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Jackie Copleton

Jackie Copleton
Jackie Copleton a enseigné l'anglais pendant plusieurs années à Nagasaki et à Saporo. Elle vit désormais avec son mari à Newcastle, au Royaume-Uni.

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « La voix des vagues » de Jackie Copleton aux éditions Les Escales

    Les Lectures de Cannetille sur La voix des vagues de Jackie Copleton

    Quatre décennies après avoir quitté le Japon pour les Etats-Unis au lendemain de la seconde guerre mondiale, Amaterasu Takahashi, désormais veuve et âgée, est bouleversée par la visite d’un homme défiguré qui se présente comme son petit-fils, pourtant déclaré mort à sept ans au cours de...
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    Quatre décennies après avoir quitté le Japon pour les Etats-Unis au lendemain de la seconde guerre mondiale, Amaterasu Takahashi, désormais veuve et âgée, est bouleversée par la visite d’un homme défiguré qui se présente comme son petit-fils, pourtant déclaré mort à sept ans au cours de l’explosion de la bombe atomique à Nagasaki. Cette irruption fait aussitôt déferler les souvenirs qu’elle avait si soigneusement et si désespérément tenté d’ensevelir : ceux de la guerre et de l’atrocité vécue à Nagasaki, mais aussi ceux de toute sa vie au Japon, entachée de secrets aux conséquences dramatiques.

    La ville de Nagasaki, où l’auteur a elle-même vécu quelques années, et les événements historiques, en particulier l’explosion atomique et les insoutenables scènes des heures et des jours qui suivirent, sont évoqués avec une acuité qui immerge de manière saisissante dans la vie du Japon des années trente et quarante. Chaque chapitre est ponctué par un extrait du Dictionnaire Anglais de Culture Japonaise de Hoffer et Honna, accentuant le dépaysement par la découverte de notions sans équivalence occidentale.

    Dans cet impressionnant et foisonnant cadre général, se déploie l’histoire individuelle d’une famille impliquant quatre générations, restituée par d’incessants retours dans le passé qui dessinent peu à peu une intrigue prenante aux ramifications intriquées et aux personnages forts et attachants, empêtrés dans leurs secrets, leurs contradictions et leurs déchirures. L’émotion est bien sûr au rendez-vous lorsque la grande et la petite histoires se télescopent, enfermant à jamais Amaterasu dans ses remords et sa culpabilité, et figeant amour et haine dans un conflit éternellement irrésolu. Elle jaillit de plus belle lorsque le visiteur surgi du passé fait voler en éclats la carapace de la vieille femme, la forçant à se confronter à ses souffrances mais aussi, enfin, à trouver le courage de revivre et de se réconcilier avec son identité japonaise.

    Ce premier roman s’avère une réussite sur tous les plans : porté par un style fluide et agréable et par une construction propice à la fois au suspense et à la nostalgie du temps qui passe, il nous plonge dans une saga familiale captivante, mise en relief par une évocation historique crédible et vivante, et une immersion dans la culture japonaise étonnante et fascinante. Coup de coeur.

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    Couverture du livre « La voix des vagues » de Jackie Copleton aux éditions Les Escales

    Mathilde81 sur La voix des vagues de Jackie Copleton

    Je suis désolée mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
    j'ai trouvé l'écriture lourde, l'histoire racontée un peu dans tous les sens.
    D'ailleurs j'avoue que je n'ai pas terminé le livre.
    Dommage pour un premier roman, ce qui me rassure c'est que j'ai lu des commentaires sur...
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    Je suis désolée mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
    j'ai trouvé l'écriture lourde, l'histoire racontée un peu dans tous les sens.
    D'ailleurs j'avoue que je n'ai pas terminé le livre.
    Dommage pour un premier roman, ce qui me rassure c'est que j'ai lu des commentaires sur d'autres sites et quelques personnes me rejoignent dans mon choix.

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    Couverture du livre « La voix des vagues » de Jackie Copleton aux éditions Les Escales

    Florence Mur sur La voix des vagues de Jackie Copleton

    Un pur bonheur de lecture...
    En aout 45 à Nagasaki, Amaretu perd sa fille et son petit fils. Quarante ans plus tard, émigrée aux Etats Unis pour fuir la douleur de cette peine, un homme se présente à sa porte se disant son petit fils.
    Alternant sur 3 époques, ce livre nous embarque dans le...
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    Un pur bonheur de lecture...
    En aout 45 à Nagasaki, Amaretu perd sa fille et son petit fils. Quarante ans plus tard, émigrée aux Etats Unis pour fuir la douleur de cette peine, un homme se présente à sa porte se disant son petit fils.
    Alternant sur 3 époques, ce livre nous embarque dans le Japon de la Grande Guerre et nous conte le destin de cette famille. Secrets, drames, non-dits, mais aussi amour et tendresse: cocktail réussi d'un livre savouré.

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    Couverture du livre « La voix des vagues » de Jackie Copleton aux éditions Les Escales

    Catherine L sur La voix des vagues de Jackie Copleton

    https://lettresexpres.wordpress.com/2018/06/22/jackie-copleton-la-voix-des-vagues/

    J’ai aimé les personnages de ce roman, été émue par Amaterasu qui a tout à la fois accepté de vivre une nouvelle vie aux États-Unis, tout en ne mettant aucun enthousiasme à apprendre la langue de son pays...
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    https://lettresexpres.wordpress.com/2018/06/22/jackie-copleton-la-voix-des-vagues/

    J’ai aimé les personnages de ce roman, été émue par Amaterasu qui a tout à la fois accepté de vivre une nouvelle vie aux États-Unis, tout en ne mettant aucun enthousiasme à apprendre la langue de son pays d’accueil, qui a toujours conservé une culpabilité énorme touchant aux derniers jours de vie de sa fille. Le roman est fort bien construit et chaque chapitre commence par une particularité, un trait culturel japonais, lui donnant une couleur particulière.

    Mais, il y a un mais, je n’ai pas trop adhéré à l’histoire de la vie sentimentale compliquée d’Amaterasu, ni au secret de famille qui entoure les amours de sa fille Yuko. Je ne peux pas en dire trop, mais les rapports mère-fille en sont extrêmement compliqués, et cela explique la culpabilité d’Amaterasu. J’ai par contre beaucoup aimé la manière dont la vieille femme et celui qui est peut-être son petit-fils s’apprivoisent mutuellement, et je me suis interrogée pour savoir s’ils allaient pouvoir reformer d’une certaine manière une famille. Cet aspect très touchant est le plus réussi à mon avis.