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Martine-Marie Muller

Martine-Marie Muller
D'origine alsacienne et béarnaise, Martine-Marie Muller est professeur de lettres dans un lycée de la région parisienne. Elle a notamment publié, aux Éditions Robert Laffont, Terre-Mégère, La Porte, L'Homme de la frontière, Quai des Amériques, Les Enfants de l'Arche, La Belle Camarade...

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Les filles de la section Caméléon » de Martine-Marie Muller aux éditions Presses De La Cite

    Leschroniquesdelyane sur Les filles de la section Caméléon de Martine-Marie Muller

    Genre : Roman historique
    Avis : INCROYABLE

    Dans les romans de ce genre, ce que j’aime c’est le mélange parfait entre fiction et réalité historique ; ici, c’est superbement réussi avec une force incroyable.
    Colline la Chance n’est pas son vrai nom mais qui s’en soucie dans la France de...
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    Genre : Roman historique
    Avis : INCROYABLE

    Dans les romans de ce genre, ce que j’aime c’est le mélange parfait entre fiction et réalité historique ; ici, c’est superbement réussi avec une force incroyable.
    Colline la Chance n’est pas son vrai nom mais qui s’en soucie dans la France de 1914 qui vient d’entrer en guerre et dont les pères, maris, frères, partent au combat. Elle a fui en croyant avoir tué son mari et elle se retrouve à la Citadelle, près d’Amiens, au milieu d’autres ouvrières sans logis pour travailler sur des leurres et mettre sur pied les idées lumineuses de camouflage des peintres et des décorateurs qui les dirigent. Lucien-Victor Guirand de Scévola est le grand chef de la section Caméleon. Autour d’eux vont évoluer des militaires, des comédiennes, et tout un monde de miséreuses que la faim, la peur, le malheur vont transformer en femmes courageuses et déterminées. Durant quatre ans, elles vont se battre pour sauver des vies en fabriquant du faux.
    Quelle histoire ! Parfaitement maîtrisée de bout en bout, cette fiction s’appuie sur les faits et les témoignages de l’époque mais laisse les passions amoureuses et familiales donner vie à des personnages exaltés et exaltants, comme Colline la bien nommée.
    Dès les premières pages, un humour noir que l’on ne s’attend pas forcément à trouver sous la plume d’une auteure et au cœur des tourmentes du quotidien, attire mon attention et me force à regarder l’ouvrage avec un œil encore plus intéressé. Et les informations défilent ; j’apprends. Tout ceci dans un souffle puissant !
    L’écriture est vive, précise, rigoureuse et ne laisse pas de répit ; je lis comme ils se battent : avec acharnement. Je cherche à comprendre ce que l’auteure ne cache pas et qu’elle délivre dans des phrases cinglantes. L’impéritie des chefs est abondamment décrite. Mais il y a en face le courage, l’abnégation des moins que rien qui font et défont, non pour sauver la France qui se fiche bien d’eux mais pour garder le plus grand nombre d’hommes, vivants.
    Martine Marie Muller a dans sa plume la volonté de défendre l’honneur des petits ; elle le fait avec grande maestria. Je ne peux que vous engager à découvrir cette romancière reconnue, certains d’entre vous la suivent sûrement depuis longtemps. Pour moi, c’était une première fois et je remercie les Presses de la Cité et #NetGalleyFrance pour le SP de #LesfillesdelasectionCaméléon

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    Couverture du livre « Les filles de la section Caméléon » de Martine-Marie Muller aux éditions Presses De La Cite

    Zazaboum sur Les filles de la section Caméléon de Martine-Marie Muller

    3 août 1914, la guerre est déclarée et Colette assomme son mari alors qu’il s’apprêtait à la violer une fois de plus, la fois de trop ! Croyant l’avoir tué, elle s’enfuit jusqu’à Amiens sur sa bicyclette pour changer vie, rencontrer la misère jusqu’à ce qu’elle soit embauchée dans la section...
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    3 août 1914, la guerre est déclarée et Colette assomme son mari alors qu’il s’apprêtait à la violer une fois de plus, la fois de trop ! Croyant l’avoir tué, elle s’enfuit jusqu’à Amiens sur sa bicyclette pour changer vie, rencontrer la misère jusqu’à ce qu’elle soit embauchée dans la section camouflage de l’armée française.

    Les français se battaient encore en pantalon garance et capote bleue, les armes astiquées, de vraies cibles ambulantes ! Enfin quelqu’un a bien voulu croire que se camoufler n’est pas de la lâcheté mais du bon sens. La Section Camouflage était née et allait se développer sur les bases des décors de théâtre sous la direction d’un peintre avec le concours du “père” de Bécassine et de deux décorateurs de théâtre.

    Ils vont amener 200 femmes dans un village abandonné, construit autour de grands bâtiments et qui sera renommé la Citadelle. Ces travailleuses de filatures de velours n’ont que leur misère et rien n’a été prévu pour leur installation. Colette s’est présentée comme Colline la Chance et sera celle qui saura organiser leur vie au milieu des tâtonnements de l’invention du camouflage !

    Un roman historique qui n’épargne pas le lecteur, les conditions de vie de ces femmes sont abominables ; l’invention, la création et l’usage du matériel de camouflage sont pétris de difficultés mais l’urgence est là, les hommes de troupes se font tirer comme des lapins !

    Toute une partie de la grande Histoire et de l’histoire de l’armée méconnue et surtout de ces femmes qui ont dû se réinventer à partir de rien pour permettre aux hommes au front de survivre !

    Un bon roman, agréable à lire, mais pas toujours facile, avec son côté qui fait la part belle à l’humain mais s’attache aussi au développement technique de cette période charnière pour notre société !

    #LesFillesdelasectionCaméléon #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Dimanche les abeilles » de Martine-Marie Muller aux éditions Publisud

    lancinet stephane camara sur Dimanche les abeilles de Martine-Marie Muller

    quel est le titre de cet livre

    quel est le titre de cet livre