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Maryse Conde

Maryse Conde
Maryse Condé est née Maryse Boucolon en 1937 à Pointe-à-Pitre. Sa mère était enseignante, son père travaillait dans une banque. Après son bac, elle étudie en France, au lycée Fénelon, puis à la Sorbonne. Elle a publié son premier roman en 1976, après avoir longtemps vécu en Afrique... Voir plus
Maryse Condé est née Maryse Boucolon en 1937 à Pointe-à-Pitre. Sa mère était enseignante, son père travaillait dans une banque. Après son bac, elle étudie en France, au lycée Fénelon, puis à la Sorbonne. Elle a publié son premier roman en 1976, après avoir longtemps vécu en Afrique, où elle a puisé la matière de "Ségou" (Robert Laffont, 1985), l'un de ses plus grands succès. Elle a écrit une douzaine de romans dont "La Vie scélérate" (prix Anaïs-Ségalas de l'Académie française, 1988), "Le Cœur à rire et à pleurer" (prix Marguerite-Yourcenar, 1999). Elle vit aujourd'hui à New-York, où elle enseigne la littérature à l'université de Columbia. En 1993, Maryse Condé a été la première femme à recevoir, pour l'ensemble de son œuvre, le prix Puterbaugh décerné aux États-Unis à un écrivain de langue française. "Ambassadrice" de la littérature caribéenne, elle est en effet lue dans le monde entier, et plus particulièrement sur le continent américain. Elle y est étudiée dans la plupart des départements de langue et littérature française et francophone, dans les départements d'anglais ou d'études féministes, et son œuvre fait l'objet de thèses de doctorat. Son statut de grande dame de la littérature l'a aussi amenée au Japon, en Afrique du Sud ou en Amérique du Sud.

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « Moi, Tituba sorcière... » de Maryse Conde aux éditions Folio

    Jen sur Moi, Tituba sorcière... de Maryse Conde

    Tituba fille du viol d’Abena la fière un marin prend et de voir le jour un nouvel esclave Tituba adoptée par un père qui aime puis une seconde mère la sienne pendu Tituba parle fantômes et ceux-ci de lui répondre pour entreprendre le vivant les femmes gardiennes de l’espérance Tituba amoureuse...
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    Tituba fille du viol d’Abena la fière un marin prend et de voir le jour un nouvel esclave Tituba adoptée par un père qui aime puis une seconde mère la sienne pendu Tituba parle fantômes et ceux-ci de lui répondre pour entreprendre le vivant les femmes gardiennes de l’espérance Tituba amoureuse déçue dans un cachot d’avoir suivi et les petites filles à l’innocence tachée d’accuser la ville crie à la sorcière
    le révérend les yeux en flammes écrase sur son passage
    reste les vestiges d’un faux procès transcrit et la volonté d’une autrice de dire ce que la colonisation ce que l’homme à la femme ce que les siècles n’entendent pas et continuent de reproduire
    Une voix puissante que celle de Maryse Condé modernité malgré les ans écoulés

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    Couverture du livre « Le coeur à rire et à pleurer » de Maryse Conde et Florence Renner aux éditions Pocket

    Cassy59 sur Le coeur à rire et à pleurer de Maryse Conde - Florence Renner

    Je n’avais jamais eu la chance de lire Maryse Condé et ce n’est pourtant pas l’envie qui me manquait mais l’occasion. La parution de cet ouvrage enrichi a été l’argument convaincant pour me plonger dans ce récit.

    Maryse a grandi en Guadeloupe, dans les années 1950. Le cœur à rire et à pleurer...
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    Je n’avais jamais eu la chance de lire Maryse Condé et ce n’est pourtant pas l’envie qui me manquait mais l’occasion. La parution de cet ouvrage enrichi a été l’argument convaincant pour me plonger dans ce récit.

    Maryse a grandi en Guadeloupe, dans les années 1950. Le cœur à rire et à pleurer est un roman autobiographique. Maryse revient donc sur son enfance, de sa naissance qui n’était pas planifiée, dernière-née d’une tribu de huit enfants jusqu’à la fin de son adolescence et son émancipation. Les parents de Maryse se décrivent avant tout comme Français. Chez eux, on ne parle pas le créole. Ils jouissent d’une bonne situation professionnelle et voyagent régulièrement à Paris. Maryse se sent vite différente de sa famille. Elle a du mal à trouver sa place au sein de la société et ne comprend pas pourquoi il existe des différences selon les couleurs de peau. Il faut dire que ses parents enterrent vite toutes ses tentatives de discussion à ce sujet.

    Ce livre porte bien son titre, on a droit à des chapitres assez légers, teintés d’humour mêlés à des textes beaucoup plus sombres. J’ai aimé découvrir l’enfance de la petite Maryse qui deviendra une grande écrivaine à travers ses yeux d’enfant, ainsi que cette Guadeloupe d’après-Guerre.

    Enfin, j’ai apprécié le côté enrichi du livre : des textes audio lus par un comédien, des illustrations explicitées, des annotations, des questions qui poussent à aller plus loin dans notre réflexion.

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    Couverture du livre « Moi, Tituba sorcière... » de Maryse Conde aux éditions Folio

    HMNandu sur Moi, Tituba sorcière... de Maryse Conde

    Formidable histoire à lire et relire!

    Formidable histoire à lire et relire!

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    Couverture du livre « Moi, Tituba sorcière... » de Maryse Conde aux éditions Folio

    Jennifer Bourezg sur Moi, Tituba sorcière... de Maryse Conde

    Il était dans ma bibliothèque depuis plusieurs années et malgré les bons retours entendus, impossible de me lancer. Il ne me tentait pas, on me l'a offert et je me disais à chaque fois qu'un jour je le lirai.
    Et je ne regrette pas ! Quelle histoire, quel récit.
    Tituba n'a rien pour elle. Fille...
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    Il était dans ma bibliothèque depuis plusieurs années et malgré les bons retours entendus, impossible de me lancer. Il ne me tentait pas, on me l'a offert et je me disais à chaque fois qu'un jour je le lirai.
    Et je ne regrette pas ! Quelle histoire, quel récit.
    Tituba n'a rien pour elle. Fille née d'un viol, noire et femme au XVIIè siècle... c'était dur, sa vie, l'époque et les résonances si actuelles. A-t-on vraiment beaucoup évolué côté droits des femmes, des noirs, des juifs ? Ce roman, dont j'ai beaucoup apprécié la plume, fait réfléchir.