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La typo de Luz est totalement illisible.
C'est peut-être voulu, pour mettre le lecteur dans une ambiance de mal-être inhérente à l'histoire de Virginie Despentes. Pour autant, sur un roman graphique aussi bavard (bien trop à mon goût pour en arriver là...), c'est bien décourageant.
Concernant le fond de l'histoire, j'avais plutôt apprécié l'esprit Rock / Roots de la première partie. La seconde bascule plus dans une ambiance de haine et de revenge, avec certains personnages réellement nauséabonds. Je ne nie pas que certains milieux se ce type puissent exister, mais leur connaissance ne m'apporte pas grand chose et j'aurais probablement préféré rester ignare.
J'ai voulu stopper la lecture fréquemment, mais je me suis dit que j'allais peut-être passer au travers de quelque chose, un retournement de situation, un événement inattendu ?
Et bien, non...
J'en sors vraiment déçu, au regard du battage médiatique qui entourait la trilogie de Virginie Despentes.
Une comédie humaine moderne.
Pas toujours caressant (parfois même carrément bousculant), les récits de Virginie Despentes sentent le sex, drugs and rock'n'roll, baby...
Vernon est complètement paumé.
Mais je lirai bien la fin de cette adaptation par Luz (pour janvier 2022 ?)
Malgré quelques craintes, le monde subutexien (ou vernionesque) est bien là.
Je ne vous ferais pas l’affront d’un énième résumé. Retenez juste que Luz ne trahi rien, il met en image tout ce que Virginie Despentes a si brillamment écrit.
Les dessins enrichissent, apportent encore quelque chose à cette grande œuvre littéraire française (oui, je sais, ce sont des grands mots mais c’est ce que je pense de cette trilogie).
Explosion de couleurs, explosion des traditionnelles cases de la bd. Libre, débridé, vif, bouillonnant, le trait de Luz capte tout l’esprit de Vernon Subutex.
Franchement bravo parce que c’était un peu casse gueule mais c’est un sans faute. C’est un exemple d’adaptation graphique. L’esprit et le sens du roman sont là, presque transcendés par le dessin. Vivement le tome 2.
Probablement que ma toute récente lecture du « Lambeau » de Philippe Lançon m’a inconsciemment poussée vers cette BD lors de ma dernière virée en librairie.
J’ai adoré cette lecture dans laquelle l’illustrateur Luz raconte ses années à « Charlie », depuis son arrivée à Paris, lui le jeune provincial, jusqu’à 2015.
Ça fourmille, c’est drôle et touchant. Ça ne manque pas d’anecdotes et d’auto-dérision. On replonge dans des contextes politiques variés.On croise Charb, l’adorable Cabu, Honoré, Gébé, Tignous, Riss, Luce Lapin ....etc...On perçoit toute l’énergie et l’émulation qui émergeaient de leurs interactions, toute la bienveillance aussi...
On constate comme ces personnes et leurs qualités et talents ont laissé dans l’esprit de Luz une trace aussi indélébile que celle de l’encre sur ses doigts de dessinateur...
Une découverte que je vous conseille vivement !
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