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Gaelle Nohant

Gaelle Nohant

Née à Paris en 1973, Gaëlle Nohant vit aujourd’hui à Lyon. Légende d’un dormeur éveillé est son troisième roman après L’Ancre des rêves (prix Encre Marine, 2007) et La Part des flammes (prix France Bleu/Page des libraires, 2015 et prix du Livre de Poche, 2016).

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Née à Paris en 1973, Gaëlle Nohant vit aujourd’hui à Lyon. Légende d’un dormeur éveillé est son troisième roman après L’Ancre des rêves (prix Encre Marine, 2007) et La Part des flammes (prix France Bleu/Page des libraires, 2015 et prix du Livre de Poche, 2016).

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Avis sur cet auteur (172)

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    Couverture du livre « Le bureau d'éclaircissement des destins » de Gaelle Nohant aux éditions Grasset Et Fasquelle

    catherine a sur Le bureau d'éclaircissement des destins de Gaelle Nohant

    Un texte bouleversant qui à travers le romanesque et le beau portrait d'une femme qui va nous entraîner dans les recherches d'éclaircir les destins. Ce texte questionne sur la mémoire, sur la transmission, sur l'écoute des victimes, sur la question de ne pas oublier.
    Au cœur de l'Allemagne,...
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    Un texte bouleversant qui à travers le romanesque et le beau portrait d'une femme qui va nous entraîner dans les recherches d'éclaircir les destins. Ce texte questionne sur la mémoire, sur la transmission, sur l'écoute des victimes, sur la question de ne pas oublier.
    Au cœur de l'Allemagne, l'International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d'investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu'elle élève seule depuis son divorce d'avec son mari allemand.
    A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d'objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé... Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent. Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du Centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l'Argentine. Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets hantés ?
    Ce texte parle de façon délicate mais très documentée de la vie dans les camps, du retour des camps, de la question de la mémoire des victimes et de la transmission. A travers des personnages de fiction, l'auteure parle de différents sujets liés aux camps (expérience médicale, solidarité ou pas entre les prisonniers, cas des jeunes enfants volés-adoptés), aux retours (mise en place de lieux de mémoire, de lieux d'archivage ..) de la façon de transmettre des souvenirs, à travers des paroles ou des objets. Quelles étaient les possibilités pour les survivants à leur retour, se taire et passer "à autre chose", témoigner, enquêter et tenter de retrouver les bourreaux (mise en place des tribunaux ou faire justice soi même).
    Ce texte m'a troublée, émue mais ai apprécié cette façon de romancer pour nous parler de l'histoire.
    Malgré la multitude de sujets, l'auteure a réussi à mêler le présent, le passé et un texte qui rend hommage à des personnes obstinées, qui continuent à chercher, à transmettre et à ne pas oublier.
    Hasard de mes lectures, je viens de lire juste après un texte très émouvant et qui a quelques thèmes commun, c'est l'enquête et recherche de Beata Umubyeyi Mairesse , "le convoi" qui raconte sa vie de survivante du génocide du Rwanda.
    Ilo y a des échos dans ces deux textes, sur le rôle de la mémoire, des archives, de la transmission de ces moments si douloureux de l'histoire.

    Lebureaudéclaircissementdesdestins #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Le bureau d'éclaircissement des destins » de Gaelle Nohant aux éditions Grasset Et Fasquelle

    envielivresque sur Le bureau d'éclaircissement des destins de Gaelle Nohant

    UN RÉCIT PASSIONNANT
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    Un livre qui évoque un thème sur lequel je lis beaucoup, une période de l’histoire très dure, la seconde guerre mondiale. Mais ici, on est bien après la guerre, Irène enquête pour retrouver des personnes, réunir des familles, des descendants de personnes qui sont passées...
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    UN RÉCIT PASSIONNANT
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    Un livre qui évoque un thème sur lequel je lis beaucoup, une période de l’histoire très dure, la seconde guerre mondiale. Mais ici, on est bien après la guerre, Irène enquête pour retrouver des personnes, réunir des familles, des descendants de personnes qui sont passées par les camps.
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    Une histoire qui m’a beaucoup émue, un sujet très documenté, on sent tout le travail de titan que l’auteur à réalisé !
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    Je noterais tout de même un petit bémol de mon côté, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de personnages. C’est un livre que j’ai écouté en audio et le trop grand nombre de personnages est déjà difficile à suivre à l’écrit, mais en plus en audio, j’ai perdu le fil de l’histoire à plusieurs reprises.
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    Couverture du livre « Le bureau d'éclaircissement des destins » de Gaelle Nohant aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Yael sur Le bureau d'éclaircissement des destins de Gaelle Nohant

    Un roman tout à fait bouleversant, éprouvant et déroutant. L'auteure s'est basée sur des faits divers pour tisser son histoire. Nous faisons connaissance d’Irène, divorcée et mère d'un garçon, Cette dernière travaille à l'ITS, l'Internationnal,Trading Service, elle doit restituer, des objets...
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    Un roman tout à fait bouleversant, éprouvant et déroutant. L'auteure s'est basée sur des faits divers pour tisser son histoire. Nous faisons connaissance d’Irène, divorcée et mère d'un garçon, Cette dernière travaille à l'ITS, l'Internationnal,Trading Service, elle doit restituer, des objets ayant appartenus à des déportés de la Seconde Guerre Mondial. Nous sommes dans la découverte d'une investigation qui nous nous montre un autre pan de l'histoire passée,, un autre regard sur la déportation. Son point de départ, se résume par la découverte d'un Pierrot de tissu terni, un médaillon, et un mouchoir brodé. Un point de départ qui s’avère assez complexe, en sachant que nous sommes en 2016. Elle prend sa mission à cœur et se donne corps et âmes pour élucider, et retrouver les propriétaires, principalement au sein de leurs familles respectives. Je dois avouer mon ignorance , ne connaissant pas l'ITT, L'auteure , grâce à des recherches elle nous offre un livre extrêmement documentés, Elle sait de quoi elle parle, elle use des mots d'une facilité surprenante, nous baignant au sein de son récit. Pour ma part j'ai eu l’occasion de visiter le mémorial de Yad Vashem, qui est consacré aux atrocités de la guerre, j'ai vu l'inimaginable, l'impensable, impossible de d 'écrire ces horreurs. L'auteure, à travers sa plume sensible, visuelle , nous touche au plus profond de notre cœur, il est impossible de sortir indemne d'un tel récit Elle a réussi à m'émouvoir, à me toucher, Un roman qui se lit comme un documentaire historique, Irène arrive t'-elle à mener à bien sa mission? Un roman époustouflant, que je vous recommande de lire.

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    Couverture du livre « Le bureau d'éclaircissement des destins » de Gaelle Nohant aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Les Lectures de Cannetille sur Le bureau d'éclaircissement des destins de Gaelle Nohant

    Irène, une Française divorcée établie en Allemagne avec son fils, travaille pour les Archives Arolsen, un centre de documentation et de recherche réellement créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, longtemps appelé ITS - International Tracing Service -, et dont les missions sont,...
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    Irène, une Française divorcée établie en Allemagne avec son fils, travaille pour les Archives Arolsen, un centre de documentation et de recherche réellement créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, longtemps appelé ITS - International Tracing Service -, et dont les missions sont, toujours aujourd'hui, l’éclaircissement du destin des victimes de la persécution nazie ; la recherche de proches ou d’informations à leur transmettre ; enfin la sauvegarde, à travers de millions de documents stockés sur des dizaines de kilomètres linéaires, de la mémoire de ceux que le nazisme a tenté d’effacer.

    Elle qui n’était venue dans ce centre que par hasard, avec l’intention première de s’en tenir prudemment à la poussière des archives sans jamais se confronter directement aux familles et à leurs requêtes, se passionne bientôt pour son minutieux et peu ordinaire travail d’enquêtrice, au point de finir par s’y absorber corps et âme. Mais voici qu’au-delà de ses travaux documentaires, on la charge de restituer à d’éventuels descendants ou lointains parents, les objets personnels des disparus qui, recueillis dans les camps de concentration, hantent, depuis près de quatre-vingt ans, les rayonnages du centre.

    Un mouchoir brodé de multiples prénoms, un pendentif renfermant un portrait d’enfant, une poupée de tissu sale et usé portant elle aussi un matricule : autant d’occasions, peut-être, d'exhumer du néant l’identité, l’intimité et la dignité des victimes, tout en apportant des bribes de réponse aux interrogations des jeunes générations sur leurs proches. « Même si on ne répare personne », pense Irène avec émotion, « si l’on peut rendre à quelqu’un un peu de ce qui lui a été volé, sans bien savoir ce qu’on lui rend, rien n’est tout à fait perdu. »

    Alors, tandis qu’à l’aide de vieux documents, lettres ou photographies retrouvés, mais aussi de témoignages recueillis à travers l’Europe, elle retisse peu à peu, comme dans une enquête policière, les fils brisés de ces destins dont ces objets sont les témoins inanimés et silencieux, surgissent avec l’intensité de la vie, de ses espoirs et de ses douleurs, les visages de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, tragiquement confrontés à la machinerie d’extermination nazie avec tout ce qu’elle représente d’atrocités, de souffrances et d’humiliations.

    Malgré la barbarie très explicitement évoquée dans ses actes les plus abominables, Gaëlle Nohant réussit l’exploit d’un récit aussi terrible que lumineux, l’humanité des victimes survivant comme une flamme inextinguible jusqu’au plus profond des camps, du désespoir et de l’ignominie, grâce à mille gestes de résistance et de solidarité, mille manifestations de dignité et de volonté de témoigner par-delà la mort, qui, relayés jusqu’à nous par la chaîne de transmission de la mémoire, ont montré et continuent de montrer que, non, au grand jamais, le nazisme n’est pas parvenu à effacer pour de bon qui que ce soit de cette terre.

    Au lendemain de la seconde guerre mondiale, rien n’était pourtant acquis d’avance, comme rien aujourd’hui ne semble définitivement gagné. Avant de pouvoir mener à bien ses missions, l’ITS s’est trouvé durablement noyauté de l’intérieur par les mêmes anciens nazis qui trustèrent longtemps le pouvoir et les administrations allemandes, tandis que dans le contexte de la guerre froide, le nouveau jeu des alliances déplaçait le centre de l’attention vers de nouveaux ennemis. Il aura fallu attendre Angela Merkel pour lever les derniers obstacles juridiques entravant la libre exploitation des archives, un droit d’autant plus essentiel quand on pense aux résurgences actuelles de l’antisémitisme, aux exactions de groupuscules néo-nazis et à la vague populiste qui monte un peu partout.

    Un livre remarquable, aussi finement documenté qu’intelligemment construit et sensiblement écrit, qui nous en apprend encore sur la Shoah et sur les incessantes difficultés du devoir de mémoire. Coup de coeur.

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