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Joseph O'Connor

Joseph O'Connor
Né en 1963 à Dublin, frère aîné de la chanteuse Sinead O'Connor, journaliste à The Esquire et à l'Irish Tribune durant dix ans, Joseph O'Connor est considéré comme l'un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération. Son oeuvre est traduite en trente-cinq langues. Découvert en Franc... Voir plus
Né en 1963 à Dublin, frère aîné de la chanteuse Sinead O'Connor, journaliste à The Esquire et à l'Irish Tribune durant dix ans, Joseph O'Connor est considéré comme l'un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération. Son oeuvre est traduite en trente-cinq langues. Découvert en France en 1996 avec Les Bons chrétiens (Libretto, 2010), il est primé des deux côtés de l'Atlantique lorsque paraissentI.:Étoile des mers (phébus, 2003), puis Redemption Falls (Phébus, 2007). Il est aussi l'auteur de Desperados (Libretto, 2000), Inishowen (Libretto, 2003) et Muse (phébus, 20 Il).

Avis sur cet auteur (32)

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    Couverture du livre « Dans la maison de mon père » de Joseph O'Connor aux éditions Rivages

    Dominique Jouanne sur Dans la maison de mon père de Joseph O'Connor

    Joseph O’Connor nous entraine dans une fiction tirée d’un fait historique dévoilant Rome à la veille de Noël 1943 quand la capitale était sous la main du terrifiant Obergruppenführer Hauptmann, chef d’une Gestapo super active quant aux multiples arrestations, interrogatoires, tortures, crimes et...
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    Joseph O’Connor nous entraine dans une fiction tirée d’un fait historique dévoilant Rome à la veille de Noël 1943 quand la capitale était sous la main du terrifiant Obergruppenführer Hauptmann, chef d’une Gestapo super active quant aux multiples arrestations, interrogatoires, tortures, crimes et emprisonnements.

    Au Vatican, se trouve un prêtre irlandais, Hugh O’Flaherty, qui va monter un réseau avec quelques-uns de ses amis, pour aider des prisonniers alliés et des Juifs à s’évader et avoir la vie sauve, ce malgré l’interdiction absolue demandée par le Pape lui-même qui est furieux qu’on puisse mettre le Saint Siège en danger d’invasion nazie.

    Pourtant, Monseigneur O’Flaherty et ses amis iront jusqu’au bout de leur mission avec tous les dangers que cela a représenté et que le talentueux Joseph O’Connor nous livre dans ce dernier roman plein de suspens et d’informations historiques.
    Cet homme d’église particulièrement érudit, sauva à l’époque entre 4000 et 6000 juifs et soldats alliés. (En 2003, le gouvernement israélien a planté un arbre à Yad Vashem, Jérusalem en son honneur.)

    Après la guerre, pris dans les rets de l’officier SS qui même enfermé à vie sut jouer de son machiavélisme maladif, il rendit plusieurs visites à Hauptmann (Herbert Kappler dans la réalité)

    Instructif, passionnant, puissant, ce roman est un bel hommage rendu à ce prêtre et à l’Humain.

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    Couverture du livre « Dans la maison de mon père » de Joseph O'Connor aux éditions Rivages

    Marie Kirzy sur Dans la maison de mon père de Joseph O'Connor

    Dix-neuf décembre 1943, Rome occupée par les Allemands. Une Daimler noire roule à toute allure. Une femme élégante fume au volant. Sur la banquette arrière, un homme blessée en uniforme nazi, un en fait un prisonnier britannique évadé. Ils viennent de récupérer un homme en noir pour foncer à...
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    Dix-neuf décembre 1943, Rome occupée par les Allemands. Une Daimler noire roule à toute allure. Une femme élégante fume au volant. Sur la banquette arrière, un homme blessée en uniforme nazi, un en fait un prisonnier britannique évadé. Ils viennent de récupérer un homme en noir pour foncer à l'hôpital. Un infirmier refuse d'écouter la femme. L'homme en noir s'approche de lui, ouvre impassible son manteau et relève son col de soutane. le prêtre demande à l'infirmier s'il y a un dentiste à l'hôpital « parce que tu vas en avoir besoin quand je t'aurai fait rentrer les dents au fond du crâne. Espèce de brute ignorante, te comporter comme ça devant une femme. Tu iras te confesser dès demain, en attendant, tu vas lui présenter illico tes excuses. »

    Aboulez le pop-corn ! après une entrée aussi fracassante qu'explosive du personnage principal, chuis en mode toute excitée comme au ciné !

    Le prêtre Hugh O'Flaherty a réellement existé. Durant la Seconde guerre mondiale, il a été à la tête d'une filière d'évasion implantée au Vatican, État considéré comme neutre par Hitler, et donc zone de sécurité idéale pour y exfiltrer des Juifs romains, des prisonniers alliés évadés ou d'autres résistants, au moins 4000 personnages ainsi sauvés.

    Joseph O'Connor l'explique très clairement à la fin du livre lorsqu'il cite ses sources, son roman n'a pas vocation à constituer une source historique de plus. Il revendique l'oeuvre de fiction inspirée certes de faits réels mais prenant des libertés avec le réel. Et il le fait magistralement tant son généreux récit rend hommage à tous ces résistants qui ont sauvé des vies au péril de la leur et célèbre l'amitié, le courage, le collectif loin de la résignation passive qui nous fait parfois accepter des situations inacceptables.

    Le récit retrace les préparatifs d'une mission d'évasion puis son compte à rebours la nuit de Noël 1943. L'avancée narrative est impeccablement rythmée, enchaînant les scènes d'action marquantes sur fond d'une Rome envahie par les Nazis décrite de façon très immersive.

    La lecture est d'autant plus jubilatoire que le duel entre les deux principaux personnages est mémorable : d'un côté le charismatique prêtre irlandais qui assume le péché d'obéissance au pape ( incroyable scène d'engueulade avec Pie XII, plus vraie que nature ), et de l'autre l'épouvantable chef de la Gestapo Paul Hauptmann qui se délecte à torturer au chalumeau.

    Si le récit se cristallise autour de cet antagoniste masterclass, il fait la part belle à toute la cellule de résistance dirigée par le prêtre, le Choeur. Huit choristes au total organisant leurs missions sous couvert d'une répétition musicale au Vatican : un casting improbable comptant une comtesse, un marchand de journaux, un ambassadeur, une journaliste entre autres, originaires d'Italie, Pays-Bas, Irlande ou Royaume-Uni.

    Superbe idée que d'avoir adapter la construction romanesque à cette structure chorale. Car le récit de la mission à la troisième personne, centré sur le prêtre, est entrecoupée d'entretiens ( fictifs ) datés de 1963 : chacune des choristes se raconte, chacun avec une voix singulière bien caractérisée. Il faut un peu de temps pour comprendre les interactions, mais une fois en place, cette polyphonie apporte énormément au récit car on sent vibrer les souvenirs des anciens choristes, leur humour, leur personnalité, leur ressenti affleurent et touchent, jusqu'à la magnifique Coda conclusive, à la fois poignante et surprenante.

    Je me suis régalée !

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    Couverture du livre « Dans la maison de mon père » de Joseph O'Connor aux éditions Rivages

    Blandine sur Dans la maison de mon père de Joseph O'Connor

    Une critique écoutée à la volée sur les ondes, il ne m'en a pas fallu plus pour acheter le dernier O'Connor," dans la maison de mon Père."
    L'histoire se déroule à Rome et au Vatican. le père O'Flaherty, à l'aide de quelques autres personnes, monte un réseau pour faciliter la fuite de juifs et...
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    Une critique écoutée à la volée sur les ondes, il ne m'en a pas fallu plus pour acheter le dernier O'Connor," dans la maison de mon Père."
    L'histoire se déroule à Rome et au Vatican. le père O'Flaherty, à l'aide de quelques autres personnes, monte un réseau pour faciliter la fuite de juifs et de prisonniers. La bande, hétéroclite, forme un noyau dur qui se charge de réunir les fonds, trouver des lieux puis exfiltrer les bénéficiaires. C'est sans compter sur le chef de la Gestapo, mégalomane, qui fait régner la terreur et des supérieurs qui ne sont pas d'accord. Mais le prêtre irlandais est entêté...
    Nous vivons à l'heure italienne sous tutelle allemande. Nous parcourons les rues les plus petites de Rome mais aussi le dédale des bâtiments du Vatican.
    Joseph O'Connor s'est basé sur des histoires vraies et un contexte historique lourd pour écrire ce roman. le fond est intéressant toutefois j'ai parfois eu du mal à me repérer dans le récit. Chaque personnage donne sa version et cela m'a semblé confus à certains passages.
    Je n'avais pas connaissance de cette résistance romaine, alors même si le livre n'a pas valeur de documentaire, il a eu le mérite de m'apprendre son importance. Audace et amitié, ténacité et folie rythment ce livre et nous emmènent au fin fond de Rome sur un rythme soutenu.

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    Couverture du livre « Dans la maison de mon père » de Joseph O'Connor aux éditions Rivages

    L'atelier de Litote sur Dans la maison de mon père de Joseph O'Connor

    Tiré de faits réels ce roman historique retrace le parcours courageux d'un prêtre irlandais Hugh O'Fflaherty. Rome est en pleine occupation allemande, à l'approche de Noël 1943. Le Vatican le charge de visiter les camps de juifs et de prisonniers de guerre italiens. Devant les horreurs qu'il...
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    Tiré de faits réels ce roman historique retrace le parcours courageux d'un prêtre irlandais Hugh O'Fflaherty. Rome est en pleine occupation allemande, à l'approche de Noël 1943. Le Vatican le charge de visiter les camps de juifs et de prisonniers de guerre italiens. Devant les horreurs qu'il découvre, il ne peut s'empêcher d'intervenir pour améliorer les conditions de vie et tenter de leur apporter un peu d'espoir. Un plan est mis en place pour amener clandestinement les Juifs et les troupes alliées dans un lieu sûr.
    L'auteur nous plonge dans les méandres d'une époque terrible avec un personnage qui ne l'est pas moins. Le chef de la Gestapo l'impitoyable Obersturmbannführer Paul Hauptmann qui en maître absolu sous la houlette d'Himmler maintient la ville d'une main de fer. Les privations, le froid, la faim, les couvre-feux, la paranoïa et la peur sont partout palpables. La Cité du Vatican cherche a maintenir sa neutralité et prône la passivité, forçant Hugh O'Flaherty à « désobéir » à ses supérieurs. Par le biais d'un chœur de chambre amateur, il va tenter d'évacuer et de sauver le plus grand nombre possible mais Hauptmann est sur ses talons. La galerie de personnages représentant le chœur est magnifique, chaque membre a sa propre personnalité et celle de Hugh est exceptionnelle. Le livre alterne entre cette période et vingt ans plus tard, alors que ceux qui ont contribué aux évasions sont interviewés. Un roman historique construit comme un thriller avec ses atrocités, ses rebondissements et des montées en tension anxiogènes. Face à cela le « chœur » des hommes célébrant le courage, l'audace , la résilience mais aussi les plus nobles des sentiments, l'amour, la compassion, la foi. Comme un miroir tendu face à la barbarie nazie, ce roman met en lumière toutes les qualités humaines de ceux qui au péril de leur vie n'ont pas hésité à entrer en résistance pour sauver de la persécution d'autres hommes.