Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Philip K. Dick

Philip K. Dick

Philip K. DICK (1928-1982), écrivain américain de science-fiction est l'auteur des plus célèbres romans SF du monde : Do Androids Dream of Electric Sheep?, Le Maître du Haut-Château et Ubik. Souffrant de paranoïa et accro aux médicaments, il écrit des livres qui sont devenus des classiques de la ...

Voir plus

Philip K. DICK (1928-1982), écrivain américain de science-fiction est l'auteur des plus célèbres romans SF du monde : Do Androids Dream of Electric Sheep?, Le Maître du Haut-Château et Ubik. Souffrant de paranoïa et accro aux médicaments, il écrit des livres qui sont devenus des classiques de la littérature SF. Artiste maudit à ses débuts, ce n'est qu'après sa mort, quelques jours avant la sortie du film Blade Runner, qu'il entre dans la légende.

Avis sur cet auteur (36)

  • add_box
    Couverture du livre « Docteur bloodmoney » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Bernard Viallet sur Docteur bloodmoney de Philip K. Dick

    Sur la rue principale d’une petite ville de l’Amérique profonde, Fergesson, revendeur de postes de télé, remonte les bretelles à Stuart McConchie, son employé black, à qui il reproche de trop rêvasser, appuyé sur son balai. Il vient aussi d’embaucher un nouveau réparateur, un certain Hoppy...
    Voir plus

    Sur la rue principale d’une petite ville de l’Amérique profonde, Fergesson, revendeur de postes de télé, remonte les bretelles à Stuart McConchie, son employé black, à qui il reproche de trop rêvasser, appuyé sur son balai. Il vient aussi d’embaucher un nouveau réparateur, un certain Hoppy Harrington dépourvu de bras et de jambes et se déplaçant dans une caisse à roulettes, mais pourvu de prothèses électroniques lui permettant de très bien se débrouiller. De l’autre côté de la rue, le docteur Stockstill, psychiatre, est en pleine consultation avec un patient qui se présente sous le nom de monsieur Tree et ne supporte plus les regards et les commentaires des gens sur les imperfections de son visage irradié ni sur l’impression qu’ils lisent dans ses pensées. En réalité, il s’appelle Bloodmoney ou Bluthgeld et traine derrière lui l’insupportable culpabilité d’avoir à lui seul déclenché quelques années plus tôt une catastrophe nucléaire qui a renvoyé l’humanité des années en arrière, donné des pouvoirs bizarres à certains individus et fait muter des animaux au point d’en faire parler certains. Si les rescapés mangent parfois du rat et n’ont plus d’électricité, ils arrivent quand même à capter les émissions radios diffusées depuis un satellite bloqué en orbite au-dessus de la terre alors qu’il devait emporter un couple d’astronautes sur Mars pour y établir une colonie.
    « Docteur Bloodmoney » est un roman de science-fiction post-apocalytique qui a malheureusement assez mal vieilli. Le lecteur se retrouve à suivre quelques personnages improbables comme cette petite fille qui croit avoir son frère à l’intérieur de son ventre, ce handicapé, victime du drame de la Thalidomide sans aucun doute, qui, d’homme à tout faire bienveillant, se transforme peu à peu en démiurge de plus en plus inquiétant, sans parler de Tree qui croit avoir déclenché la catastrophe finale. Tous ont plus ou moins un grain, mais cela n’est pas le plus gênant. Dès le début, l’histoire est assez longue à se mettre en place. Et après un démarrage plutôt poussif et quelques incidents et tribulations diverses comme la liquidation à distance de Bloodmoney par Hoppy, on se retrouve avec une fin ouverte, sans développement d’une véritable intrigue bien construite, sans retournement, sans chute surprenante, juste avec la vie qui continue presque comme avant dans cette petite rue d’une petite ville pleine de petites gens qui mènent leur petite vie presque comme si rien ne s’était passé. En dehors de quelques trouvailles amusantes ou fulgurances abracadabrantesques de-ci de-là, vraiment pas le meilleur opus du génial Philip K. Dick.

  • add_box
    Couverture du livre « À rebrousse-temps » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Philfff sur À rebrousse-temps de Philip K. Dick

    Ah K.Dick nous étonne toujours ! Et voilà que le temps fait demi tour ! on rajeunit, on régurgite nos aliments, on efface les livres et les morts se reconstituent et reviennent à la vie ! J'ai noté au passage quelques inventions de DIck qui ont été repris par la suite par d'autres romanciers. et...
    Voir plus

    Ah K.Dick nous étonne toujours ! Et voilà que le temps fait demi tour ! on rajeunit, on régurgite nos aliments, on efface les livres et les morts se reconstituent et reviennent à la vie ! J'ai noté au passage quelques inventions de DIck qui ont été repris par la suite par d'autres romanciers. et une aventure dans tout ça aussi invraisemblable, ! ça tient à peine debout et pourtant on le lit jusqu'au bout. C'est ça du Philip K.Dick.

  • add_box
    Couverture du livre « Les chaînes de l'avenir » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Bernard Viallet sur Les chaînes de l'avenir de Philip K. Dick

    Irma, Louis, Franck et quatre autres humains doivent vivre reclus dans une bulle boueuse et spongieuse appelée « Le Refuge ». Ils sont considérés comme des mutants supérieurs. Personne ne les oblige à rester là. Mais ils savent que s’ils quittent l’endroit, il leur sera impossible de survivre à...
    Voir plus

    Irma, Louis, Franck et quatre autres humains doivent vivre reclus dans une bulle boueuse et spongieuse appelée « Le Refuge ». Ils sont considérés comme des mutants supérieurs. Personne ne les oblige à rester là. Mais ils savent que s’ils quittent l’endroit, il leur sera impossible de survivre à l’extérieur car leurs organismes sont trop faibles pour résister aux conditions de vie réelles. Un certain Floyd Jones qui prétend être en train de revivre une année d’une vie qu’il a déjà vécue fait des prédictions devant quelques badauds dans une foire. Il annonce à Cussick, agent des services secrets de la Polsec, la montée au pouvoir du chef du parti nationaliste. Floyd ayant de nombreux disciples et représentant un danger pour le pouvoir est vite jeté en prison. Pourtant, un grave danger menace la Terre, une invasion de « Dériveurs », sortes de protozoaires venus de quelque part dans l’espace, ressemblant à des poulpes ou à des méduses, mous, lents et sans véritable conscience ni consistance, mais terriblement dangereux quand même car capables de limiter les voyages spatiaux.
    « Les chaines de l’avenir » est un roman de science-fiction du grand Philip K. Dick, publié en version française en 1976, mais écrit en 1954 et paru aux Etats-Unis en 1956. Le lecteur découvrira une œuvre de jeunesse avec toutes ses faiblesses mais aussi quelque chose de très daté et qui semble mal supporter l’épreuve du temps. À cette époque, le monde venait juste de découvrir avec les bombes nucléaires lancées sur Hiroshima et Nagasaki, la possibilité pour l’homme de complètement détruire son environnement. Ce fut un épisode charnière pour la science-fiction à l’origine optimiste et faisant une confiance aveugle dans la science et le progrès qui découvrait soudain l’éventualité d’un futur beaucoup moins réjouissant et abandonnait toute naïveté. Dans cet ouvrage, Dick ne se montre visionnaire que pour avoir pressenti la nécessité du transhumanisme. Les humains même entrainés ne pouvant s’adapter aux conditions de vie d’une autre planète, il imagine qu’on pourra améliorer leurs capacités physiques en créant des êtres adaptés dès la conception comme ce bébé au génome trafiqué doté de mains et de pattes palmées ainsi que de narines pouvant se fermer à volonté. En dehors de ça, rien de bien original, juste une intrigue sans grande consistance, des situations assez mal développées et des personnages assez peu intéressants. Pas du tout le meilleur de Dick. Lu juste par curiosité pour la genèse d’une œuvre littéraire foisonnante et hors du commun.

  • add_box
    Couverture du livre « Ubik » de Philip K. Dick aux éditions 10/18

    Val et ses lectures sur Ubik de Philip K. Dick

    J’ai fait récemment de belles découvertes en littérature américaine (Sidérations, True Story, Ohio, …). Afin de ne pas m’arrêter en si bon chemin, je me suis empressée de questionner le célèbre moteur de recherche afin qu’il m’informe sur « les meilleurs romans américains ». Il m’a bien sûr...
    Voir plus

    J’ai fait récemment de belles découvertes en littérature américaine (Sidérations, True Story, Ohio, …). Afin de ne pas m’arrêter en si bon chemin, je me suis empressée de questionner le célèbre moteur de recherche afin qu’il m’informe sur « les meilleurs romans américains ». Il m’a bien sûr sorti des titres connus de grands noms comme Irving, Fitzgerald, Hemingway, Kerouac, Capote, Steinbeck, pour ne citer qu’eux et puis ce roman « Ubik » que je ne connaissais pas et qui a retenu mon attention. J’apprécie la science-fiction au cinéma alors pourquoi ne pas tenter l’expérience littéraire ? A force de toujours se diriger vers le même genre de lecture, on éprouve parfois une certaine lassitude injuste envers soi-même et envers les auteurs.
    Il y a quelques jours, j’ai vu passer sur les réseaux cette nouvelle traduction avec cette magnifique couverture, il ne m’en a pas fallu plus pour sauter sur l’occasion de lire ce roman écrit en 1966 et publié pour la première fois en 1969.
    1992. Bienvenue dans cette ère futuriste ultracapitaliste où même la porte de votre domicile ou de votre réfrigérateur exige un paiement pour s’ouvrir, où les personnes mortes sont cryogénisées et ressuscitées en semi-vie et où certaines personnes ont développé des pouvoirs psioniques : les précogs voient l’avenir, les psis peuvent modifier les perceptions humaines et les télépathes lisent dans les pensées.
    Ces pouvoirs sont utilisés dans l’espionnage industriel. Dans ce domaine, deux grosses sociétés s’opposent : Hollis dirige une société de psis et Runciter une agence d’inertiels (capables de neutraliser les pouvoirs psioniques).
    Joe Chip est testeur de champ psi chez Runciter. Cette agence est engagée par une représentante d’une grosse société qui ne souhaite pas dévoiler son identité. Runciter et Chip, accompagnés d’inertiels, se rendent sur Luna pour cette mission. Ils sont alors victime d’un attentat orchestré par Hollis. Runciter meurt. L’équipe, menée par Joe Chip, reprend immédiatement la route de la terre afin d’avoir le temps de placer Runciter en semi-vie. Là d’étranges phénomènes se produisent, l’environnement subit une régression. Ils semblent remonter le temps. Joe Chip cherche à comprendre.
    Une intrigue haletante pleine d’action et de rebondissement où les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être. Bien plus qu’un simple roman de science-fiction, il est aussi une critique sociale du capitalisme.
    Une très belle expérience littéraire et psychédélique. Pas étonnant que ce roman culte figure parmi les meilleurs romans américains du XXe siècle.
    Merci aux éditions "j'ai lu" de perpétuer cette œuvre.
    Pour rappel, Philip K. Dick est également à l’auteur des œuvres adaptées au cinéma sous les titres de « Blade Runner » et « Minority Report ».