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Jonathan Lassiter est un employé banal d'une compagnie d'assurances de Keanway dans le Nebraska. Mais il y a des jours où la vie bascule... Viré par son boulot et sa copine, Jonathan va croiser la route d'un certain Edward et démarrer 13h17 d'une équipée improbable.
Improbable comme ce duo, entre Lassiter, simple, naïf, candide et Edward, chic, cynique et manifestement très riche. Un duo sur lequel repose un récit qui nous prend par la main et nous emmène dans un périple nocturne animé.
Après un "Bertille et Bertille" très réussi, Eric Stalner poursuit dans le binôme atypique et la veine vintage avec ce noir, gris et blanc du meilleur effet. Certaines cases portent une atmosphère "clair-obscur" superbe. C'est beau, élégant et cet Edward est un personnage diaboliquement intéressant.
L'auteur considère d'ailleurs ce one-shot comme une sorte de suite à "Bertille et Bertille", raison de plus pour se pencher sur ce récit noir au coeur des sixties us.
La réunion des disciples de Socrate avec un « banquet » après la mort du philosophe permet de croiser quelques figures marquantes de ses proches (avec le dessin toujours de qualité de Stalner) et de décliner quelques-unes des références majeures au travers de chapitres : l'amitié, la soif, la tempête, la justice le rêve, … et bien sûr l’apologie de Socrate ...
C’est très accessible et permet de poser quelques temps de réflexions sur quelques essentialités. Ainsi, par exemple, Gorgias s’adresse au fils de Socrate (p115) et lui dit :
« Voilà la seule question qui comptait pour ton père, Lamproclès, voilà ton héritage.
Veux-tu être un homme juste, ou juste un homme ?
Vivre justement, ou juste vivre ? »
Magnifique BD, les planches sont splendides, le graphisme comme les couleurs sont un enchantement.
Côté scénario je dois dire que j'aime beaucoup les personnages et l'intrigue.
Ce premier tome est un régal, hâte de lire la suite !
Bertille est une jeune femme de 22 ans extravertie mais abîmée par la vie.
Bertille est aussi un commissaire rustre et bougon aux méthodes éprouvées mais cavalières.
Deux personnes que tout oppose en somme, sauf leur nom...
Tout les oppose oui, mais l'immense boule rouge, qui vient "d'atterrir" à quelques kilomètres de Paris, va les rassembler...
Ce ne sera pas simple, ils vont devoir s'apprivoiser et se comprendre, pour essayer de résoudre le mystère de cette sphère qui grossit, de jour en jour de manière exponentielle... Et ce ne sera pas la seule énigme qu'ils devront solutionner.
Dans un Paris des Années folles, Bertille et Bertille vont faire face à l'inexplicable et ce sera pour le plus grand plaisir des lecteurs. Pour ceux qui comme moi sont nés au siècle dernier, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer un film à la Audiard avec des joutes verbales et des "bourre-pifs". Ce commissaire, c'est un grand dur qui cache un cœur tendre (chut il ne faut pas le dire). Pour moi le rôle serait, sans aucun doute, tenu par Lino Ventura (je parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître). Et pour la jeune fille, ce sera Arletty, un duo explosif... Ce scénario, qui mêle l'explicable à l'inconnu, est rondement mené et les deux enquêtes s'imbriquent parfaitement bien. Côté graphisme, les nuances de gris et le rouge (de la sphère mais pas seulement) sont d'un plus bel effet.
J'ai de suite aimé la couverture et la lecture m'a conquis dans tous les sens du terme. J'en ai même le sourire aux lèvres en écrivant ces quelques lignes. Alors j'espère qu'on va retrouver nos deux personnages dans de nouvelles aventures.
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