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Lydia Flem

Lydia Flem
Membre de l'Académie royale de Belgique et psychanalyste, Lydia Flem est l'auteur de Comment j'ai vidé la maison de mes parents (2004) et de Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils (2009). Ses livres sont traduits en quinze langues.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Comment j'ai vidé la maison de mes parents » de Lydia Flem aux éditions Points

    Claire COLLAS sur Comment j'ai vidé la maison de mes parents de Lydia Flem

    J'ai acheté ce livre à une braderie solidaire et j'ai été émue de retrouver les moments forts que j'ai ressentis quand j'ai moi-même vidé la maison de mes parents...que garder, que jeter, comment lutter contre tous les sentiments qui se mélangent et ne garder que les moments heureux et les biens...
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    J'ai acheté ce livre à une braderie solidaire et j'ai été émue de retrouver les moments forts que j'ai ressentis quand j'ai moi-même vidé la maison de mes parents...que garder, que jeter, comment lutter contre tous les sentiments qui se mélangent et ne garder que les moments heureux et les biens matériels qui apaiseront la douleur....

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    Couverture du livre « Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans » de Lydia Flem aux éditions Seuil

    CaroGalmard sur Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans de Lydia Flem

    Cet objet littéraire est comme un album où toutes les photos seraient mélangées. On y trouve côte à côte des souvenirs de la semaine dernière, comme des années 60. Des clichés de famille ou des portraits de gens célèbres. Des anecdotes personnelles ou de la grande Histoire.
    Un régal. Léger...
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    Cet objet littéraire est comme un album où toutes les photos seraient mélangées. On y trouve côte à côte des souvenirs de la semaine dernière, comme des années 60. Des clichés de famille ou des portraits de gens célèbres. Des anecdotes personnelles ou de la grande Histoire.
    Un régal. Léger comme du tulle, mais riche comme un brocard ancien.
    Le texte fait écho à notre propre vécu. Remet en lumière des instants qui paraissaient enfouis, englués dans les sous-sol de la mémoire. Parce que les souvenirs, si on ne les convoque pas de temps en temps, ils palissent, à devenir transparents et s'effilochent comme un pull aimé, trop porté.

    Alors après lecture on se souvient aussi.
    Je me souviens de cette combinaison jaune pale que l'on m'avait achetée chez Marks & Spencer dans les années 80.
    Je me souviens de cette tenue beaucoup trop originale que portait ma mère lors d'une réunion parents-profs et pour laquelle je l'avais vertement rabrouée.
    Je me souviens de cette robe que j'aimais quand j'avais 5 ans et qui rapetissaient à mon grand désespoir, ne comprenant pas que c'était moi qui grandissait.

    Les vêtements sont nous. Certains restent très longtemps et d'autres passent fugaces. Quand leur propriétaire disparait, ils deviennent orphelins.
    Portant encore pour quelques temps le parfum de leurs hôtes et le souvenir qu'on en a.

    C'est un beau texte où l'on apprécie ce qui est trop souvent considéré comme futile. Où l'on parle de patrons, de surfil, de pattemouille, de ces dames chapeautées et ces messieurs gantés. Mais aussi de cape d'invisibilité, de baskets. Bref, le vêtement est passé, présent. Il se touche, s'enlève, se revêt, se donne, se fait discret ou insolent. A l'image de celui qui le porte.
    Je regrette juste que l'on ne parle pas plus de son parfum, de son odeur. Le vêtement neuf, le pull en laine mouillé, l'eau de toilette qui imprègne le foulard maternel ou la cravate paternelle, le tee-shirt en sueur, le bloomer qui sent le lait bébé, le vieux chapeau en feutre de grand-mère qui fleure l'antimite, ou le manteau dont les effluves de friture trahissent le menu du déjeuner.

    Alors faut-il le lire ? Oui. Un grand oui. Prenez le temps pour cette frivolité pas si frivole que ça finalement.

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    Couverture du livre « Comment j'ai vidé la maison de mes parents » de Lydia Flem aux éditions Points

    Geneviève Munier sur Comment j'ai vidé la maison de mes parents de Lydia Flem

    Trois ans après… je lis "Comment j’ai vidé la maison de mes parents" de Lydia Flem et je me retrouve face à un miroir. J’ai l’impression de me voir dans ses mots, ses réflexions, ses ressentis. C’est à la fois douloureux et bienfaisant. Je ne suis plus seule avec mes questionnements, mes...
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    Trois ans après… je lis "Comment j’ai vidé la maison de mes parents" de Lydia Flem et je me retrouve face à un miroir. J’ai l’impression de me voir dans ses mots, ses réflexions, ses ressentis. C’est à la fois douloureux et bienfaisant. Je ne suis plus seule avec mes questionnements, mes regrets, ma colère et ma tristesse.

    Lydia Flem, membre de l’Académie royale de Belgique est également psychanalyste. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle exprime ses sentiments avec autant de finesse et de précision. Dans ce petit livre elle raconte la mort de sa mère, la dernière de ses deux parents à partir. Elle dit surtout son désarroi face au travail de deuil et à cette tâche, qu’elle juge impudique, qui consiste à VIDER la maison.

    Ses propos sont clairs, ses sensations parfaitement disséquées et explicitées. Elle développe ce que je savais, éprouvais, sans y mettre de véritable sens, la différence entre le legs et l’héritage, combien il est plus agréable de se voir offrir un cadeau plutôt que de prendre un bien qui vous revient, certes, mais ne vous a pas été donné. Toutes ces difficultés liées à la recherche de papiers, à la découverte de courriers, de photos inconnues parfois, tout cela, je l’ai vécu sans en parler, sans pouvoir l’exprimer. Toutes ces questions sur ce que l’on garde, donne, jette. Tous ces objets qui ont eu une vie et la perdent en même temps que leur propriétaire… comment la leur redonner, les rendre à nouveau utiles, s’en défaire.

    Un petit ouvrage à lire pour trouver des solutions pour l’après mais aussi pour avant. Véritable hymne au passage, à la transmission, à la donation, le récit est émouvant, troublant mais salutaire.

    Merci mon grand fils adoré pour ce cadeau. Tu me connais bien. Cette lecture m’a beaucoup apporté… trois ans après.

    https://memo-emoi.fr

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    Couverture du livre « Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans » de Lydia Flem aux éditions Seuil

    silencieuse sur Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans de Lydia Flem

    Un régal d'humour et de sentiments. Se garde au fond de son sac pour être lu par petites touches avec gourmandise.

    Un régal d'humour et de sentiments. Se garde au fond de son sac pour être lu par petites touches avec gourmandise.