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Alors qu'il est en séminaire à Saint Malo, bien loin de chez lui, le commissaire Dupin, assiste presque au meurtre d'une cheffe étoilée de Dinard par sa sœur, elle aussi grande cheffe en devenir. Les enquêteurs vont vite découvrir que ces deux femmes étaient plus ennemies que sœurs autant dans la sphère intime que dans le monde professionnel.
Comme toutes les enquêtes de cet auteur, cette dernière se passe en Bretagne, région que l'on découvre si ce n'est par les papilles tout au moins par les dégustations de produits locaux dont le commissaire Dupin semble être adepte et qui nous fait saliver.
Quant à l'enquête en elle même, qu'en dire ? Elle n'est pas la plus intéressante car cela part dans tous les sens avec à l'arrivée un résultat plus que prévu. En résumé, beaucoup de décorum pour un flop.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/02/meurtre-gourmet-a-saint-malo-jean-luc-bannalec.html
Qui avait intérêt à assassiner Patrick Provost, un très riche éleveur de moutons de Belle-Ile considéré par ses voisins comme « une ordure, une teigne » Chacun avait des raisons de voir disparaître ce riche misanthrope profondément attaché à « son île « ? A qui profite le crime ?
Le roman présente les tribulations insulaires du commissaire Dupin chargé de mener l'enquête , en compagnie des personnages habituels d'un bon polar : inspecteur, gendarmes, médecin légiste …....chacun d'eux bien typé, avec ses manies, ses tics.
Un polar classique à l'enquête promptement menée, sans temps morts, concentrée sur trois jours et trois chapitres, alternant les scènes dans l'île et dans le port de Concarneau. Les dialogues y sont nombreux . L'enquête est sérieuse mais le roman ne manque pas d'un certain d'humour .
Si PIEGE MORTEL A BELLE ILE est d'une lecture agréable et fluide, son charme vient surtout , pour moi, de l'approche impressionniste qu'offre l' écriture de Jean -Luc Bannalec , ecriture empreinte de sensualité dans les passages consacrés aux paysages et à l'atmosphère qui règne dans l'île .
Belle- Ile, on la voit, on la sent, on la goûte, on perçoit ses bruits, on goûte les saveurs de ses produits de bouche traditionnels .
Elle apparaît dans l'oeuvre comme « une île paradisiaque » dont les couleurs « à la magie extatique » ont inspiré Monet, Matisse, notamment le soir avec « le grand spectacle chromatique du coucher du soleil ».
Le roman donne envie d'y séjourner, de la parcourir ….
Jean-Luc Bannalec en est un magnifique ambassadeur !
Rien d'étonnant à ce que l'auteur, d'origine allemande ait reçu le titre de Mécène de Bretagne et de citoyen d'honneur de la ville de Concarneau !
Un plaisir de lecture qui m'a été permis grâce à Masse Critique de Babelio que je remercie de cet envoi . .
Que tous les bretons lèvent le doigt ! Ce roman policier est écrit pour eux !
Cette enquête du commissaire Dupin, Georges de son prénom, met la Bretagne à l’honneur et sublime l’une de ses plus belles îles : Belle-île. Tout n’est que superlatifs, les couleurs, la lumière, les parfums, l’océan atlantique, les bateaux, les coutumes bretonnes, la culture bretonne, le parler breton, le côté sauvage des paysages magnifiques, le délice d’un café artisanal, les noms et prénoms locaux. Il y fait même beau et chaud durant les deux jours que passe Dupin sur l’île. Un endroit paradisiaque où pourtant un meurtre, puis deux ont été commis, en plus de chantages et d’un enlèvement. L’enquête se ressert rapidement sur une partie de l’île, Islonk (l’abîme en breton, nom prédestiné ?) ou se trouvent seulement 7 habitations, et où tout le monde se connaît, se côtoie, boit ensemble, travaille ensemble, fait partie d’association ensemble. Un huis clos, où le commissaire Dupin a bien du mal à démêler l’affaire. On se croirait dans un Agatha Christie, plus exactement dans « Mort sur le Nil ». Patrick Provost, odieux personnage, avare, cruel, méchant, solitaire mais très riche, se fait assassiner. Tout son entourage a une bonne raison de le supprimer. Son ex-femme, ses voisins, ses locataires, son berger les tenanciers du bar local et de la distillerie de Whisky, la maire, l’archéologue, l’ancienne institutrice fan/groupie de Sarah Bernhardt. Tous on vous dit. Alors l’enquête piétine, même si les gens sont très collaborateurs, on est loin de l’omerta corse. A la « Colombo », c’est un détail qui finit par donner la puce à l’oreille à Dupin.
Avec une écriture qui marque son attachement à la Bretagne et tous ses dérivés, Jean-Luc Bannalec nous livre un roman agréable, facile à lire, où le personnage principal est bel et bien Belle-île. L’enquête policière sert son texte élogieux, avec un commissaire Dupin bien campé dans son rôle de « nouveau » breton (10 ans seulement qu’il habite Concarneau), des collègues chaleureux, accueillants, pas avares pour raconter les histoires du coin ou nous apprendre les coutumes et mythes de la Bretagne.
Comment ne pas adhérer à son engouement, son enthousiasme pour cette belle région française ! Impossible, l’auteur nous embarque en Bretagne où il nous fait vivre deux jours de bonheur liés à la beauté du site. Même le double meurtre ne parvient pas à ternir le décor. Alors foncez vous aussi, et allez découvrir cette nouvelle enquête du commissaire Dupin., la 10e écrite par JL Bannalec. Et comme on dit là-bas : Ken emberr.
Un beau roman policier de l’été, à emporter sur toutes les plages et le littoral français. Il fera également un bon livre de vacances à l’étranger, puisqu’il vous parlera de la France.
Où j'ai retrouvé le Commissaire Dupin à Concarneau, prenant des bains matinaux en cet été caniculaire, et au fil des jours, nageant en compagnie d'un phoque qui semble l'avoir adopté ...
Mais de retour au port, c'est un cadavre qui l'attend, entortillé dans des cordages, et rapidement identifié comme un résident de Belle-Île.
Après une traversée compliquée - le commissaire n'a pas le pied marin - l'enquête révèlera toutes les particularités de l'île : anciens acadiens, élevage ovin, souvenirs de Sarah Bernhardt et alimentation électrique.
Quelques jours au milieu des îliens seront nécessaires pour tirer au clair ce meurtre d'un avare détesté par tous ses voisins, entre secrets de famille, faux témoignages, alibis trompeurs et nouveau cadavre.
Ce roman offre une balade dans les splendides paysages immortalisés par Claude Monet. Une balade vivifiante dans les embruns bretons.
Un 'cosy mystery' bon enfant ... en attendant une prochaine diffusion de la série, je me laisserai certainement tenter par la lecture d'un autre des romans de JEan Luc Bannalec :)
Je remercie NetGalley et les Presses de la Cité
#PiègemortelàBelleÎle #NetGalleyFrance
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