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Rebecca Lighieri

Rebecca Lighieri
C'est le deuxième roman qu'Emmanuelle Bayamack-Tam, après Husbands, nous confie sous le nom de Rébecca Lighieri. Elle est tout à fait d'accord pour que son identité soit révélée. Elle tient cependant à différencier ainsi ses deux manières, la manière poétique et romanesque et la manière thriller. Voir plus
C'est le deuxième roman qu'Emmanuelle Bayamack-Tam, après Husbands, nous confie sous le nom de Rébecca Lighieri. Elle est tout à fait d'accord pour que son identité soit révélée. Elle tient cependant à différencier ainsi ses deux manières, la manière poétique et romanesque et la manière thriller.

Avis sur cet auteur (44)

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    Couverture du livre « Les garçons de l'été » de Rebecca Lighieri aux éditions P.o.l

    Little Lecteur sur Les garçons de l'été de Rebecca Lighieri

    Mylène est la mère de deux garçons parfaits, deux demi-dieux, surfeurs de surcroit, capables de chevaucher les flots à l’image de Poséidon. C’est en tout cas l’image qu’elle s’en fait, sans que personne ne vienne la détromper, certainement pas son mari Jérôme.
    Thadée et Zachée. La perfection...
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    Mylène est la mère de deux garçons parfaits, deux demi-dieux, surfeurs de surcroit, capables de chevaucher les flots à l’image de Poséidon. C’est en tout cas l’image qu’elle s’en fait, sans que personne ne vienne la détromper, certainement pas son mari Jérôme.
    Thadée et Zachée. La perfection faite hommes. Jusqu’au jour de l’accident.
    Attaqué par un requin, le magnifique Thadée perd une jambe. Ébranlée par le drame, la famille vacille et les masques tombent.

    J’aimais Emmanuelle Bayamack-Tam, et je peux dire que je l’adore sous le pseudo de Rebecca Lighieri. On retrouve l’écriture crue, presque brutale, de l’autrice dans cette tragédie moderne où chaque protagoniste nous livre une facette de l’histoire.
    Ce roman, jouant sur les ressorts du thriller psychologique, est totalement addictif. Rebecca/Emmanuelle maîtrise l’art de compromettre ses personnages et d’en révéler tous les vices.
    L’histoire est fascinante, l’effet saisissant.
    Les yeux se salissent à la lecture de certains passages, c’est dérangeant et pourtant palpitant.
    A lire d’une traite.

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    Couverture du livre « Il est des hommes qui se perdront toujours » de Rebecca Lighieri aux éditions P.o.l

    Eva Tu vas t'abîmer les yeux sur Il est des hommes qui se perdront toujours de Rebecca Lighieri

    C’est avec « Il est des hommes qui se perdront toujours », dernier roman de Rebecca Lighieri que je découvre cette autrice, dont je n’ai pas non plus lu les livres écrits sous le nom d’Emmanuelle Bayamack-Tam.

    Karel, le narrateur, Hendricka et Mohand sont les trois enfants d’un Belge et d’une...
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    C’est avec « Il est des hommes qui se perdront toujours », dernier roman de Rebecca Lighieri que je découvre cette autrice, dont je n’ai pas non plus lu les livres écrits sous le nom d’Emmanuelle Bayamack-Tam.

    Karel, le narrateur, Hendricka et Mohand sont les trois enfants d’un Belge et d’une Kabyle, qui grandissent dans une cité HLM de Marseille. Les deux aînés sont d’une beauté spectaculaire avec leur teint mat et leurs yeux clairs et le père, un homme méchant, violent, qui vit de petits trafics, les traîne dans des castings. Quant au petit dernier, il est victime de plusieurs malformations et problèmes médicaux qui lui valent le mépris du père et la sollicitude de la mère, une femme plutôt gentille, mais qui vit sous la coupe de son mari, et qui, comme lui, est héroïnomane. La fratrie passe le plus de temps possible hors de l appartement, et trouvent refuge à quelques centaines de mètres de la cité, dans le campement des gitans, dans une famille qui a des enfants de leur âge, qui deviennent leurs plus proches amis.

    Ce roman noir a été une vraie bonne surprise. J’ai trouvé l’écriture très addictive et cinématographique, et je me suis vraiment attachée aux personnages et à leur quotidien, à tel point qu’ils me manquaient quand je reposais le livre. Le récit est évidemment très sombre, il y a de la violence, des parents maltraitants, négligents et toxiques, mais il y a aussi beaucoup de lumière : soleil de Marseille, histoire d’amour entre Karel et Shayenne, fratrie soudée, résiliente et décidée à s’en sortir à tout prix… les personnages secondaires qui gravitent autour du narrateur sont également vraiment réussis, que ce soit les habitants du quartier ou la famille gitane. Et même s’il y a parfois des baisses de régime dans ce roman très riche, le tout forme une histoire passionnante, dans une atmosphère estivale rythmée par les chansons des années 80 et 90, de Richard Cocciante à Michael Jackson, en passant par IAM.

    Une belle surprise, qui me donne envie de découvrir le reste de l’œuvre de Rebecca Lighieri / Emmanuelle Baymack-Tam.

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    Couverture du livre « Les garçons de l'été » de Rebecca Lighieri aux éditions P.o.l

    Fanny C. sur Les garçons de l'été de Rebecca Lighieri

    Avis mitigé sur ce livre de Rebecca Lighieri, l'outrance dans tout nuit à la qualité du récit ou il faut lire ce roman à l'aune des textes bibliques sur Abel et Caïn et des tragédies grecques car le lecteur est confronté à un personnage d'une grande perversion qui dans sa monstruosité ,pour des...
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    Avis mitigé sur ce livre de Rebecca Lighieri, l'outrance dans tout nuit à la qualité du récit ou il faut lire ce roman à l'aune des textes bibliques sur Abel et Caïn et des tragédies grecques car le lecteur est confronté à un personnage d'une grande perversion qui dans sa monstruosité ,pour des raisons complexes dont la jalousie ,commet le pire.Thadee et Zachee deux frères aux prénoms christiques sont passionnés de surf , Zachee étudiant en médecine , admiratif de son frère,est l'image de la pureté, Thadee le préféré de sa mère Mylène est un imposteur qui s'invente une vie .L'auteur caricature la famille des deux frères comme elle caricature aussi celle de Cindy , la petite amie de Zachee.
    L'intrigue pleine de rebondissements ( le lecteur à le sentiment d’un remplissage de pages)nous conduit des spots de surf de la Réunion à ceux de la côte basque puis au Portugal.Le malheur est à l’affût…

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    Couverture du livre « Il est des hommes qui se perdront toujours » de Rebecca Lighieri aux éditions P.o.l

    Miss K Paris sur Il est des hommes qui se perdront toujours de Rebecca Lighieri

    Ce roman pourrait être la chronique d’une famille sous emprise et comment s’en échapper ?

    L’emprise d’un père aussi sombre que cruel. Il traîne ses deux aînés, Karel le narrateur et Hendricka sa sœur, tous les deux d’une beauté sans nom, de casting en casting espérant vainement qu’ils...
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    Ce roman pourrait être la chronique d’une famille sous emprise et comment s’en échapper ?

    L’emprise d’un père aussi sombre que cruel. Il traîne ses deux aînés, Karel le narrateur et Hendricka sa sœur, tous les deux d’une beauté sans nom, de casting en casting espérant vainement qu’ils deviennent suffisamment célèbres pour vivre sur les revenus de ses rejetons. Quant au plus jeune, Mohand, porteur de plusieurs malformations, au mieux il l’ignore, au pire il le violente à un point absolument inimaginable. Le plus souvent, cet homme, que ses enfants n’arriveront jamais à appeler papa, passe son temps à leur hurler dessus, à les dévaloriser, à leur tenir des propos orduriers qui les terrorisent. Les scènes de violence parentale sont juste terribles et insupportables.

    Leur mère subit aussi les affres de cet homme ignoble mais laisse faire. Elle aura parfois été « joyeuse, un peu folle, attentive et tendre » mais la plupart du temps elle fut « muette, lointaine, retirée en elle-même ».

    Dans cette cité très défavorisée de Marseille, ces trois enfants se débrouillent seuls. Ils vont traîner chez les gitans d’à côté chez qui ils trouvent un semblant de famille, de solidarité et d’amour.

    Par les mots de Karel, on les voit grandir, évoluer, partir, s’extirper de ce domicile familial abhorré. Ils apprennent à vivre malgré tout. Karel exprime le sentiment d’avoir, telle une épée de Damoclès au-dessus de la tête, inscrit dans ses gènes la violence de son géniteur.

    C’est parfois insoutenable mais on poursuit notre lecture malgré tout, happé par une écriture déchaînée mais parfaitement maîtrisée pour illustrer à la fois la violence et les états d’âme de ces enfants martyrs. Le tiraillement de Karel entre cet héritage paternel et l’aspiration à une vie normale est magistralement décrit.

    Beaucoup de justesse et de délicatesse (oui vous avez bien lu, un peu comme la douceur dans un monde de brutes !) pour décrire cet univers sombre (sans être glauque).

    Remarquable !