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Leye Adenle

Leye Adenle

Leye Adenle est né au Nigéria en 1975. Il est considéré par sa famille comme la réincarnation du roi des habitants d'Osogbo. Il vit désormais à Londres où il travaille comme chef de projet et, à l’occasion, acteur. Lagos lady est son premier roman.

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Leye Adenle est né au Nigéria en 1975. Il est considéré par sa famille comme la réincarnation du roi des habitants d'Osogbo. Il vit désormais à Londres où il travaille comme chef de projet et, à l’occasion, acteur. Lagos lady est son premier roman.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Feu pour feu » de Leye Adenle aux éditions Metailie

    Squirelito sur Feu pour feu de Leye Adenle

    Une nouvelle fois, Leye Adenle nous embarque à Lagos mais ce n’est en rien une promenade touristique. Plutôt un circuit bien sombre au milieu des politiques sans aucun scrupule, des trafiquants dans toute leur ignominie et des femmes exploitées jusqu’à leur dernier souffle, dernier souffle qui...
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    Une nouvelle fois, Leye Adenle nous embarque à Lagos mais ce n’est en rien une promenade touristique. Plutôt un circuit bien sombre au milieu des politiques sans aucun scrupule, des trafiquants dans toute leur ignominie et des femmes exploitées jusqu’à leur dernier souffle, dernier souffle qui est rarement d’origine naturelle… Mais quelques passages s’éclaircissent lorsque l’inspecteur Ibrahim et l’avocate Amaka essaient de ramener de la justice et de l’humanité dans ce labyrinthe de tous les excès de la tentation, du pouvoir, du sexe et de l’argent.

    Au milieu des embouteillages quotidiens de la plus grande ville du continent africain, un jet-privé s’écrase sur une résidence d’un quartier haut de gamme. A son bord, le principal candidat au poste de gouverneur, sa maîtresse et l’ex de sa maîtresse. Curieusement, la résidence qui « reçoit » l’appareil est justement celle du chief Adio Douglas…Rapidement un autre candidat lui succède dans la course électorale : chief Ojo, ce dernier étant la parfaite illustration du salaud de première classe. Amaka veut absolument le coincer mais ce sera plus compliqué que prévu à cause d’un sac volé et d’un certain Malik et son mystérieux « harem » dans une forêt inconnue…

    L’écrivain nigérian ne cherche pas à faire de l’ornementation par une dentelle de mots. Non, il hache directement pour trancher dans le cœur d’une société où la vergogne est calfeutrée dans un placard poussiéreux. Le résultat est captivant, haletant avec aucun risque d’un bâillement en cours de lecture. Dialogues percutants mais brefs comme pour illustrer la rapidité avec laquelle il faut agir lorsqu’un danger est grave et imminent.

    Comme pour Lagos lady Leye Adenle défend la cause des femmes en faisant d’Amaka un personnage déterminé à porter haut et fort le drapeau de la lutte contre la corruption et la prostitution dans ce Lagos en proie à toutes les dérives humaines. A côté, une intrusion dans les coulisses des arrangements politiques où tous les coups sont permis. Au Nigeria comme ailleurs quand l’argent rend fou et dirige les âmes.

    Blog => https://squirelito.blogspot.com/2020/08/une-noisette-un-livre-feu-pour-feu-leye.html

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    Couverture du livre « Lagos lady » de Leye Adenle aux éditions Points

    Kryan sur Lagos lady de Leye Adenle

    Ses amis lui avait dit qu'il allait s'éclater comme jamais au Nigeria !

    Il n'aurait jamais dû accepter d'écrire un reportage sur les élections présidentielles au Nigeria.
    Il ne connait pas l'Afrique.
    Ce soir-là, c'est le seul blanc dans cette boîte à Lagos. Et dans le caniveau devant...
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    Ses amis lui avait dit qu'il allait s'éclater comme jamais au Nigeria !

    Il n'aurait jamais dû accepter d'écrire un reportage sur les élections présidentielles au Nigeria.
    Il ne connait pas l'Afrique.
    Ce soir-là, c'est le seul blanc dans cette boîte à Lagos. Et dans le caniveau devant l'entrée de la boîte, il y a une femme décédée et mutilée!

    Guy Collins va se retrouver dans un engrenage de manipulation, prostitution, violence, corruption policière, extorsion, victimes, kidnapping, meurtres rituels...

    C'est le premier roman-primé en plus ! -du Nigérian Leye Adenie.

    Un polar noir, efficace, rythmé, avec des personnages bien écrits, et une ambiance violente.

    Alors si vos copains vous disent que vous allez vous éclater au Nigéria... ne les écoutez surtout pas!

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    Couverture du livre « Lagos lady » de Leye Adenle aux éditions Points

    Yv Pol sur Lagos lady de Leye Adenle

    Nouveau titre dans la sélection du Prix du meilleur polar Points, et très bon choix. Si je relate quelques longueurs en fin de volume, qui ralentissent un peu le rythme, c'est vraiment pour dire du mal, c'est mon côté râleur, parce que ces courts passages sont vite oubliés tant ce polar est bon....
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    Nouveau titre dans la sélection du Prix du meilleur polar Points, et très bon choix. Si je relate quelques longueurs en fin de volume, qui ralentissent un peu le rythme, c'est vraiment pour dire du mal, c'est mon côté râleur, parce que ces courts passages sont vite oubliés tant ce polar est bon. Rythme et ambiances tendus, c'est vraiment un roman noir, très noir. En plus de nous embarquer sur une enquête passionnante, Leye Adenle parle de son pays, de la corruption, de la pauvreté, des riches -parfois pas Nigérians- qui contrôlent le pays et font en sorte d'en profiter. Le constat est violent, amer et cruel, toutes ces filles jeunes voire très jeunes, contraintes à la prostitution et ces hommes violents et impitoyables avec elles : "Certaines épongeaient les dettes de leur famille. Pas une ne dépensait cet argent pour des choses aussi frivoles que des vêtements de marque ou des vacances. Toutes vendaient leur corps pour une bonne raison, aussi dérangeant que cela puisse paraître." (p.267/268). Je ne sais pas si l'association d'Amaka existe réellement, qui tente de sortir ces jeunes femmes de la rue, mais elle est plus que nécessaire, vitale. Leye Adenle n'est pas tendre avec les élites de son pays qui trempent dans toutes les combines possibles pourvu qu'elles rapportent : drogue, prostitution, meurtres rituels, ...

    La femme nigérianne est totalement bafouée. Lorsqu'elle est mariée, elle est allègrement trompée. Lorsqu'elle ne l'est pas, elle sert de jouet sexuel aux hommes. C'est tout cela que nous fait découvrir le romancier nigérian, en plus des conditions de vie difficiles de beaucoup de ses compatriotes, opposées à ceux qui croulent sous les dollars, la violence quotidienne qui vient parfois de ceux censés protéger, les policiers, ... Vivre au Nigéria ne doit pas être reposant. Ce polar, par son rythme, les images qu'il fait naître, les personnages forts et ambigus le montre bien. Car en plus d'être un polar disons social ou sociétal, il repose sur une intrigue alambiquée, qui ne se dévoile vraiment qu'à la fin, chaque intervenant laissant planer un doute quant à son implication réelle dans tel ou tel camp. De fait, on ne sait jamais -sauf pour Guy Collins- si untel est un malfrat, voire un tortionnaire, ou un type bien qui cherche à protéger les prostituées et à aider Amaka -elle-même nous fait douter parfois...

    Un exercice totalement maîtrisé par Leye Adenle -même si parfois, les noms et surnoms m'embrouillent un peu-, un premier roman bluffant, terriblement excitant tant on se refuse à le poser avant de l'avoir fini.

    Pour le moment, c'est avec Snjor, pour moi, le meilleur de la sélection.

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    Couverture du livre « Lagos lady » de Leye Adenle aux éditions Points

    Sandrine Fernandez sur Lagos lady de Leye Adenle

    Parler à Mel et pourquoi pas la reconquérir...C'est un peu court comme motivation mais c'est en tout cas ce qui a poussé Guy Collins, juriste reconverti en journaliste, à accepter de couvrir les élections au Nigeria. La belle métisse est née là-bas, d'un père nigérian et d'une mère irlandaise et...
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    Parler à Mel et pourquoi pas la reconquérir...C'est un peu court comme motivation mais c'est en tout cas ce qui a poussé Guy Collins, juriste reconverti en journaliste, à accepter de couvrir les élections au Nigeria. La belle métisse est née là-bas, d'un père nigérian et d'une mère irlandaise et quoi de plus palpitant que de pouvoir lui raconter son voyage et ses aventures dans son pays natal ? Mais d'abord, il faut y aller, atterrir en territoire inconnu, ne pas trouver son contact sur place, se débrouiller seul à Lagos, ville trépidante et tentaculaire. Et puis, oser sortir le soir, aller dans un bar, alors qu'on lui a déconseiller de le faire. Et c'est là que commencent les problèmes. Devant la boîte où il pensait se divertir, une voiture largue le corps d'une femme, sans doute une prostituée, méchamment mutilé. Guy, sorti par curiosité, se retrouve embarqué par les flics et la police, au Nigeria, ne fait pas dans la dentelle. Les coups pleuvent, les insultes fusent et le seul moyen de s'en sortir est de graisser la patte de ces fonctionnaires corrompus. Mais Guy est anglais, Guy est journaliste, Guy est une menace. Il faut lui faire suffisamment peur pour qu'il n'aille pas raconter à la BBC qu'à Lagos on pratique des crimes rituels, de la magie noire ! Une situation tendue, angoissante mais la chance finit par lui sourire et elle a les traits d'Amaka, une beauté noire toute en nattes et formes voluptueuses. Elle le sait journaliste, elle veut qu'il écrive sur le sort des prostituées au Nigeria, ces filles qu'elle côtoie, qu'elle défend et qu'elle essaie de protéger de la violence des hommes. Ensemble et au péril de leur vie, ils vont remonter la piste du tueur.

    Lagos de bruit et de fureur, de sang et de sperm. Des flics et des politiciens corrompus. Des nouveaux riches et des petits caïds qui ne pensent qu'à obtenir toujours plus d'argent, toujours plus de pouvoir, toujours plus de femmes dans leurs lits. Des hommes violents, sadiques et des femmes qui subissent. Au milieu de cette jungle, Leye Adenle crée Amaka, une justicière sans peurs et sans reproches qui s'est donné pour mission de protéger les prostituées par tous les moyens, même illégaux. Et il y parachute un journaliste anglais pas très brillant. S'il était une femme, on pourrait le qualifier de godiche, de cruche, d'oie blanche mais comme il appartient au sexe dit fort, on se contentera de benêt, mou du genou, ravi de la crèche. Ce personnage fait baisser le niveau de l'intrigue à force de couardise, de maladresse, d'incompréhension totale de la situation. L'erreur la plus flagrante étant de l'avoir introduit dans le lit de la belle Amaka malgré une absence totale de sex appeal. Mais il semblerait que semer un peu de romance inutile soit une nouvelle tendance dans le monde du polar. Dommage ! Un faux pas destiné sans doute à apporter un peu de douceur dans ce polar ultra-violent qui nous emmène dans un pays peu connu et qui ne gagne pas à l'être. Dépaysant certes, mais pas entièrement convaincant. Bilan mitigé.

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