait.
    J'avoue que j'ai été un peu perdue parmi tous ces personnages, au milieu de services secrets machiavéliques : qui travaille pour qui, qui trahit qui, qui a tué qui, qui se venge de qui. Ce fut un chouïa compliqué pour que j'apprécie totalement ce roman. Par ailleurs, les mêmes faits sont répétés sous différentes formes, à plusieurs reprises ce qui minore le plaisir de lecture.
    En revanche, j'ai beaucoup aimé le contexte historique fort bien documenté, vu par un auteur britannique dont la critique de l'Algérie mais aussi de la France est sévère. Il s'attarde peu sur l'Indépendance en 1962 mais plutôt sur les années qui ont suivi avec le coup d'état contre Ben Bella en 1965, sur la corruption, sur le partage du gâteau pétrolier, sur la décennie noire des années 90 avec les massacres d'Algériens par d'autres Algériens; le tableau qui est brossé est particulièrement sinistre. Celui qui est fait de la France n'est guère mieux : le bain de sang de la manifestation des Algériens à Paris en 1961, les manœuvres du pouvoir pour garder une main-mise sur les ressources algériennes, les tentatives de déstabilisation. Et enfin, les manœuvres, les assassinats, les complots menés par les services secrets des deux pays qui n'ont rien à envier l'un à l'autre..
    C'était ma première rencontre avec Robert Goddard et ce ne sera pas la dernière, ne souhaitant pas rester sur une impression mitigée.

  • add_box
    Couverture du livre « Les dernières pages » de Robert Goddard aux éditions Sonatine

    Chantal YVENOU sur Les dernières pages de Robert Goddard

    La disparition mystérieuse d’une jeune anglaise, en 1961, peu après le drame de la répression sanglante des Algériens à Paris, n’est pas tombée dans l’oubli. D’autant qu’un témoignage écrit circule, risquant de mettre à jour les crimes de membres du FLN Wassim et Zarbi et l’implication du...
    Voir plus

    La disparition mystérieuse d’une jeune anglaise, en 1961, peu après le drame de la répression sanglante des Algériens à Paris, n’est pas tombée dans l’oubli. D’autant qu’un témoignage écrit circule, risquant de mettre à jour les crimes de membres du FLN Wassim et Zarbi et l’implication du gouvernement français dans l’histoire. Sur la trace des deux opportunistes assassins, le commissaire Taleb et Hidouchi des services secrets unissent leurs désaccords pour élucider l’affaire. Tout l’enjeu pour les différents protagonistes est de mettre la main sur ce témoignage et d’en authentifier la source, à savoir Nigel Darby, le fiancé de la jeune femme disparue.


    Enquête passionnante, qui mêle en une ronde infernale passé et présent, récit historique et fiction, à la limite parfois du vertige !

    Robert Goddard analyse avec une grande pertinence cette période trouble de la politique française, et le rôle peu glorieux du gouvernement de l’époque dans ce qui a mis plusieurs décennies pour que l’on daigne substituer le mot guerre à celui d’événements.

    Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour ce roman très apprécié.

    456 pages sonatine 12 octobre 2023
    Masse critique Babelio
    Traducteurs : Jean et Claude Demanuelli

  • add_box
    Couverture du livre « Les mystères d'Avebury » de Robert Goddard aux éditions Sonatine

    HEIM sur Les mystères d'Avebury de Robert Goddard

    Une lecture avec au final un avis mitigé. Tous les ingrédients sont là au départ pour proposer une intrigue intéressante voire captivante, avec apparemment une double narration entre les événements tragiques de 1981 puis la reprise de l'enquête 23 ans plus tard.

    La lecture est dense avec de...
    Voir plus

    Une lecture avec au final un avis mitigé. Tous les ingrédients sont là au départ pour proposer une intrigue intéressante voire captivante, avec apparemment une double narration entre les événements tragiques de 1981 puis la reprise de l'enquête 23 ans plus tard.

    La lecture est dense avec de multiples personnages qui semblent avoir un lien direct ou indirect avec les événements. Le duo d'enquêteur, l'un policier à la retraite mais chargé de l'affaire aux moments des faits et l'autre un des témoins directs de la tragédie, vont aller à la rencontre des différents protagonistes de l'époque pour résoudre ce mystère.

    Simplement, à un moment donné les 450 pages de lecture prennent le pas et le lecteur commence à se demander s'il va arriver à la fin. La partie historique sur les manuscrits d'un mystérieux polémiste du XVIIIème siècle apporte un peu de confusion et ne sert pas la narration favorablement.

    Le final est plutôt une déception en se disant "Tout ça pour ça".
    Il reste que c'est bien écrit mais ce livre reste loin du sublime "Par un matin d'automne" du même auteur.

  • add_box
    Couverture du livre « La croisière Charnwood » de Robert Goddard aux éditions Sonatine

    Salix_alba sur La croisière Charnwood de Robert Goddard

    Sur le fond de la crise de 1929 – la grande dépression –, « Robert Goddard », avec sa quête inextinguible pour relater les faits historiques, nous entraîne dans cette sombre période, avec une chasse d’un complot international. Mêlés à cette machination, les principaux personnages seront...
    Voir plus

    Sur le fond de la crise de 1929 – la grande dépression –, « Robert Goddard », avec sa quête inextinguible pour relater les faits historiques, nous entraîne dans cette sombre période, avec une chasse d’un complot international. Mêlés à cette machination, les principaux personnages seront ballottés dans les tourments de la vie conflictuelle et financière : Diana Charnwood une belle et riche héritière de l’immense empire financier de son père, ainsi que deux charmants escrocs : Guy Horton et Max Wingate, deux hommes amis de longues dates, dont la seule préoccupation consiste à la conquête de la richesse plutôt que celle de la beauté.

    1931, nos deux amis quittent précipitamment les U.S.A. à bord d’un paquebot l’Empress of Britain, et tombent sous le charme de mademoiselle Charnwood ; dont Wingate va devenir le chevalier servant, se trouvant ainsi bien content d’obtenir – grâce à son entregent – la fortune de sa cible. Mais tel est pris qui croyait prendre ; et c’est lui qui tombe dans les rets de cette divine créature ; dont le destin choisi une autre route que celle prévue ; en effet, le meurtre d’un personnage important sera le révélateur de la face cachée, de magnats et autres richissimes financiers de cette époque et surtout entraînera une situation cauchemardesque et dangereuse pour nos protagonistes.

    De tout temps, et surtout dans un paysage de crise mondiale, la strate des capitalistes, n’obère pas la voracité du besoin impérieux de s’enrichir quelque qu’en soit le prix. Que représente la vie humaine, si ce n’est un outil de production, et effectivement, un complot de portée internationale, doté d’une politique de déstabilisation de l’économie pendant la Grande Guerre représente l’objectif d’une mystérieuse organisation ; dans lequel nos personnages vont naviguer, avec de multiples rebondissements, de pièges et surtout baigner dans le lac de l’incertitude de leur choix et de la certitude de la dangerosité de leur avenir.

    Certes, la guerre depuis toujours, se targue de générer des milliardaires mais surtout des veuves. Bref une meute d’imbéciles cupides obnubilés de s’enrichir.

    Un roman doté d’un profond travail de recherche – proche de la vérité ? –, et d’une énigme qui requière une attention soutenue pour ne pas se perdre dans les arcanes historiques. Seul l’épilogue conventionnel me laisse un goût d’incomplétude.