Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
J’ai découvert la saga La Sélection au moment de sa sortie et il s’agissait d’un gros coup de cœur. La Sélection, c’est un peu ma Madeleine de Proust littéraire, celle qui me renvoie à mon adolescence. J’étais très impatiente de découvrir Mille battements de cœur et de retrouver les ingrédients qui me plaisaient tant : amour, têtes couronnées et un tas d’embûches.
J’ai rencontré deux personnages que tout oppose : Annika et Lennox. Annika est une princesse qui s’apprête à se marier à son cousin, pour répondre aux souhaits de son père, le Roi. Cette nouvelle est difficile à avaler, il faut dire que le cousin en question l’étouffe et l’empêche d’être elle-même. Annika rêvait tant d’un mariage d’amour… Lennox, lui, est soldat et vit au sein d’une communauté de marginaux. Son beau-père en est le chef et il lui en fait très sérieusement baver. Le but de cette communauté ? Récupérer le trône volé par la famille d’Annika. Vous l’aurez compris, nos personnages principaux vont rapidement se rencontrer !
J’ai adoré suivre Annika et Lennox, chacun mène un combat au quotidien. Annika doit se battre pour exister et être maîtresse de son destin. Lennox a déjà fait couler du sang et vu de nombreuses atrocités, il rêve que la guerre s’arrête et d’être libre. Les personnages secondaires sont très attachants également : le frère d’Annika, sa camériste, les compagnons d’armes de Lennox. L’histoire se lit très facilement, difficile de quitter l’univers de l’écrivaine. S’il m’a manqué la petite étincelle pour que cette lecture soit un coup de cœur, je suis ravie d’avoir retrouvé la plume de Kiera Cass et rencontré des personnages captivants !
América est une jeune fille vivant dans un monde où règne un système de castes, dirigées pas le roi Clarckson, la reine Amberly et Maxon, le charmant prince qui est destiné à être l'héritier du trône. Chaque année a lieu une tele-realité qui s'appelle "la sélection". De nombreuses jeunes filles sont sélectionnées pour y participer, dont América. De la va s'en suivre une longue histoire fluide écrite d'une plume légère qui peut parfois se planter dans notre coeur. C'est a la fois un livre très axé sur la vie royale qui n'est pas toujours aussi parfaite qu'elle en a l'air, mais également axé sur de nombreux malheurs qui mettent le lecteur en état de stress. De nombreux moments où l'on a envie de prendre l'un des personnages, de le secouer et de lui dire de réagir, ou ne pas vouloir le voir agir de cette manière. Ce livre est une montagnes russe de moments heureux, de moments stressants ou bien même de la colère, de la tristesse ou de l'empathie. Mais surtout ce livre est un souffle d'amour, d'un amour invincible qui pardonne chaque erreurs pas peur de ne pas pouvoir les pardonner tant que le temps le permet. Comme le dit une phrase dans le tome 3 : "brise moi le coeur, chuchote t-il, brise le cent fois si ça te chante, de toute façon il a toujours été à toi".
Lisez-le ! Ils en valent la peine.
Parfois je me fais une lecture de fille. Un truc léger. Une histoire un peu princesse, un peu Autant en emporte le vent, un peu ado, avec des paillettes, un peu héroïne moderne à la Hunger games ou princess Leïa de Star Wars.
Alors là, comme la 4ème de couverture avait l'air de réunir tout ça dans un joyeux mélange, j'ai plongé.
Côté littéraire, pas de difficulté...on ne se bouge pas trop les neurones, c'est assez, voire trop reposant.
Côté scénario, cela avait l'air simple, mais il est porté par des personnages assez mouvants et peu crédibles. C'est déstabilisant. L'héroïne qui veut sauver sa famille, n'est pas du tout fanfreluches, mais quand même un peu... et puis beaucoup. Elle se permet des privautés avec le prince qui ne vont pas avec la soi-disant rigueur attendue au palais. le prince oscille entre "jenesaispastropquoifaire", "jenesaispasquichoisir" mais quand même "jesuisàlatêtedelamonarchie". Bref il est complètement largué le pauvre. Moi je serais les nanas, je partirais ventre à terre, pieds nus, les escarpins à la main. Mais la plupart, les pauvres, sont complètement écervelées, encore plus fanfreluches que l'héroïne. C'est pas joli-joli pour l'image de la jeunesse féminine. Sans sombrer dans des batailles de féminisme, franchement les filles, on vaut mieux que ça non ?
Et le palais, parlons-en du palais...défendu cahin-caha contre des méchants rebelles qui arrivent quand même à faire trembler cette monarchie de papier et hop ils arrivent à 2 couloirs du salon où sont cachées en pleures voire évanouies, les pauvres filles. Allez me chercher ceux qui les ont sélectionnées, car c'est pas la crème de la crème. le prince est nase, mais il n'est pas aidé non plus.
C'est dommage, l'univers était bien imaginé, mais ça manque un peu de sérieux tout ça. Ou alors je suis devenue trop sérieuse pour y croire.
Alors faut-il le lire ? Non. Préférez la série des Hunger games. Bien mieux fait et bien plus riche.
Ce premier tome est très addictif, impossible de s’arrêter de lire. J'ai beaucoup aimer l'histoire, un prince doit choisir sa futur femme pour ça : 35 prétendantes de différentes castes et le tout en télé-réalité.
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