Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure. Feu m'avait intéressé par ses personnages et certaines situations, mais j'avais déjà eu du mal avec le style de l'auteure.
Cette fois encore, j'ai eu beaucoup de mal avec sa façon d'écrire et au lieu de noter des phrases qui me parlent, m'interpellent, j'ai noté des phrases qui me choquent, qui me questionnent et qui me paraissent ne rien apporter au texte.
L'auteure aborde des sujets d'actualité, harcèlement, lynchage médiatique, famille mono parentale, patriarcat....
Aurore est une jeune femme, "coordonnatrice chargée des paramètres humains détachée à l''adaptation aux ressources digitales", mère d'un jeune garçon, Cosma. Ils vont quitter Paris et rejoindre la maison de sa mère, récemment disparue. Sa mère était une sorte de sorcière dans ce village breton : c'était une endroit à soi pour Aurore. Il y a aussi Alexis, l'acteur qui veut et doit disparaître après avoir fait l'objet d'une dénonciation pour harcèlement. Ils vont se rencontrer.
L'auteure brosse alors le portrait de chacun de ses personnages mais son style ne m'a pas permis d'être touchée par ceux-ci. Bien sûr, il y a des descriptions intéressante du monde du théâtre, des cours au conservatoire, du monde du travail.
Il y a des références littéraires distillées au fils des pages : Zola, Virginia Woolf, Molière...
Dommage mais je passe à côté de ce texte. Et voici certaines phrases qui m'ont parues bizarres :
"le patriarcat en force de lapin synthétiquicisé et puant, deux oreilles faméliques tossées par de grandes petites filles" p 82
"Elle pourrait dire, puisqu'elle est saoule, âge du désir, mon cul" p84
"L'homme, c'était lui qui méritait la porte et la porte passée, le jugement d'une société tragiquement adolescente qui à travers un système punitif intériorisé n'en finissait plu de se haïr pour ce qu'elle était obsédée par l'amour. p51
Western #NetGalleyFrance
Un roman déconcertant
Maria Pourchet nous conte ici l’histoire d’un Don Juan des temps modernes et de deux femmes, l’une dominée et l’autre qui fuit. On pourrait y voir un western des temps modernes, même si ce titre resterait obscur si l’autrice ne tentait pas à chaque fin de chapitre de raccrocher les wagons de cette fuite vers l’ouest (de la France en l’occurrence).
La langue est rapide et incisive, souvent crue, dans un flot ininterrompu qui laisse penser à une course. On en ressort essoufflé, parfois choqué ou interloqué, avec une impression de discours décousu qui peut perdre le lecteur. Le style de Maria Pourchet est déroutant par son mélange entre paroles vulgaires et maîtrise totale du discours littéraire. Les personnages sont caricaturaux et peinent à émouvoir.
Mais attention ! Il faut être patient, car Western est un livre qu’il faut apprivoiser et une fois de plus, il déroute le lecteur. En effet la deuxième partie du roman prend une toute autre dimension et révèle la virtuosité de l’autrice. Elle y analyse, à l’aide de figures de style et de langage psychologique, une série de SMS envoyés par un homme à une femme. On y perçoit le discours dominant du pervers narcissique, l’emprise progressive du prédateur sur sa proie.
Cette seconde partie est tout simplement brillante et vaut à elle seule la lecture de ce roman. On y comprend le pouvoir des mots: le langage est une arme puissante braquée contre celui qui en est dépourvu. Ce livre nous aide à repenser les rapports de domination dans le dialogue amoureux. La personne qui maitrise le verbe peut dominer son entourage et exercer une violence symbolique.
En conclusion, malgré une première partie déconcertante, la patience du lecteur sera récompensée par un final éblouissant !
"[...] le crime de Dom Juan s'est modifié avec la société qu'il parasite. Ce n'est plus d'épouser comme il respire, c'est seulement de détruire comme il parle, de prendre et de partir [...]"
Alexis, acteur parisien, gueule du siècle narcissique au plus haut point, fuit dans le Lot où s'est réfugiée Aurore, la quarantaine, usée physiquement, elle-même en rupture avec une vie sentimentale faite d'échecs. Ils se rencontrent et se racontent.
Ce Dom Juan post #metoo est coupable d'un crime symbolique, ayant provoqué le suicide d'une jeune fille sous son emprise à grands renforts de messages au travers desquels elle se voyait vivre.
Pourquoi cet homme aime-t-il si mal ?
En disséquant les "fragments des sms amoureux" Maria Pourchet met le doigt sur la pauvreté du langage de l'amant, qui ne serait que répétition à chaque rencontre. Où se trouve le curseur entre les mots de la passion et ceux de l'emprise ?
Tous les sujets du moment sont présents dans le livre, le burn-out, l'enfant hpi, la relation non consentie, l'oppression masculine, le retour au monde rural, le lynchage public...
Western, et sa métaphore qui n'en finit pas de filer, sa narratrice, voix off omniprésente qui en devient oppressante, ne m'aura pas convaincue. Les amateurs du style Pourchet, vif et incisif, ne seront eux, probablement pas déçus.
Une lecture en demi teinte car on traite de sujets forts mais de manière très superficielle. Un acteur (Alexis) qui quitte ses répétitions du jour au lendemain et qu'on découvre impliqué dans une affaire d'emprise psychologique. Une mère célibataire (Aurore) qui quitte sa vie pour se mettre au vert avec son fils car elle veut refaire sa vie sur de nouvelles bases. Leur rencontre qui se veut salvatrice mais à laquelle on ne croit pas du tout tant on est dans le cliché.
Bref, un roman qui est assez décevant dans l'intrigue, sans compter des personnages ou faits secondaires qui auraient pu faire basculer le roman mais qui disparaissent aussi vite qu'ils apparaissent dans la narration.
Par contre, l'écriture est très belle et maîtrisée, la seule chose qui sauve ce roman de la platitude.
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