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Islande, année 1986. Un jeune journaliste se lance à la recherche de Lana, disparue depuis 30 ans un soir d'août.
Elle devait quitter son job d'été sur l'île de Videy, mais elle n'a jamais donné signe de vie depuis.
J'ai aimé suivre Valur le jeune journaliste qui n'arrive pas à faire parler les témoins mais qui reçoit des indices d'une source anonyme.
J'ai aimé que sa sœur Sunna reprenne le flambeau.
J'ai aimé me promener dans les rues de la capitale dans les années 80.
Un roman qui ne renouvèlera pas le genre mais qui se laisse bien lire.
L'image que je retiendrai :
Celle de la nuit qui arrive très tôt en automne.
J’ai énormément aimé la plume de l’auteur, d’ailleurs j’ai dévoré ce roman en une journée. C’est hyper fluide, ça rend la lecture tellement facile, en plus les chapitres sont courts (et ça, j’adore !).
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L’ambiance étouffante, suspecte du village m’a beaucoup plus aussi, et c’est ce qui m’a en quelque sorte tenu en haleine durant cette lecture.
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Mais, je dois dire que mon avis est assez partagé sur ce livre. En fait, je m’attendais à ce qu’il y ait une enquête à un moment dans l’histoire, sauf que… pas du tout ! Il y a une mort suspecte et surprenante vers le milieu du livre, mais ça ne semble inquiéter personne
Dix âmes, pas plus de Ragnar Jonasson, traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün, Éditions de la Martinière, 2022.
Après une première incursion chez Ragnar Jonasson avec À qui la faute et un ressenti très mitigé, voire une déception, je m’étais promis de revenir vers cet auteur islandais pour invalider (ou pas) cette première impression…
Una, une jeune femme mal dans sa vie accepte un poste d’enseignante auprès de deux fillettes dans le minuscule village de Skálar, un des endroits les plus isolés d’Islande où vivent seulement dix personnes. Si Una pensait rompre avec la monotonie de sa vie, elle est très vite déçue : les autochtones ne sont pas vraiment accueillants, la météo hivernale est déplorable et la maison où elle loge semble hantée…
Un huis-clos, une mort suspecte, le ou la coupable figurant forcément parmi les habitants…
Une micro-société au fonctionnement très particulier.
Des profils prédestinés dans un décor propice aux évènements peu naturels.
Toute une atmosphère faite de silence, de ténèbres, de froidure…
Deux niveaux narratifs dont nous ne comprendront le rapport que tardivement dans le récit. Des passages en italique plaqués, sans aucun lien apparent avec l’intrigue…
Même si j’ai davantage apprécié ce roman, j’ai toujours du mal à m’attacher aux personnages créés par Ragnar Jonasson, plus dysfonctionnels les uns que les autres. Ainsi, même si je reconnais que le personnage de l’héroïne, Una, est complexe, son comportement m’a aussi tapé sur les nerfs à cause de son alcoolisme peut-être, mais pas seulement.
J’avais toujours, au fil de ma lecture une impression d’inachevé.
Le dénouement ne m’a pas vraiment surprise…
Pas sûr que je prolonge ma découverte de cet auteur…
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