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Nathalie Bauer

Nathalie Bauer
Nathalie Bauer est traductrice, docteur en histoire et romancière. Elle est l'auteure de Zena (Lattès, 2000), Le Feu, la vie (Philippe Rey, 2007) et Des garçons d'avenir (Philippe Rey, 2011).

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Qui tu aimes jamais ne perdras » de Nathalie Bauer aux éditions Philippe Rey

    Henri-Charles Dahlem sur Qui tu aimes jamais ne perdras de Nathalie Bauer

    Six romans en un

    Quelle prouesse! Nathalie Bauer a réussi le tour de force de raconter six histoires situées à des époques différentes en changeant à chaque fois de style. Le tout rassemblé autour des forces de l'esprit. Érudit, ensorcelant, magnifique!

    C'est l'égide de Sénèque et avec...
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    Six romans en un

    Quelle prouesse! Nathalie Bauer a réussi le tour de force de raconter six histoires situées à des époques différentes en changeant à chaque fois de style. Le tout rassemblé autour des forces de l'esprit. Érudit, ensorcelant, magnifique!

    C'est l'égide de Sénèque et avec Chloé, esclave affranchie, que s'ouvre ce superbe roman. Nous sommes à l'époque de Néron, au moment où les apôtres commencent à diffuser la pensée chrétienne. Chloé est musicienne et rencontre un soir Corvus, qui entend percer avec sa poésie satirique. En s'entraidant, ils vont réussir à développer leur art et leurs connaissances, de plus en plus conscients de la puissance des forces de l'esprit.
    C'est cette même puissance qui va entraîner Haedwig dans son couvent de la contrée de Winterthur en 1322. La jeune fille y est cloîtrée après un accident de cheval qui a coûté la vie à son frère. Au fil des ans, elle parvient à s'émanciper de son travail de copiste pour se frotter aux idées qu'elle calligraphie, mais aussi à celles qu'un prédicateur vient leur dispenser.
    L'ambiance à Amsterdam, en 1658, est beaucoup plus frénétique. La cité, qui vit son âge d'or, est désormais la première puissance commerciale au monde. On y suit Isabel Gomez, la riche épouse d’un marchand juif, au moment où elle se rend chez Rembrandt pour que l'artiste la portraitise. De leurs échanges, la jeune femme sortira forte de nouvelles convictions et d'un message que l'artiste a subrepticement placé sur le ruban qu'il a fait figurer en bas de sa toile: Quem diligis numquam perdes, soit en langue vulgaire: «Qui tu aimes jamais ne perdras».
    C'est en 1795 dans la région de Nijni Novgorod que se poursuit le roman, au moment où un pèlerin vient demander l'hospitalité sur sa route qui le mène auprès d'un starets qui doit l'éclairer. Nikolaï Mikhaïlovitch, le fils de l'aristocrate chez lequel le visiteur a débarqué, est subjugué par cet homme ayant choisi de se dépouiller pour mieux accueillir les idées nouvelles et décide de le suivre dans son périple. Mais la contrée n'est pas sûre et, au moment de toucher au but, les hommes sont attaqués par des bandits.
    Pour le dernier récit, nous nous dirigerons dans la campagne anglaise, et plus précisément dans le Wessex en 1852. Henry vient d'apprendre qu'il héritait d'une petite fortune, un manoir et une immense exploitation agricole. Un peu à regret, il quitte Londres, son métier d'enseignant et de journaliste et part prendre possession de son héritage en compagnie de sa mère et de sa sœur. Quand l'un de ses chevaux se brise la cheville, on fait appel à une rebouteuse, Drusilla Trendle. Qui va sauver l'animal et bouleverser Henry. Dès lors, il n'aura qu'une envie, se rapprocher d'elle.
    C'est aussi un appel pressant auquel va répondre Marcel dans sa tranchée de la Hunding-Stellung. Persuadé que Lily le réclame, il déserte le front et retourne chez lui. Au terme du voyage, il va comprendre le caractère très particulier de son intuition.
    Si ce roman tient du prodige, c'est d'abord parce qu'il rend un double hommage à la littérature. Chaque histoire y est racontée avec un style différent. On y retrouve par exemple la patte des sœurs Brontë ou le souffle d'un Dostoïevski. Et le lien entre ces histoires, c'est à chaque fois l'idée que l'esprit défie le temps dès lors que les mots sont posés sur le papier. «Copier et recopier les œuvres, relater leur existence» leur conférera l'immortalité. Ajoutons qu'à ce brillant exercice de style vient s'ajouter une éblouissante plongée dans les tréfonds de l'âme. Il n'y a alors qu'à se lancer porter et transporter...
    https://urlz.fr/lFqd

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    Couverture du livre « Les complicités involontaires » de Nathalie Bauer aux éditions Philippe Rey

    Valérie L. sur Les complicités involontaires de Nathalie Bauer

    Ce roman est divisé en trois périodes différentes. Le moment de l'analyse, le temps de l'amitié entre les deux filles et les mémos de Zoé qui concernent sa famille autour de la seconde guerre mondiale. C'est très nettement la période du présent de la narratrice qui m'a le plus intéressée parce...
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    Ce roman est divisé en trois périodes différentes. Le moment de l'analyse, le temps de l'amitié entre les deux filles et les mémos de Zoé qui concernent sa famille autour de la seconde guerre mondiale. C'est très nettement la période du présent de la narratrice qui m'a le plus intéressée parce qu'il y a à la fois une tension entre l'analysante et l'analysée qui ressemble parfois au jeu du chat et de la souris mais aussi parce que l'arrivée de Zoé dans la vie de Corinne, ou plutôt dans son cabinet, fait non seulement resurgir des souvenirs mais modifie le cours de sa vie. Le passé de la famille de Zoé ne m'a pas vraiment intéressée. C'est le lien entre les deux femmes et la manière dont on vit les événements et dont on est ensuite capable de les analyser grâce à la distance que permet le passage du temps qui sont, à mon avis, les thèmes les mieux traités.

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    Couverture du livre « Les indomptées » de Nathalie Bauer aux éditions Philippe Rey

    Max Buvry de VAUX LIVRES sur Les indomptées de Nathalie Bauer

    Voici une énorme saga familiale de 1870 à nos jours dans l'Aveyron, portrait d'une grande famille, les Randan, de propriétaires terriens sur cinq générations. Dans les années 80, les deux soeurs Noélie et Julienne et leur cousine Gabrielle auxquelles se joint la jeune et volontaire Zoé...
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    Voici une énorme saga familiale de 1870 à nos jours dans l'Aveyron, portrait d'une grande famille, les Randan, de propriétaires terriens sur cinq générations. Dans les années 80, les deux soeurs Noélie et Julienne et leur cousine Gabrielle auxquelles se joint la jeune et volontaire Zoé continuent d'espérer sauver le domaine de la banqueroute. Noélie décide alors d'écrire son histoire et de redonner vie à cette large famille. Entre passé et présent, toutes ses facettes sont décrites : ascension et chute, ambitions, rêves, confrontations, douleurs, morts, guerre, héritages, amitiés, amours... sans oublier la beauté des paysages de l'Aveyron, de ses couleurs et odeurs. Nathalie Bauer accorde autant d'importance (et d'amour) aux personnages principaux qu'aux personnages secondaires tout aussi denses, émouvants et attachants, sa fresque retrace avec précision le destin de la bourgeoisie rurale du début du XXème et prend ouvertement le parti des femmes, aussi bien celles qui subissent, acceptent ce qu'on (frères, père, époux, mère) exige d'elles que les autres, «les indomptées» éprises de liberté, volontaires, qui se débattent pour sortir du rang et pour briser le carcan que l'on tente de leur imposer.

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    Couverture du livre « Les indomptées » de Nathalie Bauer aux éditions Philippe Rey

    CATHERINE MAHIEU SAUNIER sur Les indomptées de Nathalie Bauer

    Le sujet du livre m'avait interpellé ... mais comme cela arrive parfois, je ne suis pas rentré dans l'histoire ...

    Le sujet du livre m'avait interpellé ... mais comme cela arrive parfois, je ne suis pas rentré dans l'histoire ...

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