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Nikolai Leskov

Nikolai Leskov
Écrivain et journaliste russe, Nikolaï Leskov est né en 1831, à Gorokhovo (Oural). D'abord agent pour un négociant anglais, il devient dans les années 1860 critique littéraire. En 1864 et 1866, il publie ses premiers romans sous le pseudonyme de Stebnitski : L'Impasse et Les Insulaires. Ses écrit... Voir plus
Écrivain et journaliste russe, Nikolaï Leskov est né en 1831, à Gorokhovo (Oural). D'abord agent pour un négociant anglais, il devient dans les années 1860 critique littéraire. En 1864 et 1866, il publie ses premiers romans sous le pseudonyme de Stebnitski : L'Impasse et Les Insulaires. Ses écrits sont le miroir de ses idées assez révolutionnaires. Ses livres sont parfois sombres et pessimistes, mais peuvent également se révéler satiriques, comme c'est le cas avec Le Voyageur enchanté, qu'il écrit en 1873. L'un de ses romans les plus connus, Lady Macbetch du district de Mtsensk, servira de base à l'opéra, très controversé et déprécié par la critique soviétique au moment de sa composition en 1934, de Dmitri Chostakovitch. En 1880, il devient essayiste politique et s'intéresse à de nombreuses questions touchant au social, à la religion ou à la politique. Celui que les Russes considéraient comme le plus russe de tous les écrivains russes s'éteint à Saint-Pétersbourg, en 1895.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La Lady Macbeth de Mtsensk » de Nikolai Leskov aux éditions Classiques Garnier

    Ally sur La Lady Macbeth de Mtsensk de Nikolai Leskov

    Katerina Lvovna s’ennuie. Voilà six ans qu’elle a épousé un marchand du double de son âge. Elle n’avait pas le choix, elle était pauvre. Pas d’enfants issus de ce mariage sans amour, pas de loisirs, de vie sociale. Juste des journées qui s’étirent avec une lenteur folle, du vide à tenter de...
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    Katerina Lvovna s’ennuie. Voilà six ans qu’elle a épousé un marchand du double de son âge. Elle n’avait pas le choix, elle était pauvre. Pas d’enfants issus de ce mariage sans amour, pas de loisirs, de vie sociale. Juste des journées qui s’étirent avec une lenteur folle, du vide à tenter de combler d’une façon ou d’une autre.

    Un jour Katerina s’enhardit et passe sa porte d’entrée, parle à un beau commis, et voilà l’engrenage terrible qui se met en route.

    Ma chronique sera fort brève car il s’agit d’un très court roman. Celui-ci met en scène une femme que la passion pousse à briser tous les tabous moraux de la bonne société.

    Pas de femme fragile au programme, au contraire si au début elle s’ennuie, très vite Katerina prend les choses en mains pour satisfaire sa volupté et son amour.

    Si la brièveté du roman ne permet pas une analyse très approfondie des caractères des uns et des autres, il n’en demeure pas moins que la jeune femme est un personnage très marquant. Coincée dans une vie, elle choisit certes un mauvais chemin, mais elle décide de ne plus subir.

    On retrouve un peu de Thérèse Raquin en elle. L’auteur, dans ce roman, entendait dénoncer l’émancipation des femmes, pour autant, malgré le côté monstrueux des crimes commis, on ressent une compassion pour cette Katerina.

    La plume de l’auteur est belle, bien travaillé entre de belles descriptions, une grande sensualité et le parler d’une population marchande, pas très éduquée.

    Un roman que j’ai beaucoup aimé, et dont il me tarde de découvrir l’adaptation en film.

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