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Olympia Alberti

Olympia Alberti
Olympia Alberti a publié plus d'une quarantaine de livres. Elle a reçu un prix de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre poétique. Ses derniers titres : Le Royaume de sa nuit (Mère Teresa), Etty Hillesum, l'Amour dans l'âme, Divines empreintes, Les Mots de tous les jours, Les 100 Mots... Voir plus
Olympia Alberti a publié plus d'une quarantaine de livres. Elle a reçu un prix de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre poétique. Ses derniers titres : Le Royaume de sa nuit (Mère Teresa), Etty Hillesum, l'Amour dans l'âme, Divines empreintes, Les Mots de tous les jours, Les 100 Mots de Venise, Colette la Naissance de la liberté, Les 100 Mots de Florence, Les Enfants reviendront après l'Épiphanie.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Marguerite Duras ; une jouissance à en mourir » de Olympia Alberti aux éditions Le Passeur

    Nathalie cez sur Marguerite Duras ; une jouissance à en mourir de Olympia Alberti

    L'auteur rend hommage à Marguerite Duras d'une plume très poétique.

    Marguerite Duras, à 80 ans, lui raconte sa vie cahotique de petite fille battue, orpheline de père, traumatisée par la mort de son petit frère Paulo et de son grand frère violent.
    Cette vie misérable la pousse dans la...
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    L'auteur rend hommage à Marguerite Duras d'une plume très poétique.

    Marguerite Duras, à 80 ans, lui raconte sa vie cahotique de petite fille battue, orpheline de père, traumatisée par la mort de son petit frère Paulo et de son grand frère violent.
    Cette vie misérable la pousse dans la déchéance de sa personne (sexe, alcool, drogue).
    Son rêve le plus cher est d'écrire....
    Ce livre est bien écrit et se lit avec une sorte de respect.

    Extraits :

    Ses livres avaient été fidèles à son jeune désir, à sa jeune conscience si aiguë pourtant, et ils avaient fait de la place aux mots traversés de pénombre, à la peur aussi, à la passion, et avaient eu, chacun d'eux, ce point secret où pressentir le vrai, une musique qui disait partout, en chaque page, qu'elle n'avait cessé de chercher ce dont on ne peut pas écrire, plus que l'indicible, l'inaccessible. Entre l'apparition et ce qui ne cessait de l'émerveiller, le mystère de chaque histoire.

    Leurs tombes, c'étaient ses mots à elle, les mots écrits, donnés, transmis, gardant avec tendresse les cris, les murmures livrés dans le sommeil, les chuchotements des nuits lumineuses. Des mots jamais perdus.

    Ecrire, ç'avait d'abord été une intuition d'être vivante, soulevée par une autre respiration, d'être enclose et libre, vulnérable et forte, écrire ç'avait été cet avant-goût de fraîcheur renouvelée, de quelque chose qui baptise, élève et rend si humble, si foulée au pied des mystères et des grâces, qu'elle reçu l'écriture comme la plus grande peur et la plus grande joie de son existence.