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Marcelino Truong

Marcelino Truong
Marcelino Truong est illustrateur et auteur. Il raconte son enfance au Vietnam dans un roman graphique intitulé "Une si jolie petite guerre-Saigon 1961-63", Denoël Graphique, 2012.

Avis sur cet auteur (24)

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    Couverture du livre « Oscar et la dame rose - illustre par truong » de Éric-Emmanuel Schmitt et Marcelino Truong aux éditions Albin Michel

    titine_bouquine sur Oscar et la dame rose - illustre par truong de Éric-Emmanuel Schmitt - Marcelino Truong

    Oscar et la Dame rose constitue la troisième partie du Cycle de l'invisible. 8 récits indépendants les uns des autres et qui traitent principalement des spiritualités.
    C'est l'histoire d'un jeune garçon, Oscar, séjournant à l'hôpital car il souffre de leucémie. Il rencontre Mamie-Rose, qui...
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    Oscar et la Dame rose constitue la troisième partie du Cycle de l'invisible. 8 récits indépendants les uns des autres et qui traitent principalement des spiritualités.
    C'est l'histoire d'un jeune garçon, Oscar, séjournant à l'hôpital car il souffre de leucémie. Il rencontre Mamie-Rose, qui visite les enfants hospitalisés afin de les divertir et qui l'aide à surmonter la maladie et sa révolte vis à vis de ses parents qu'il pense lâches. Elle lui propose alors, pour qu'il se sente moins seul, qu'il écrive à Dieu.
    La particularité de ce livre est donc dans les lettres qui décrivent douze jours dans l'existence d'Oscar. Douze jours qui seront peut-être les derniers.
    A travers cette correspondance, le récit aborde, du point de vue d'Oscar, des questions existentielles : la maladie, la souffrance, le passage de la vie à la mort …
    Que dire de cette histoire qui a été lu par plusieurs millions de personnes dans le monde et qui a été édité dans 50 langues, si ce n'est que sa lecture est à chaque fois une nouvelle émotion.
    Car oui, moi qui a la larme facile, j'ai encore pleuré alors que je le connais par coeur.
    Un livre poétique, émouvant mais pourtant très drôle.

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    Couverture du livre « 40 hommes et 12 fusils : Indochine 1954 » de Marcelino Truong aux éditions Denoel

    Yv Pol sur 40 hommes et 12 fusils : Indochine 1954 de Marcelino Truong

    Gros roman graphique de Marcelino Truong qui se déroule pendant la guerre d'Indochine. J'aime beaucoup le dessin dans des tons grisés avec quelques rares touches de couleur, puis, parfois de grandes pages très colorées sur les paysages vietnamiens ou des actes forts. L'histoire n'est pas en...
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    Gros roman graphique de Marcelino Truong qui se déroule pendant la guerre d'Indochine. J'aime beaucoup le dessin dans des tons grisés avec quelques rares touches de couleur, puis, parfois de grandes pages très colorées sur les paysages vietnamiens ou des actes forts. L'histoire n'est pas en reste avec Minh, jeune homme peu sensible à la propagande, qui ne peut la critiquer frontalement sous peine des pires sanctions, mais qui n'en pense pas moins. Il y travaillera pourtant sous les ordres d'un Français communiste qui s'est rallié : "Ici, tu travailles pour la propagande, mon vieux ! Tu n'es pas là pour INFORMER le peuple, mais pour le FORMER !" (p.175). Malgré son peu d'enthousiasme, il devient un soldat aguerri qui témoigne de l'asservissement du peuple, de son endoctrinement, mais aussi de sa volonté de chasser le colonisateur. Il montre les hommes au combat et aussi les femmes qui luttent, qui transportent les blessés, le matériel, sûres d'être reniées à la fin de la guerre considérées comme souillées au contact des soldats.

    En France, si l'on parle un peu de la guerre d'Algérie, je n'ai pas vu beaucoup d’œuvres sur la guerre d'Indochine, sans doute l'humiliante défaite de Diên Biên Phu n'est-elle pas évidente à raconter. Ce roman graphique l'aborde, du côté des indépendantistes, ce qui permet de mieux comprendre le pays et ses habitants lassés par les Français mais pas certains de gagner au change avec un régime soutenu par la très autoritaire URSS. Très belle découverte tant dans le fond que la forme.

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    Couverture du livre « 40 hommes et 12 fusils : Indochine 1954 » de Marcelino Truong aux éditions Denoel

    Claire @fillefan2bd sur 40 hommes et 12 fusils : Indochine 1954 de Marcelino Truong

    40 hommes et 12 fusils

    1953, Hà Nội. Le Vietnam est aux portes de la guerre civile. Celle-ci va rapidement opposer les Bleus (partisans de l’ancien empereur Bảo Đại soutenu par les Français) et les Rouges (partisans d’Hồ Chí Minh soutenu par la Chine et l’URSS).

    Minh est un jeune peintre...
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    40 hommes et 12 fusils

    1953, Hà Nội. Le Vietnam est aux portes de la guerre civile. Celle-ci va rapidement opposer les Bleus (partisans de l’ancien empereur Bảo Đại soutenu par les Français) et les Rouges (partisans d’Hồ Chí Minh soutenu par la Chine et l’URSS).

    Minh est un jeune peintre de 21 ans qui ne rêve que de vivre de son art et de fréquenter les boîtes de jazz de la capitale. Amoureux de Lan, qui pose souvent pour lui, il vit dans l’insouciance de son jeune âge et d’une vie facile financée par son père haut-fonctionnaire.

    C’est alors que le jeune homme reçoit une convocation pour aller servir dans l’armée nationaliste de Bảo Đại. Sentant son fils plus artiste que soldat, le père de Minh lui obtient un sursis d’un an. En attendant, il va devoir quitter Hà Nội, pour aller gérer les terres familiales en province.

    Mais alors qu’il est en route pour la campagne, Minh est arrêté par des “amis de la Révolution” qui l'emmènent au Comité populaire du village. Et c’est ainsi que le jeune artiste, pour éviter le tribunal du peuple, va devoir se porter volontaire pour aller lutter avec le Việt Minh (l’armée du parti communiste vietnamien). Une longue marche commence pour Minh, depuis un camp d'entraînement maoïste jusqu’à une UPA (unité de propagande armée), puis enfin Ðiện Biên Phủ et son assaut final en mai 1954.

    À la suite de cette défaite historique de l’armée française face aux troupe du Việt Minh du général Giap, la guerre d’Indochine prend fin avec les accords de Genève de 1954. Le Vietnam sera dorénavant séparé en deux territoires : le Nord-Vietnam communiste et le Sud-Vietnam nationaliste. Alors qu’un processus démocratique avec des élections était prévu en 1956, les accords non respectés conduiront à la guerre du Vietnam. Celle-ci durera jusqu’en 1975 et verra la réunification du pays en 1976.

    Avec 40 hommes et 12 fusils (les effectifs de l’unité à laquelle appartenait Minh), Marcelino Truong a retracé de façon très précise le parcours d’un homme qui s’est retrouvé embarqué, malgré lui, dans un terrible conflit. Cette lecture permet de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la Guerre d’Indochine (1946-1954) qui se tint sur les territoires actuels du Vietnam, Laos et Cambodge. La colorisation en rouge ou en bleu, pour signifier l’appartenance à un des deux camps est vraiment très judicieusement faite.

    Un album très intéressant et didactique comme on aime en rencontrer de temps à autre.

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    Couverture du livre « 40 hommes et 12 fusils : Indochine 1954 » de Marcelino Truong aux éditions Denoel

    Romain Ambrosini sur 40 hommes et 12 fusils : Indochine 1954 de Marcelino Truong

    Je suis assez d'accord avec @Bulle noire, le récit est plutôt bavard, et les dessins sont beaux, quoi qu'un peu figés.
    L'aspect historique du récit, sur une période qui m'était plutôt méconnue, vue de l'intérieur des rangs viets, avec tout ce que cela comporte de propagande était plutôt...
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    Je suis assez d'accord avec @Bulle noire, le récit est plutôt bavard, et les dessins sont beaux, quoi qu'un peu figés.
    L'aspect historique du récit, sur une période qui m'était plutôt méconnue, vue de l'intérieur des rangs viets, avec tout ce que cela comporte de propagande était plutôt interessante.

    Par contre, je n'ai pas compris l'intérêt de souligner que toutes les personnes que croisent Minh dans cette guerre, homme comme femme, ont spontanément, et ce presque au premier regard, une réflexion intérieure sur la beauté de cet artiste éphèbe (quel bel homme !)... J'aurais pu comprendre si à un moment cela avait servi le récit, si Minh s'était servi de sa prestance pour charmer son entourage, mais ce n'est pas le cas.
    La fréquence de ces réactions a fini par rendre l'attitude déplacée pour moi.