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N'est pas Dostoïevski ni Céline qui veut.
Le style est malheureusement daté.
Le personnage de Cripure n'a pas attiré ma sympathie, ni les autres personnages non plus.
Aucune ambiance ne se dégage de ces centaines de pages, juste le malheur encore et encore.
" Aujourd'hui on "protège" les paysages, mais on ne protège pas les hommes. Ils ne se protègent pas eux-mêmes. Ils se laissent tirer à hue et à dia comme des chevaux aveugles, sans s'interroger sur le prix de la trop lourde charge qu'ils traînent et qui les entraîne."
Louis Guilloux nous emmène dans ses souvenirs d'enfance, parsemés de quelques moments d'Histoire. Il porte un regard ( en 1973) sur la société et son évolution. Il nous fait part de ses regrets de voir changer le monde.
Je l'avoue, ce livre ne m'a pas passionné. Je suis bretonne, costarmoricaine. J'habite à quelques kilomètres de Saint Brieuc, ville dont il fait l'éloge. Et pourtant je n'ai pas vraiment senti l'air de la Bretagne au fil des pages. Peut être qu'il est difficile de traiter à la fois les souvenirs, l'Histoire et les phénomènes de société en 61 pages.
Texte publié une première fois en 1973 sous le titre " La Bretagne que j'aime"
Louis Guilloux livre ses souvenirs d’enfance à travers deux personnages de sa famille
- son grand-père
- la cousine Zabelle
Enfance pauvre où le grand-père s’échinait du matin au soir à son métier de tailleur.
Cette première partie est émouvante, même si le style est simple et désuet.
La seconde partie, dédiée à l’extravagante cousine Zabelle ; flanquée de son mari, « le pauvre Michel », et de son amant apathique, est beaucoup plus vivante et attrayante.
Certes, le texte a un peu vieilli, mais il n’est pas lassant pour autant et se lit sans déplaisir.
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