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Helene Gestern

Helene Gestern

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Articles en lien avec Helene Gestern (1)

Avis sur cet auteur (95)

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    Couverture du livre « Cézembre » de Helene Gestern aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Calimero29 sur Cézembre de Helene Gestern

    "Cézembre" est le cinquième roman que je lis de cette auteure, qui fait partie de mes préférées. Je savais, avant de commencer la lecture, que ce serait un moment d'émotion parce que cette photo de couverture absolument magnifique, très évocatrice d'une atmosphère, parce que la Bretagne qui...
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    "Cézembre" est le cinquième roman que je lis de cette auteure, qui fait partie de mes préférées. Je savais, avant de commencer la lecture, que ce serait un moment d'émotion parce que cette photo de couverture absolument magnifique, très évocatrice d'une atmosphère, parce que la Bretagne qui m'offre tous les jours paix et sérénité, parce que Hélène Gestern et son écriture sensible et poétique.
    Yann de Kerambrun, qui se retrouve le dernier de sa famille, à la mort de son père, qui n'a plus goût à rien, en instance de divorce, son fils parti en Allemagne, son métier de professeur d'histoire à la Sorbonne qui ne le passionne plus, décide de partir en Bretagne, dans la maison de famille à St Malo, en face de la mer et de l'île de Cézembre. Il se plonge dans les archives de la famille et découvre son histoire familiale, l'histoire de la compagnie de transport maritime que son arrière-grand père Octave a fondée en 1903 et qui a été transmise de père en fils depuis, dont il a refusé le poids à la mort de son frère jumeau, treize ans auparavant; il espère comprendre ce qui a fait de son père, Charles, un homme dur, qui l'a rejeté. Cette plongée dans le passé va lui révéler des secrets mais va également le révéler à lui-même.
    Comme dans plusieurs de ses romans précédents, Hélène Gestern s'appuie sur un document du passé (une photo pour "Eux sur la photo", un album pour "L'odeur de la forêt" ou une partition inédite pour "555") pour initier la quête identitaire de son personnage. Se déroule alors sous nos yeux une fresque familiale avec en arrière-plan le XXème siècle, l'industrialisation, le progrès technologique mais aussi deux guerres mondiales.
    Nous découvrons également l'histoire incroyable de l'île de Cézembre qui fut tour à tour le siège d'un monastère, régulièrement attaquée par les Anglais, colonie pénitentiaire au XIXème siècle et garnison allemande pendant la deuxième guerre mondiale qui empêchait l'accès à la baie de St Malo, impitoyablement bombardée en 1944 à tel point qu'on la croyait détruite à jamais. Elle jouera un rôle très important dans l'histoire familiale des Kerambrun.
    Tout le roman, qui se déroule sur une année, se passe en Bretagne, à St Malo avec une incursion rapide à Brest. On sent tout l'amour de l'auteure pour cette région et pour la mer qu'elle décrit magnifiquement. Elle en fait un personnage vivant à part entière; c'est elle qui décide du destin des hommes. J'ai retrouvé, dans ses mots, le sentiment d'absolue liberté, l'impression d'être là où je dois être lorsque je suis face à la mer, au bout du bout du Finistère, surtout lorsqu'elle est furieuse sous un ciel menaçant et que le vent sature mon esprit d'oxygène, me transmettant toute son énergie.
    J'ai été transportée par ce roman et par l'atmosphère qui s'en dégage. Un tout petit bémol, cependant : j'ai été un peu perdue par les chapitres en italique qui renvoient au passé de l'île, sans précisément le situer, avec des personnages qui apparaissent brusquement et disparaissent assez vite.
    #Cézembre #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Cézembre » de Helene Gestern aux éditions Grasset Et Fasquelle

    yves MONTMARTIN sur Cézembre de Helene Gestern

    Dans un éclair de lucidité, Yann entrevoit avec horreur ce qui reste de son avenir, vingt ou trente ans enfermé dans une prison de papier et surtout le vide. Il démissionne de son poste de professeur à la Sorbonne et part s'installer dans la maison familiale de Saint-Malo. Un irrésistible désir...
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    Dans un éclair de lucidité, Yann entrevoit avec horreur ce qui reste de son avenir, vingt ou trente ans enfermé dans une prison de papier et surtout le vide. Il démissionne de son poste de professeur à la Sorbonne et part s'installer dans la maison familiale de Saint-Malo. Un irrésistible désir de mer, de vent et d'espace. Dorénavant les marées vont rythmer sa vie.
    Une éblouissante saga familiale dans le cadre grandiose de la baie de Saint-Malo, avec en face, l'île de Cézembre belle, pierreuse, sauvage, désolée et énigmatique. Deux mamelons qui sont les derniers obstacles que la roche oppose à la mer. Yann découvre les archives de son arrière-grand-père Octave, capitaine d'industrie. À travers des carnets, des photographies, des lettres, il va peu à peu révéler les secrets de sa famille. Lui qui souhaitait enquêter pour mieux comprendre son père va se retrouver face à un meurtre, un cold case vieux de cent ans.
    J'ai vraiment été littéralement emporté par ce récit romanesque, Hélène Gestern m'a emprisonné dans ses filets par la richesse de sa plume, à la fois tendre, sensible, sensuelle, les descriptions de la mer et de ses fureurs sont magnifiques. L'Histoire d'un siècle qui se mêle à celle d'une famille, entre deux coups de boutoir des vagues contre les digues, toute la beauté de la nature sauvage et indomptable. Et que dire des pages qui relatent l'amour entre le narrateur et Rebecca, justes sublimes.
    Un grand merci aux éditions Grasset de m'avoir permis de lire ce somptueux roman.

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    Couverture du livre « 555 » de Helene Gestern aux éditions Arlea

    MAPATOU sur 555 de Helene Gestern

    Grégoire Coblence est un ébéniste talentueux qui s’est associé à un luthier de renom, Giancarlo Albizon. Sa femme, qu’il adorait, l’a quitté deux ans auparavant sans lui donner de réelle explication quant à leur rupture.

    Depuis Grégoire survit en se donnant à fond dans son travail. Giancarlo...
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    Grégoire Coblence est un ébéniste talentueux qui s’est associé à un luthier de renom, Giancarlo Albizon. Sa femme, qu’il adorait, l’a quitté deux ans auparavant sans lui donner de réelle explication quant à leur rupture.

    Depuis Grégoire survit en se donnant à fond dans son travail. Giancarlo lui a confié la restauration d’un étui à violoncelle. A l’intérieur de la doublure dudit étui, Grégoire découvre une partition ancienne qui lui fait aussitôt penser à l’oeuvre de Scarlatti, le fameux compositeur de cinq cents cinquante cinq sonates. Un musicien dont l’épouse de Grégoire appréciait particulièrement l’oeuvre.

    Cette partition serait-elle une composition jusqu’alors inconnue du musicien ? Grégoire et Giancarlo, pour en avoir le coeur net, montrent la partition à la plus grande spécialiste de l’oeuvre de Scarlatti. Après l’avoir jouée, Manig Terzian semble convaincue elle aussi de son authenticité.

    Cette découverte va faire l’effet d’une bombe dans le milieu de la musique classique : Giancarlo espère pouvoir la vendre un bon prix et se débarrasser ainsi de ses dettes de jeu, Manig Terzian se voit enregistrer un nouveau disque. D’autres personnages vont aussi s’y intéresser : un musicologue renommé et un richissime mécène.

    Mais l’atelier du luthier va être victime d’un cambriolage pendant lequel la partition sera volée.

    Chacun va alors, pour des raisons personnelles et différentes, tenter de la retrouver.

    Le jeu de piste suivi par les différents protagonistes est intéressant car chacun y dévoile sa personnalité et ses propres motivations. Entre chaque paragraphe, un personnage inconnu parle, donne des explications. Jusqu’au dénouement final plutôt inattendu.

    J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman et la plume d’Hélène Gestern que je lisais pour la première fois.

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    Couverture du livre « La part du feu » de Helene Gestern aux éditions Arlea

    Eva Tu vas t'abîmer les yeux sur La part du feu de Helene Gestern

    Dans « La part du feu », Laurence apprend au détour d’un rendez-vous médical qu’elle n’est pas la fille biologique de Jacques, son père. La jeune femme tombe des nues. En fouillant la maison de ses parents alors qu’ils sont en vacances, elle trouve dans les affaires de sa mère, Cécile, des...
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    Dans « La part du feu », Laurence apprend au détour d’un rendez-vous médical qu’elle n’est pas la fille biologique de Jacques, son père. La jeune femme tombe des nues. En fouillant la maison de ses parents alors qu’ils sont en vacances, elle trouve dans les affaires de sa mère, Cécile, des lettres d’un certain Guillermo Zorgen adressés à une femme nommée Sonia… Elle découvre que cet homme était un militant et écrivain d’extrême-gauche, décédé dans les années 70…

    J’ai retrouvé dans ce livre la « patte » d’Hélène Gestern, et les ingrédients qui m’ont fait aimer les romans que j’ai lus d’elle: des secrets, une histoire d’amour, une enquête familiale… doublée ici d’une enquête de type policière car on croise dans ce récit un homicide et une mort mystérieuse… Laurence pourrait être une cousine d’Elisabeth Bathory ou d’Helene Hivert – d’ailleurs Laurence mentionne au détour d’une phrase une amie nommée Hélène dont elle dit qu’elle a fait face à un lourd secret de famille !

    Le livre est extrêmement bien écrit, la plume d’Hélène Gestern est habile pour recréer l’esprit révolu de ce groupuscule d’extrême-gauche et pour faire vivre la figure de Guillermo Zorgen, qui m’a fait penser à Pierre Goldman. Le récit est bien mené, de manière efficace, avec une tension liée au suspense qui donne envie de tourner les pages.

    Une très bonne lecture !