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Lilja Sigurdardottir

Lilja Sigurdardottir

Lilja Sigurdardóttir est née en 1972, elle est auteur de théâtre et de romans noirs. Elle participe à l’organisation du Festival Iceland Noir de Reykjavík. Best-seller dans les pays scandinaves, Piégée a été nominé pour le Drop of Blood 2016 (prix islandais du roman policier) et classé dans le to...

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Lilja Sigurdardóttir est née en 1972, elle est auteur de théâtre et de romans noirs. Elle participe à l’organisation du Festival Iceland Noir de Reykjavík. Best-seller dans les pays scandinaves, Piégée a été nominé pour le Drop of Blood 2016 (prix islandais du roman policier) et classé dans le top 10 des best-sellers islandais de 2016. Les droits cinéma ont été vendus aux Etats-Unis.

Crédit photo: ©-Bára-Kristinsdóttir

Articles en lien avec Lilja Sigurdardottir (1)

Avis sur cet auteur (25)

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    Couverture du livre « Rouge comme la mer » de Lilja Sigurdardottir aux éditions Metailie

    Géraldine C sur Rouge comme la mer de Lilja Sigurdardottir

    Le mois du polar c'est aussi de la littérature nordique, toujours au moins un ou deux auteurs, même si le courant tend à un peu à s'essouffler. Je reviens vers une autrice que je connais déjà publiée chez les Editions Métailié. Au moins un mois que je n'avais pas lu de littérature islandaise :...
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    Le mois du polar c'est aussi de la littérature nordique, toujours au moins un ou deux auteurs, même si le courant tend à un peu à s'essouffler. Je reviens vers une autrice que je connais déjà publiée chez les Editions Métailié. Au moins un mois que je n'avais pas lu de littérature islandaise : j'avais quitté Lilja Sigurdardóttir et son personnage Aurora après le dénouement d'une affaire, la disparition de sa soeur toujours irrésolue, sa relation avec l'inspecteur toujours en suspens. Tout débute par une autre affaire de disparition, celle de l'épouse d'un riche homme d'affaire prénommé Flosi : Gudrún semble en effet avoir été arrachée à son activité du moment, la cuisine d'une marmite de homards, avec le pain censé l'accompagner en train de brûler dans le four.


    Aurora est contactée par Michael Le comptable de Flosi depuis Édimbourg dans le but de payer la rançon demandée par les kidnappeurs, elle fait appel ensuite à Daníel pour l'aider à mener à bien la remise de rançon. L'équipe de Daníel Hansson, inspecteur de police de la Criminelle, et plus encore, va se démener pour relever tout ce qui pourrait les mener aux auteurs, interroger Flosi, sa fille, Ida Thöll Flosadóttir, jusqu'à son ex-femme, et les autres proches concernés. À cette fin, Daníel s'installe en toute discrétion à demeure pour enquêter de l'intérieur, tandis que ses collègues s'activent à l'extérieur et Aurora s'occupant du pôle financier, puisque telle est sa fonction.

    Le malaise est palpable dès le début, le duo père-fille est très intimement lié, et cette dernière joue un rôle important dans la vie de ce père, s'entendait mal avec cette belle-mère disparue. Flosi, le père, assez instable, est traversé par une multitude de sentiments et d'émotions, ce qui le rend peu facile à décrypter. Sans oublier l'ex-femme justement qui resurgit dans la maison qui fut la sienne, l'air de rien, afin de préparer le repas à sa fille et son ex-mari. Daníel, installé à demeure, se rapproche un peu trop de Flosi, alors que l'arrière-garde s'occupe de dénicher des preuves, dont Helena, la flic ultra consciencieuse qui se verrait bien un jour prendre la relève de Daníel, qui va se retrouver malencontreusement mêlée à l'histoire.

    J'apprécie Aurora, car de tous les romans noirs que j'ai pu lire, elle est l'une des seules à se centrer sur la délinquance financière, en col blanc bien souvent, celle des groupes mafieux, qui bien souvent sont liées aux affaires sur lesquelles enquête la Criminelle ou Les Moeurs. Les affaires de Flosi ne manquent pas de faire appel aux compétences d'investigatrice d'Aurora, qui au-delà de la demande de rançon, se retrouve confrontée à un poisson un peu conséquent que ce qu'elle imaginait, on n'en aura pas le dénouement ici. Son alter ego de la criminelle, Daniel à l'aide d'Helena s'occupant de mettre à jour ce qui a joué dans l'enlèvement de Gudrún.

    Si le coeur de l'intrigue peut apparaître plutôt simple, les soupçons qui apparaissent très tôt nous mènent sur une multitude pistes, dont l'entourage familial plutôt restreint est forcément le premier composant, mais il faudra quelques jours, sur les sept que compte cette enquête, pour obtenir le début d'une idée concrète. J'espère que l'avenir apportera une conclusion à cette affaire alternative à la disparition de Gudrún, dans laquelle s'est embourbée Aurora, aidée de Daniel, qui est d'une autre envergure, ses ramifications nous ramènent vers notre bonne veille Russie, et qui mérite une bonne conclusion, ainsi que la disparition d'Ísafold, la soeur d'Aurora, désormais installée sur le sol islandais.

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    Couverture du livre « Rouge comme la mer » de Lilja Sigurdardottir aux éditions Metailie

    Zazaboum sur Rouge comme la mer de Lilja Sigurdardottir

    Une fois de plus j’ai regretté de ne pas avoir lu le premier volume avec Aurora et pour couronner le tout j’ai confondu les Sigurdardottir ! Honte à moi !!

    L’intrigue n’est pas coutumière de l’Islande car il s’agit d’un enlèvement ! Le propriétaire d’une jardinerie florissante, trouve sa...
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    Une fois de plus j’ai regretté de ne pas avoir lu le premier volume avec Aurora et pour couronner le tout j’ai confondu les Sigurdardottir ! Honte à moi !!

    L’intrigue n’est pas coutumière de l’Islande car il s’agit d’un enlèvement ! Le propriétaire d’une jardinerie florissante, trouve sa maison sens dessus dessous, des traces de sang et de lutte ainsi qu’un mot lui demandant une rançon pour l’enlèvement de sa femme. Ne pouvant alerter la police, son comptable le met en relation avec Aurora, enquêtrice financière en séjour sur l’île à la recherche du corps de sa soeur disparue.

    J’ai trouvé l’intrigue judicieusement traitée avec des rebondissements et des découvertes inattendues tout comme la résolution de l’histoire d’ailleurs !

    En revanche j’ai eu beaucoup plus de mal avec l’écriture, ou la traduction, que j’ai trouvé “rugueuse” ou plutôt heurtée, l’histoire ne se lisant pas de façon fluide alors que l’intrigue suffisait à la rythmer. J’avais déjà lu l’autrice il y a pas mal d’années et je n’ai pas de souvenirs des sensations ressenties à cette époque.

    Comme je compte lire le 1er tome, je verrais si cela tient au fait de ne pas l’avoir lu avant ou si c’est l’écriture qui ne me plait pas !

    #Rougecommelamer #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Froid comme l'enfer » de Lilja Sigurdardottir aux éditions Metailie

    Michel Giraud sur Froid comme l'enfer de Lilja Sigurdardottir

    Cédant à la pression de sa mère, Aurora, enquêtrice financière, revient en Islande où vit sa sœur aînée Ísafold qui n'a plus donné de nouvelles depuis deux semaines.
    Les deux soeurs ne s'entendent guère et la cadette a fini par se lasser de protéger la plus grande qui ne peut se résoudre à...
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    Cédant à la pression de sa mère, Aurora, enquêtrice financière, revient en Islande où vit sa sœur aînée Ísafold qui n'a plus donné de nouvelles depuis deux semaines.
    Les deux soeurs ne s'entendent guère et la cadette a fini par se lasser de protéger la plus grande qui ne peut se résoudre à quitter Björn, un compagnon qui la frappe.
    En enquêtant, Aurora se convainc peu à peu que le silence d'Ísafold est réellement suspect, jusqu'à ce que cette dernière publie sur son compte Facebook une photo d'elle sur une plage italienne...

    Il y a du Donna Leon chez Lilja Sigurdardottir. Toutes les deux savent créer une ambiance, vénitienne pour l'une, islandaise pour l'autre, et camper des personnages aux multiples facettes. Comme le commissaire Brunetti, Aurora peut laisser son attention se détourner de l'enquête par des questions plus privées. Enfin, si au dénouement le lecteur comprend qui est le coupable, il sait aussi que la justice ne passera pas...
    L'intrigue est finalement assez simple, mais l'autrice brouille les pistes en multipliant les points de vue, et en détournant l'attention par des histoires annexes. Le dénouement laisse la porte ouverte à l'imagination du lecteur, ou à une suite (?)
    Les personnages ont de la profondeur. Paradoxalement, c'est peut-être la complexité d'Aurora, le personnage centrale, qui est la moins explorée ; on reste sur beaucoup de questions concernant sa personnalité quand on referme le livre...
    L'écriture est très rythmée, bien qu'il y ait peu d'action : chapitres courts ; changements de points de vue ; actions et états d'âme. Tout s'enchaine dans une lecture presque addictive. C'est écrit simplement (merci au traducteur), sans excès de fioritures ou d'effets de style. La lecture est facile et agréable.
    Pas un coup de cœur, mais un bon roman noir islandais.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/06/07/froid-comme-lenfer-lilja-sigurdardottir-metailie-bon-roman-noir-islandais/

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    Couverture du livre « La cage » de Lilja Sigurdardottir aux éditions Metailie

    Yv Pol sur La cage de Lilja Sigurdardottir

    Ce tome 3, qui peut se lire indépendamment des deux précédents, clôt la trilogie Reykjavík noir de très belle manière. Lilja Sigurdadottir réussit l'exploit de ne pas se répéter au long de cette œuvre de plus de 1000 pages ni d'ennuyer son lecteur. Cette fois-ci, elle écrit un thriller financier...
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    Ce tome 3, qui peut se lire indépendamment des deux précédents, clôt la trilogie Reykjavík noir de très belle manière. Lilja Sigurdadottir réussit l'exploit de ne pas se répéter au long de cette œuvre de plus de 1000 pages ni d'ennuyer son lecteur. Cette fois-ci, elle écrit un thriller financier dans lequel on retrouve les personnages des tomes 1 et 2, toujours aussi retors, puissants et sans scrupules. Mais ce qui est bien, c'est que l'autrice ne fait pas de ses "méchants" et de ses "gentils" des caricatures. Les plus redoutables et vicieux ont une vie quasi normale, pas ostentatoire, des bons côtés, sont attachés à leurs enfants et inquiets pour eux, tandis que les femmes qui les combattent ne sont pas dénuées de défauts, de failles. L'ambivalence en permanence, qui humanise les personnages et la fiction.

    Toujours mené de la même manière : une alternance de courts chapitres et de narrateurs, ce tome est très bon et met en scène, de nouveau, des femmes pugnaces, qui trouvent des forces dans l'adversité et ne veulent pas se laisse dicter leur vie par des hommes. Pas de rythme ébouriffant, mais des histoires qui se mêlent, des personnages qui se rencontrent fortuitement et qui, chacun de leur côté, sont les principaux héros d'une intrigue. très bien fait, habilement construit, Lilja Sigurdardottir frappe très fort, sans en rajouter dans le gore, le dégoulinant, l'horreur. Chapeau bas.

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