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Kate Quinn

Kate Quinn
Fille d'un historien, l'Américaine Kate Quinn a été bercée d'anecdotes sur Jules César ou Alexandre le Grand. La Maîtresse de Rome est son premier roman.

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Le code rose » de Kate Quinn aux éditions Hauteville

    Bernard Letellier sur Le code rose de Kate Quinn

    Une histoire palpitante mettant en scène trois femmes extraordinaires, chacune dotée d’une riche personnalité et qui travaillent dans le plus grand secret pour vaincre les nazis.

    L'amour, le mystère et le suspense, les techniques de décodage, une touche de roman d'espionnage, tout ceci dans...
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    Une histoire palpitante mettant en scène trois femmes extraordinaires, chacune dotée d’une riche personnalité et qui travaillent dans le plus grand secret pour vaincre les nazis.

    L'amour, le mystère et le suspense, les techniques de décodage, une touche de roman d'espionnage, tout ceci dans un univers frénétique, sous tension.

    L’intérêt principal, pour moi, réside moins dans l’histoire en tant que telle, mais plutôt dans le rapport parfois difficile et ambigu de ces trois femmes si différentes et pourtant complices lorsque l’heure a sonné..

    Un style très british qui change des romans américains.

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    Couverture du livre « Le réseau Alice » de Kate Quinn aux éditions Hauteville

    Colorandbook sur Le réseau Alice de Kate Quinn

    https://colorandbook.blogspot.com/2022/02/le-reseau-alice-de-kate-quinn.html?m=1

    « Le Réseau Alice » a été un énorme coup de cœur. Ce roman historique est tout d'abord très instructif. En effet l'auteure a énormément travaillé sur son roman et cela se voit ! Beaucoup de moments des guerres...
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    https://colorandbook.blogspot.com/2022/02/le-reseau-alice-de-kate-quinn.html?m=1

    « Le Réseau Alice » a été un énorme coup de cœur. Ce roman historique est tout d'abord très instructif. En effet l'auteure a énormément travaillé sur son roman et cela se voit ! Beaucoup de moments des guerres mondiales sont relatés dans ce roman avec finesse et justesse. L'auteure ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières, mais avant tout a rappelé certains moments trop souvent oubliés. Une histoire qui m'a tenue en haleine, instruite , touchée et passionnée. Je ne suis pas ressortie indemne de cette lecture remarquable.

    les + : 

    * Tout le côté historique été passionnant. Je ne connaissais pas les réseaux d'espionnage dirigés par des femmes durant la grande guerre. J'ai apprécié découvrir tout cela et apprendre sur ce fait historique. D'autres éléments historiques sont traités avec justesse comme par exemple le tragique massacre d’Oradour-sur-glane.

    * Les personnages étaient pour moi le gros point fort de ce roman. Ils sont extrêmement bien travaillés, subtils, complexes et attachants. Je sais pertinemment que Charlie, Eve et Alice vont rester dans ma mémoire pour un sacré moment ! Ces femmes sont un modèle de courage et de rédemption.

    * J'ai aimé l'histoire en elle-même. L'histoire de Charlie et Eve, une histoire de rédemption, de vengeance, de courage, de dévotion, d'amitié, de drames, de rêves et bien plus encore.

    * La plume de Kate Quinn est touchante. Elle a une plume poétique et subtile, mais aussi entraînante et touchante. J'ai aimé son choix d'alterner les point de vue et les époques entre chaque chapitre, ce qui apporte plus de suspense et l'envie de dévorer les pages. 

    Les – :

    * Quelques petites longueurs.

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    Couverture du livre « La chasseresse » de Kate Quinn aux éditions Hauteville

    jml38 sur La chasseresse de Kate Quinn

    Kate Quinn nous propose une conséquente fiction historique s'inspirant de faits réels.
    1950, Ian Graham, journaliste qui a exercé son métier sur de nombreuses scènes de guerre, notamment à Omaha Beach, s'est lancé dans la traque des nazis qui tentent de se faire oublier après le conflit. Il est...
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    Kate Quinn nous propose une conséquente fiction historique s'inspirant de faits réels.
    1950, Ian Graham, journaliste qui a exercé son métier sur de nombreuses scènes de guerre, notamment à Omaha Beach, s'est lancé dans la traque des nazis qui tentent de se faire oublier après le conflit. Il est aidé dans cette tâche par Anton Rodomovsky, un ancien combattant américain aux origines polonaises et hongroises qui a perdu une partie de sa famille dans les camps.
    Une criminelle obnubile particulièrement Ian, une femme qui a échappé à la justice malgré des actes particulièrement odieux, dont un qui le touche très personnellement.

    On suit en parallèle deux autres histoires situées quelques années plus tôt.
    À Boston en 1946, Jordan McBride voit arriver dans sa famille une immigrée et sa petite fille, heureuse de voir son père refaire sa vie avec bonheur. Mais son oeil aiguisé de photographe capte sur le visage de sa future belle-mère quelques expressions qui l'intriguent sans qu'elle puisse identifier la cause de son malaise naissant.
    Nina Markova est une jeune femme qui a grandi sur les bords du lac Baïkal auprès d'un père alcoolique et violent, et dont le rêve était de voler après avoir rencontré un pilote réparant son avion dans un champ près de chez elle. À force de persévérance et de beaucoup de culot, elle intègre une escadrille russe composée uniquement de femmes qui vont faire preuve d'une remarquable bravoure pour défendre leur pays.
    Les parcours des différents protagonistes se croisent évidemment, au cours d'un récit épique qui ne ménage pas les effets émotionnels, au détriment peut-être d'un suspense qui n'est pas totalement au rendez-vous.

    Beau travail de documentation de la part de l'auteure, qui cite d'ailleurs à la fin de son livre les personnes et faits qui ont inspiré les aventures de ses personnages fictifs. Découvrir notamment que les péripéties des « Sorcières de la nuit » du 588e puis 46e régiment de bombardement nocturne soviétique reposaient sur de véritables témoignages de missions de ces aviatrices de guerre, m'a particulièrement impressionné.

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    Couverture du livre « La concubine du Vatican » de Kate Quinn aux éditions Pocket

    jml38 sur La concubine du Vatican de Kate Quinn

    Après avoir pris un grand plaisir à découvrir la saga de la famille Borgia dans le Rome de la Renaissance avec « Le serpent et la perle », j'attendais beaucoup de cette suite et fin de l'histoire, et j'avoue ne pas avoir été déçu. Malgré un démarrage à peine laborieux, l'aspect épique reprend...
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    Après avoir pris un grand plaisir à découvrir la saga de la famille Borgia dans le Rome de la Renaissance avec « Le serpent et la perle », j'attendais beaucoup de cette suite et fin de l'histoire, et j'avoue ne pas avoir été déçu. Malgré un démarrage à peine laborieux, l'aspect épique reprend rapidement, le récit apportant son lot de complots, intrigues, assassinats. La narration est à nouveau répartie entre les trois mêmes personnages, celui réel de Giulia Farnese, la maîtresse du pape, « l'épouse du Christ », et ceux fictifs de Leonello, le garde du corps de la « Bella », et de Carmelina, préposée aux cuisines et confidente.

    Giulia, toujours aussi détestée et enviée à la fois, reste le personnage solaire du roman, attirant un maximum d'empathie par son humanité. Leonello prend encore plus d'importance, mettant son expérience du maniement des couteaux au service de causes diverses, n'oubliant pas celle qui lui tient à coeur depuis son arrivée dans l'entourage des Borgia. C'est peut-être les péripéties concernant Carmelina, qui m'ont le moins convaincu dans cette suite.

    L'évolution des membres de la famille Borgia est savoureuse. Rodrigo, « le taureau », devenu le pape Alexandre VI, est un protagoniste incontournable de la scène politique Italienne et Européenne. Il a créé une véritable dynastie en donnant à son fils César, « le serpent », un poste d'importance dans la hiérarchie ecclésiastique, et en plaçant Juan, son fils préféré, « le tigre », à la tête des armées pontificales. Les relations ambiguës qui s'installent entre les enfants de Rodrigo Borgia sont un pur régal, mélange d'hypocrisie et de coups bas derrière les sourires de façade, avec malgré tout la volonté de ne pas nuire à l'image De La Famille, et de maintenir intacte sa toute-puissance.

    Kate Quinn avoue dans sa postface avoir pris quelques libertés avec L Histoire, dans les événements et dans les dates. Elle reconnaît également que le règne des Borgia est du pain bénit pour les romanciers, notamment à travers ce qu'elle nomme le « népotisme aveugle » de Rodrigo Borgia né d'une affectation sans bornes pour ses enfants, et de la démesure de l'ambition et de l'orgueil de César.

    L'auteure a su piocher dans les faits et les rumeurs contradictoires pour faire du mythe Borgia un magnifique moment de lecture en deux parties.