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Lisa See

Lisa See
Lisa See est une auteure américaine d'origine chinoise née le 18 février 1955 à Paris, elle vit aujourd'hui à Los Angeles. Avant de devenir l'écrivaine que l'on connait, elle a travaillé comme agent de publicité et coordinatrice au sein d'une entreprise américaine. Son premier ouvrage, On Gold Mo... Voir plus
Lisa See est une auteure américaine d'origine chinoise née le 18 février 1955 à Paris, elle vit aujourd'hui à Los Angeles. Avant de devenir l'écrivaine que l'on connait, elle a travaillé comme agent de publicité et coordinatrice au sein d'une entreprise américaine. Son premier ouvrage, On Gold Mountain: The 100 Year Odyssey of My Chinese-american Family (1995), la biographie de son grand-père immigré chinois aux Etats-Unis, est salué par la critique. C'est son premier roman La mort scarabée qui sera nominé pour le Prix Barry 1998 du meilleur premier roman et le Prix Edgar-Allan-Poe 1998 du meilleur roman. Mais c'est bel et bien avec Fleur de neige qu'elle va rencontrer un réel succès (prix Relay 2006). Cet ouvrage sera traduit dans plus de 23 langues à travers le monde. Elle est aussi l'auteure d'autres best-sellers : Le pavillon des pivoines, Filles de Shanghai et Ombres chinoises, tous parus aux Éditions J'ai lu.

Avis sur cet auteur (32)

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    Couverture du livre « Fleur de neige » de Lisa See aux éditions J'ai Lu

    Sophie Songe sur Fleur de neige de Lisa See

    Rien ne prédestinait Fleur de Lis et Fleur de Neige à se rencontrer, si ce n'était leur jour de naissance et l'aval de l'entremetteuse, à l'origine d'un lien puissant et unique. Dans la Chine du 19ème siècle, les deux femmes nous convient à une exploration précieuse de leurs...
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    Rien ne prédestinait Fleur de Lis et Fleur de Neige à se rencontrer, si ce n'était leur jour de naissance et l'aval de l'entremetteuse, à l'origine d'un lien puissant et unique. Dans la Chine du 19ème siècle, les deux femmes nous convient à une exploration précieuse de leurs traditions...

    Autre contrée, autres mœurs, autre époque ; à travers le récit captivant d'une amitié bouleversante et intime. À travers la promesse et les vœux échangés dès leur plus tendre enfance, Fleur de Lis et Fleur de Neige se témoignent leur affection. Elles traversent les mêmes épreuves, faites d'obéissance et de résignation, surmontent les peines, échangent un langage secret et réconfortant.

    Les femmes ici sont soumises à leur famille ; mutilations, sensualité, drames, maternité rythment leur quotidien qu'elles affrontent avec détermination. Il y a une solennité dans leur renoncement qui ne peut laisser indifférent. Leurs rendez-vous expriment des rapprochements, mais aussi des différences source de souffrance et de malentendus.

    L'écriture est belle, descriptive, sublime de féminité. Cette histoire passionne, terrifie, émeut. Le soulier au pied bandé et l'éventail deviennent des symboles, une mémoire de vie passée.

    Laissez-vous transporter et séduire par ce voyage exotique, à fleur de portée !

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    Couverture du livre « L'île des femmes de la mer » de Lisa See aux éditions Pygmalion

    Catimini sur L'île des femmes de la mer de Lisa See

    Une magnifique histoire d’amitié sur fond historique.
    L’histoire des Haenyeo de Jeju. Île au large de la péninsule coréenne.
    Ces femmes plongeuses qui donnent tout pour leur famille avec un amour immense et un énorme courage.
    L’histoire tourmentée et douloureuse de l’Ile de Jeju rattrapée...
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    Une magnifique histoire d’amitié sur fond historique.
    L’histoire des Haenyeo de Jeju. Île au large de la péninsule coréenne.
    Ces femmes plongeuses qui donnent tout pour leur famille avec un amour immense et un énorme courage.
    L’histoire tourmentée et douloureuse de l’Ile de Jeju rattrapée par l’histoire et la politique… j’ai adoré ce livre et le relirai certainement.
    Une histoire pleine d’émotions ❤️

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    Couverture du livre « L'île des femmes de la mer » de Lisa See aux éditions Pygmalion

    Calimero29 sur L'île des femmes de la mer de Lisa See

    Nous voilà en Corée du Sud, sur l'île de Jeju, entre 1938 et 2008.
    Le roman commence en 2008, Young-Sook, octogénaire, se remémore sa vie; c'est une haenyo, c'est à dire une femme de la mer, une plongeuse capable de descendre en apnée, jusqu'à 10 mètres, hiver comme été, pour pêcher poulpes,...
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    Nous voilà en Corée du Sud, sur l'île de Jeju, entre 1938 et 2008.
    Le roman commence en 2008, Young-Sook, octogénaire, se remémore sa vie; c'est une haenyo, c'est à dire une femme de la mer, une plongeuse capable de descendre en apnée, jusqu'à 10 mètres, hiver comme été, pour pêcher poulpes, ormeaux...
    A 7 ans, elle rencontre Mi-Ja, orpheline,fille d'un collaborateur avec le Japon, que tout le monde rejette; la mère de Young-Sook la prend en pitié et va la nourrir, lui apporter de l'amour, en faire une haenyo. Une amitié très forte unit les fillettes qui sont comme des sœurs, jusqu'à ce qu'elles soient mariées à 21 ans et soient séparées; la vie familiale, l'éloignement distendent les liens mais ce sera surtout le massacre du 3 avril 1948 où Young-Sook perdra son mari, un fils et sa belle-sœur sans que MI-Ja ne l'aide à les sauver; Young-Sook se sent trahie et en voudra à Mi-Ja toute sa vie, tout pardon étant impossible jusqu'en 2008.
    Ce roman, c'est d'abord deux magnifiques portraits de femmes liées par une amitié qu'elles croyaient indéfectible, à l'épreuve du temps et de l'adversité; c'est leur fierté d'être des haenyo, c'est leur dévouement et l'amour qu'elles portent à leurs enfants, c'est la résilience face à l'adversité, c'est la difficulté à pardonner, la culpabilité.
    Ce roman, c'est bien plus que cela; c'est un hommage aux haenyos qui portent leur famille à bout de bras, dans cette société matrifocale, centrée sur les femmes; ce sont elles qui travaillent, elles qui ramènent l'argent pendant que les hommes restent au foyer, s'occupant des enfants. Hommage au courage de ces femmes qui luttent contre le froid, le danger mais qui sont unies par une immense fierté, une communauté de destin, qui s'entraident, se soutiennent.
    Ce roman, c'est aussi un hommage à un style de vie en communion avec la nature; les haenyos n'ont jamais voulu s'équiper de bouteilles d'air pour éviter de surpêcher; elles entretenaient et entretiennent encore les fonds marins, s'assurant de leur durabilité. Elles sont à l'écoute de la nature pour déterminer quand et où pêcher. Elles n'ont fait qu'une concession à la modernité, s'équiper de de combinaisons de plongée, les protégeant du froid. L'auteure décrit avec émotion et justesse, le sentiment de liberté que procure la mer lorsqu'on s'enfonce dans ses flots comme si on retrouvait le calme, la sécurité de la matrice originelle.
    Ce roman, c'est la découverte de la culture coréenne des années 30 jusqu'aux années 2000, avec le respect dû aux anciens, au parents, le chamanisme, la croyance en des déesses protectrices, les mariages arrangés, la cuisine....
    Ce roman, c'est, en arrière-plan, l'histoire de la Corée qui a connu l'occupation japonaise pendant 40 ans, la 2ème guerre mondiale, une dictature militaire soutenue par les États-Unis, la division du pays de part et d'autre du 38ème parallèle, la guerre inter-coréenne; l'auteure inscrit l'histoire des deux amies dans L Histoire, en particulier, l'Incident du 3 avril 1948, euphémisme choquant, pour ce qui fut en fait un massacre suite à une rébellion des habitants de Jeju, férocement réprimée; cette rébellion dura jusqu'en mai 1949 et marqua l'île à jamais : sur 300 000 habitants, il y eut jusqu'à 80 000 morts, 40 000 s'enfuirent au Japon et 70% des villages furent incendiés. L'auteure s'est beaucoup documentée mais ce roman ne se transforme jamais en livre d'histoire : il donne une épaisseur, une profondeur au destin des personnages. J'ai beaucoup appris sur l'histoire de cette région à laquelle j'avais commencé à m'intéresser avec la saga familiale "Pachinko" de Min Jin Lee (2021).
    J'ai été happée par ce magnifique roman, touchée par le destin poignant des deux personnages féminins principaux mais aussi par le destin de ce pays encore déchiré en deux états. Je n'en ai pas fini avec la Corée puisque m'attend dans ma PAL "Filles de la mer" de Mary Linn Bracht sur un sujet particulièrement douloureux et longtemps tabou : les filles de réconfort.

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    Couverture du livre « Fleur de neige » de Lisa See aux éditions J'ai Lu

    Sandrine Fernandez sur Fleur de neige de Lisa See

    Chine, XIXè siècle.
    Bien que née dans une famille de paysans pauvres, Fleur de Lis est repérée par une entremetteuse pour la beauté de ses pieds. Elle se voit donc proposer, à condition que ses pieds soient correctement bandés, un bon mariage dans une riche famille. Pour faire d’elle, une fille...
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    Chine, XIXè siècle.
    Bien que née dans une famille de paysans pauvres, Fleur de Lis est repérée par une entremetteuse pour la beauté de ses pieds. Elle se voit donc proposer, à condition que ses pieds soient correctement bandés, un bon mariage dans une riche famille. Pour faire d’elle, une fille vraiment exceptionnelle, l’entremetteuse la met en contact avec Fleur de Neige, une aristocrate née le même jour, la même année, à la même heure. Les deux fillettes seront laotong, un lien d’amitié indéfectible plus fort encore que celui qui unit des époux. Elles ont sept ans quand elles se rencontrent pour la première fois et vont au fil des années échanger confidences, promenades au temple et messages secrets calligraphiés sur un éventail. Quand sonne l’heure du mariage, Fleur de Lis, grâce à sa laotong et à la grâce exceptionnelle de ses petits pieds bandés, s’élève dans la société en intégrant une famille riche et puissante. Fleur de Neige n’a pas cette chance, sa famille est ruinée, son père a mauvaise réputation et elle doit lier son destin à un boucher qui la traite durement. Le rapport de force s’est inversé : la fillette pauvre est devenue riche, l’aristocrate sombre dans la misère. Sauront-elles faire perdurer leur amitié malgré tout ?

    Un roman passionnant qui, au-delà du destin mouvementé de Fleur de Lis et Fleur de Neige, évoque le sort des filles, puis des femmes dans la société chinoise du XIXè siècle.
    Dans les familles, surtout les plus pauvres, les filles sont un poids. Elles sont vouées à partir pour servir leur belle-famille à qui elles devront obéissance. Mais pour arriver jusque-là, il faudra passer la dure épreuve du bandage des pieds. Une terrible souffrance qui peut conduire à la mort et qui font d’elles des mannequins désarticulés incapables de marcher longtemps. De toute façon à quoi bon pouvoir se déplacer ? Les femmes vivent dans leurs appartements et n’ont sur le monde que la vue que leur offrent les persiennes toujours baissées.
    Elles n’ont pour seul utilité que de donner un fils à leur mari qui lui, peut les affamer, les battre comme plâtre et leur imposer une ou plusieurs concubines.
    Dans ce monde de frustrations, de douleurs et d’humiliations, l’amitié qui unit les deux protagonistes est un refuge, une consolation. Elles communiquent entre elles dans un langage secret, le nu shu, une écriture interdite aux hommes et partagent confidences et secrets. Pourtant il sera difficile pour Fleur de Lis d’être fidèle à ses promesses d’amitié éternelle. Sa belle-famille fait pression pour qu’elle abandonne sa laotong déchue et miséreuse…
    Une belle histoire racontée avec sensibilité et pudeur.