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Jean Jacques Schuhl écrit bien, ce n'est pas nouveau. Ce qui est intéressant ici, c'est la manipulation de la langue afin de décrire des situations qui ne proviennent d'à peu près nulle part. Ni de la réalité, ni de l'imagination, mais simplement d'une hémorragie interne, soit d'un territoire pas vraiment référencé. Onirique sans être cauchemardesque, le roman se structure au fil de l'écriture en pilote automatique. On suit, comme l'on pouvait suivre les surréalistes, sans savoir où l'on va. Sans que le conformisme littéraire nous manque. On finit par ce plaire dans ce cerveau mal oxygéné. Il offre des moments de liberté que l'on a de plus en plus de mal à trouver dans les cerveaux de compétition.
Attention : chef d'oeuvre !
J'ai lu quelque part que Jean-Jacques Schuhl était un écrivain rare, et c'est aussi bien, à mon avis, compte tenu de la teneur de cet écrit... Goncourt 2000, voilà de quoi se poser des questions sur les qualités littéraires récompensées par le prix Goncourt : l'intérêt ? Surement pas, la vie d'Ingrid Caven n'en offrant pas le moindre si ce n'est de savoir comment se faire un rail de coke... L'écriture ? Pas mieux... dans le genre décousu, de la coco plein les narines, on n'est pas loin du foutage de gueule intégral... Bref, un Goncourt qui m'est tombé des mains très rapidement me laissant un seul regret, celui d'avoir perdu du temps à lire les cent premières pages.
Le pire Goncourt que j' ai jamais lu: brouillon, phrases incompréhensibles, c'est sûrement écrit pour une élite
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