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Maria Pourchet

Maria Pourchet
Maria Pourchet est une romancière française, née le 5 mars 1980 à Épinal1 (Vosges). Ses romans sont publiés aux éditions Gallimard dans la collection Blanche. Elle vit à Paris.

Avis sur cet auteur (77)

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    Couverture du livre « Toutes les femmes sauf une » de Maria Pourchet aux éditions Pauvert

    Alex-Mot-à-Mots sur Toutes les femmes sauf une de Maria Pourchet

    La narratrice parle à sa fille qui vient de naître et qui brisera le cycle des femmes de la famille.
    L'histoire de cette femme m'a rappelé ma propre histoire et les injonctions de ma propre mère (qui sont des titres de chapitres) : Je ne suis pas ta copine, tu me diras merci, débrouille-toi, tu...
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    La narratrice parle à sa fille qui vient de naître et qui brisera le cycle des femmes de la famille.
    L'histoire de cette femme m'a rappelé ma propre histoire et les injonctions de ma propre mère (qui sont des titres de chapitres) : Je ne suis pas ta copine, tu me diras merci, débrouille-toi, tu ne seras pas la dernière...
    J'ai aimé que ce roman raconte que l'on peut se sortir de la souffrance de sa génitrice et ne pas reproduire sur son propre enfant le cycle de la douleur.
    Une lecture qui m'a parlé et dont j'ai noté pleins de passages.
    Quelques citations :
    En attendant la maison j'en profite, c'est quelqu'un sur qui compter. (p.30)
    Silence, pense au Sahel, aux Yougoslaves et surtout à elle. Elle, son enfance de merde à elle, le monopole de la souffrance qui la dispense de m'épargner. (p.47)
    Je me materne très bien toute seule. Parce que la mère, c'est moi. (p.132)
    L'image que je retiendrai :
    Celle des dames roses (les aide-soignantes) qui sont seules à apporter de l'aide à cette nouvelle maman.

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    Couverture du livre « Western » de Maria Pourchet aux éditions Stock

    Regine Zephirine sur Western de Maria Pourchet

    Cette chevauchée au cœur de la condition humaine et des relations amoureuses m’a très vite ennuyée après un début prometteur.
    Imaginez un comédien dans le rôle de Don Juan qui disparait brusquement de la scène et de la vie parisienne.
    Western fait référence à ces changements qui font...
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    Cette chevauchée au cœur de la condition humaine et des relations amoureuses m’a très vite ennuyée après un début prometteur.
    Imaginez un comédien dans le rôle de Don Juan qui disparait brusquement de la scène et de la vie parisienne.
    Western fait référence à ces changements qui font basculer une vie et celle d’Alexis, comédien adulé, va prendre un sacré tournant. Réfugié dans un village perdu du Lot, il rencontre Aurore, mère de Cosma, elle aussi en retrait de la vie parisienne, et qui se pose de sacrées questions sur sa vie amoureuse. Tous deux vont se raconter à l’autre.
    Et puis il y a ce journaliste fouineur qui va exploiter la correspondance d’Alexis avec Chloé, une élève comédienne qu’il a séduite et vampirisée. On découvre soudain un pervers un narcissique qui joue la partition de Don Juan. Mais le Don Juan du XXIe siècle n’est plus celui du XVIIe siècle. Il prend, il détruit et s’en va.

    « Les messages d’Alexis constituent le bruit de fond d’une existence désormais vouée à les vouloir, à les attendre. Elle aurait pu vouloir autre chose ? Un rôle dans une pièce, un homme décent. Bien sûr que non, de sa volonté propre, Chloé a été doucement et progressivement privée, un véritable rapt doublé d’une sédation de la personnalité. »

    L’histoire explore les coulisses de la manipulation psychologique, des relations toxiques mais également les relations amoureuses et le sexe.
    Mais où est le fantasme, où est la vérité ? J’avoue m’être beaucoup perdue dans ce roman assez confus.
    Je n'avais pas vraiment adhéré à Feu, et pas aimé le style de l’auteure. J’ai voulu tenter à nouveau l’aventure livresque mais ce Western ne m’a pas emportée bien loin. Peu convaincue par cette histoire alambiquée et un style à l’humour cynique qui me laisse de marbre, je crois que je passerai mon chemin au prochain roman.

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    Couverture du livre « Western » de Maria Pourchet aux éditions Stock

    catherine a sur Western de Maria Pourchet

    C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure. Feu m'avait intéressé par ses personnages et certaines situations, mais j'avais déjà eu du mal avec le style de l'auteure.
    Cette fois encore, j'ai eu beaucoup de mal avec sa façon d'écrire et au lieu de noter des phrases qui me parlent,...
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    C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure. Feu m'avait intéressé par ses personnages et certaines situations, mais j'avais déjà eu du mal avec le style de l'auteure.
    Cette fois encore, j'ai eu beaucoup de mal avec sa façon d'écrire et au lieu de noter des phrases qui me parlent, m'interpellent, j'ai noté des phrases qui me choquent, qui me questionnent et qui me paraissent ne rien apporter au texte.
    L'auteure aborde des sujets d'actualité, harcèlement, lynchage médiatique, famille mono parentale, patriarcat....
    Aurore est une jeune femme, "coordonnatrice chargée des paramètres humains détachée à l''adaptation aux ressources digitales", mère d'un jeune garçon, Cosma. Ils vont quitter Paris et rejoindre la maison de sa mère, récemment disparue. Sa mère était une sorte de sorcière dans ce village breton : c'était une endroit à soi pour Aurore. Il y a aussi Alexis, l'acteur qui veut et doit disparaître après avoir fait l'objet d'une dénonciation pour harcèlement. Ils vont se rencontrer.
    L'auteure brosse alors le portrait de chacun de ses personnages mais son style ne m'a pas permis d'être touchée par ceux-ci. Bien sûr, il y a des descriptions intéressante du monde du théâtre, des cours au conservatoire, du monde du travail.
    Il y a des références littéraires distillées au fils des pages : Zola, Virginia Woolf, Molière...
    Dommage mais je passe à côté de ce texte. Et voici certaines phrases qui m'ont parues bizarres :
    "le patriarcat en force de lapin synthétiquicisé et puant, deux oreilles faméliques tossées par de grandes petites filles" p 82
    "Elle pourrait dire, puisqu'elle est saoule, âge du désir, mon cul" p84
    "L'homme, c'était lui qui méritait la porte et la porte passée, le jugement d'une société tragiquement adolescente qui à travers un système punitif intériorisé n'en finissait plu de se haïr pour ce qu'elle était obsédée par l'amour. p51
    Western #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Western » de Maria Pourchet aux éditions Stock

    des.livres.qui.senvolent sur Western de Maria Pourchet

    Un roman déconcertant

    Maria Pourchet nous conte ici l’histoire d’un Don Juan des temps modernes et de deux femmes, l’une dominée et l’autre qui fuit. On pourrait y voir un western des temps modernes, même si ce titre resterait obscur si l’autrice ne tentait pas à chaque fin de chapitre de...
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    Un roman déconcertant

    Maria Pourchet nous conte ici l’histoire d’un Don Juan des temps modernes et de deux femmes, l’une dominée et l’autre qui fuit. On pourrait y voir un western des temps modernes, même si ce titre resterait obscur si l’autrice ne tentait pas à chaque fin de chapitre de raccrocher les wagons de cette fuite vers l’ouest (de la France en l’occurrence).

    La langue est rapide et incisive, souvent crue, dans un flot ininterrompu qui laisse penser à une course. On en ressort essoufflé, parfois choqué ou interloqué, avec une impression de discours décousu qui peut perdre le lecteur. Le style de Maria Pourchet est déroutant par son mélange entre paroles vulgaires et maîtrise totale du discours littéraire. Les personnages sont caricaturaux et peinent à émouvoir.

    Mais attention ! Il faut être patient, car Western est un livre qu’il faut apprivoiser et une fois de plus, il déroute le lecteur. En effet la deuxième partie du roman prend une toute autre dimension et révèle la virtuosité de l’autrice. Elle y analyse, à l’aide de figures de style et de langage psychologique, une série de SMS envoyés par un homme à une femme. On y perçoit le discours dominant du pervers narcissique, l’emprise progressive du prédateur sur sa proie.

    Cette seconde partie est tout simplement brillante et vaut à elle seule la lecture de ce roman. On y comprend le pouvoir des mots: le langage est une arme puissante braquée contre celui qui en est dépourvu. Ce livre nous aide à repenser les rapports de domination dans le dialogue amoureux. La personne qui maitrise le verbe peut dominer son entourage et exercer une violence symbolique.

    En conclusion, malgré une première partie déconcertante, la patience du lecteur sera récompensée par un final éblouissant !

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