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Hugues Micol

Hugues Micol
Hugues MICOL est le dessinateur de la série Chiquito la Muerte chez Delcourt, scénarisée par Capron. Il a également assuré dessin et scénario de « 3 », album paru chez Cornélius et présentant la particularité d'être sans aucun texte. Son travail a déjà fait l'objet de plusieurs nominations, notam... Voir plus
Hugues MICOL est le dessinateur de la série Chiquito la Muerte chez Delcourt, scénarisée par Capron. Il a également assuré dessin et scénario de « 3 », album paru chez Cornélius et présentant la particularité d'être sans aucun texte. Son travail a déjà fait l'objet de plusieurs nominations, notamment pour l'Alph'Art Jeune Espoir 2001 à Angoulême, et pour le prix du Meilleur Dessin lors de l'édition 2004. Il est également l'auteur de la très belle série graphique avec Éric Adam, Les Contes du 7e Souffle, chez Vents d'Ouest.

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Agughia » de Hugues Micol aux éditions Dargaud

    Francinemv sur Agughia de Hugues Micol

    « Le futur, c’est déjà demain ». Agughia, récit d’aventure trépidant et de science-fiction situé dans un futur proche aurait très bien pu figurer dans le premier numéro de la nouvelle mouture de Métal Hurlant.

    Ô Corse île de plaisir pour les Ailleurs
    Pour les habitants, minés par la...
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    « Le futur, c’est déjà demain ». Agughia, récit d’aventure trépidant et de science-fiction situé dans un futur proche aurait très bien pu figurer dans le premier numéro de la nouvelle mouture de Métal Hurlant.

    Ô Corse île de plaisir pour les Ailleurs
    Pour les habitants, minés par la pauvreté, l’île de beauté n’a plus de beauté que le nom et ce n’est pas eux qui en profitent. Ils voient déferler des hordes de touristes venant de la plus basse plateforme des Ailleurs, colonies de la Terre peuplées de l’élite. Au programme, profiter de la nature bien sûr mais aussi du confort dernier cri: maquis sécurisé, circuits de randonnée aseptisés, rivières chauffées et plages climatisées. Or, en raison du dérèglement climatique, la saison touristique est de plus en plus courte ce qui précarise d’autant plus les autochtones.
    « Évidemment que je veux me barrer ! Tout l’avenir de cette foutue île est enterré ici ! Avec vous ! Pourquoi j’resterais ? » Et pour se barrer, elle a trouvé la solution : se faire un maximum de blé pour aller installer son business (un salon de blanchiment dentaire pour les expatriés !) dans les Ailleurs. Elle, c’est Agughia, jeune voleuse à la tire qui, à la faveur d’un accident de la route, va dérober son sac à un employé de Radius, la toute puissante multinationale chargée de transformer l’île en « un territoire riche de sa culture, mais tourné vers la modernité et la croissance ». Véritable MacGuffin, ce vol va déclencher toute l’affaire. Et non seulement la police municipale dirigée par un pinzutu borné qui veut à tout prix mettre ça sur le dos de Rage de vert, une organisation écologiste radicale, mais également un mystérieux homme masqué vont se lancer à la poursuite de la jeune voleuse afin de récupérer l’objet contenu dans le sac qui, soit dit entre nous, n’est pas banal. Et le larcin d’Agughia, la « reine du braco » tel le battement d’aile du papillon …

    Micol, Mézières et les autres
    Hugues Micol est un auteur complet qui se définit lui-même comme un dessinateur d’histoires. Chez lui, la démarche graphique est toujours antérieure au récit, et c’est à travers le dessin, le trait qu’il essaie de l’incarner. Ici, sa volonté était de faire une BD au style graphique des années 70. Aussi a-t-il réalisé des dessins très fouillés et opté pour une palette de couleurs acidulées. L’intrigue se déroulant dans un futur proche, voilà qui a de quoi surprendre. Oui mais si on ajoute une histoire de SF« à la Valérian , avec un côté fable, on comprend mieux. Et Moebius aussi est de la partie ... Je dois reconnaître que les années 70, que ce soient les tapisseries à grosses fleurs orange ou jaunes, les coupes de cheveux, les pattes d’eph ou l’esthétique graphique, ce n’est pas ce que je préfère. Personnellement, je suis plus sensible au sublime noir et blanc et à l’inventivité graphique exprimée dans Black-Out son précédent ouvrage sur un scénario de Loo Hui Phang. Quoi qu’il en soit, ce choix d’une esthétique vintage fonctionne parfaitement et en ravira certains.
    Comme dans les derniers Valérian, tout en étant divertissant, ce récit d’anticipation porte un regard critique sur le monde dans lequel nous vivons et a pour toile de fond l’impact du tourisme de masse, le capitalisme sans oublier bien sûr l’écologie.

    Hugues Micol a rempli sa mission. Sur un ton décalé non exempt d’humour, il nous offre là un sympathique divertissement dans lequel scènes d’action et rebondissements s’enchaînent sans faillir et nous réservent quelques surprises. Ne boudons pas notre plaisir !

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    Couverture du livre « Agughia » de Hugues Micol aux éditions Dargaud

    bulle.noire sur Agughia de Hugues Micol

    Ce futur là n’a rien d’engageant. Une Corse envahie par un tourisme de masse XXL, tenue par un grand groupe industrio-immobilier nommé Radius.
    Agughia, jeune activiste locale, vole un sac appartenant à un employé de Radius… la course poursuite peut commencer…. Qu’ y a-t-il dans ce sac ?...
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    Ce futur là n’a rien d’engageant. Une Corse envahie par un tourisme de masse XXL, tenue par un grand groupe industrio-immobilier nommé Radius.
    Agughia, jeune activiste locale, vole un sac appartenant à un employé de Radius… la course poursuite peut commencer…. Qu’ y a-t-il dans ce sac ? Pourquoi suscite t il autant de convoitises ?

    Le récit dynamique nous laisse impatient de connaître la suite… Au départ un peu déconcerté par ce dessin haut en couleurs, je me suis peu à peu laissé embarquer dans ce récit d’aventures dystopique. On y croise pas mal de trouvailles futuristes intéressantes, Hughes Micol est il un visionnaire, pas trop espérons le !

    Hommage à la BD des années 80, Moebius Christin-Mézières en tête, cet album rappellera des souvenirs aux nostalgiques de la BD d’anticipation… avec ici des sujets d’actualité liés à l’écologie, au capitalisme…

    Au final, un album rythmé et engageant, une histoire à suivre avec un personnage féminin attirant dans un univers graphique vintage bien marqué.

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    Couverture du livre « Scalp ; la funèbre chevauchée de John Glanton et ses compagnons de carnage » de Hugues Micol aux éditions Futuropolis

    Paojito sur Scalp ; la funèbre chevauchée de John Glanton et ses compagnons de carnage de Hugues Micol

    Du scalp en veux-tu en voilà !
    C'est sans doute la BD la plus noire et violente que j'ai lu jusqu'à présent.
    Visuellement, c'est costaud, du noir, du blanc, en case, en planche complète, en bande sur 2 pages, les encres se mélangent, les personnages et la lecture aussi, parfois. Chaque page...
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    Du scalp en veux-tu en voilà !
    C'est sans doute la BD la plus noire et violente que j'ai lu jusqu'à présent.
    Visuellement, c'est costaud, du noir, du blanc, en case, en planche complète, en bande sur 2 pages, les encres se mélangent, les personnages et la lecture aussi, parfois. Chaque page est une claque ajustée sur ta pudeur. C'est vibrant, violent, gênant, mais époustouflant. Ca sent la crasse, le whisky, la poudre de révolver, le sang et la charogne. Tout transparait.
    C'est une véritable descente aux enfers, comment le gamin John devient John Glanton le sanguinaire, entraînant une vingtaines d'illuminés aussi fous que lui à parcourir, que dis-je, à ravager le Texas et le Nord du Mexique, hors de tout contrôle, au milieu du 19ème siècle.
    Le format est très agréable aussi, ces grandes pages, qui laissent presque de l'encre noire sur les mains et submergent le lecteur.
    Bref, c'est trash mais c'est beau.

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    Couverture du livre « Laissez-nous nos bonnot ! » de Hugues Micol et Pascal Garnier aux éditions Nathan