Je n'aurai que peu attendu pour retrouver Pierre Perlon et Mélissa Marchand les personnages de «Le 9 bordelais était chargé».
Deux ans se sont écoulés depuis l'affaire Ademoah, ce joueur Africain des Girondins de Bordeaux dont le décès avait fortement ébranlé le milieu du ballon rond.
Pierre est devenu consultant pour une chaîne sportive après avoir quitté son poste d'entraîneur. L'actualité footballistique le ramène à Bordeaux pour commenter un match de son ancienne équipe. Il espère en profiter pour revoir Mélissa la charmante journaliste d'Aquitaine Éclair.
Il reçoit l'appel à l'aide d'un de ses protégés, l'Irlandais Joshua McKinney dont il a contribué à lancer la carrière et qui fait dorénavant les beaux jours d'un club du pays basque Espagnol. le jeune footballeur et quelques joueurs bordelais sont impliqués dans le meurtre de Sara, une call-girl ibérique.
Avec l'aide de Bud le frère de Joshua, bad boy de la famille McKinney et garde du corps de la petite vedette, l'ex-coach reprend son rôle de détective pour sortir Joshua de la panade dans laquelle il s'est fourré.
Mélissa de son côté mène ses investigations pour le compte de son journal sur cette affaire qui sent le scoop à plein nez.
Côté police, malgré comme toujours un léger train de retard sur nos deux enquêteurs amateurs, les capitaines Merloux et Boulanger sont sur le coup, assistés d'un stagiaire à l'humour corrosif.
L'intrigue est particulièrement complexe, les activités de Sara se révélant plutôt obscures et surtout compromettantes pour de nombreuses personnes pas insensibles à ses charmes. Il y a toujours beaucoup d'action, et contrairement à leur collaboration précédente où Pierre avait du mal à canaliser l'impulsivité de Mélissa, c'est plutôt lui qui cette fois ne contrôle pas ses réactions, quitte à se mettre en danger, avec heureusement l'indispensable Bud pour assurer ses arrières.
Un peu moins addictif pour moi que le premier épisode dans lequel j'avais beaucoup apprécié la peinture sans concessions que faisait l'auteur du monde du football, ce roman avec une intrigue plus policière reste une belle suite aux aventures de Pierre et Mélissa qui, je n'en doute pas, nous reviendront bientôt pour un troisième volet.
Super, un polar dans le milieu du foot.
Soirée de gala au stade Chaban-Delmas, Bordeaux reçoit Marseille. L'attaquant vedette des Girondins est Michaël Ademoah, talentueux joueur Nigérian. Un peu trop talentueux au goût de certains, dont le défenseur Teuton de l'OM qui se charge de le neutraliser d'un tacle assassin. Résultat : double fracture et un transfert à l'hôpital. Sans être un événement courant, ce n'est pas non plus exceptionnel, bien que totalement condamnable et répréhensible. Ce qui est plus surprenant c'est que le joueur décède quelque temps après son hospitalisation.
Les premières analyses font ressortir qu' Ademoah était une véritable pharmacie ambulante et que l'accident n'a fait qu'accélérer un processus déjà bien entamé de détérioration physique.
Stupéfaction dans le club bordelais, des questions se posent sur l'origine des produits utilisés par le sportif, les regards se tournent vers les dirigeants, l'entraîneur, le médecin. Qui était au courant ? qui n'a rien vu alors qu'il aurait dû ?.
Ses sentant directement concerné et trompé, Pierre Perlon le coach et ancien footballeur professionnel décide de démêler le vrai du faux et de démasquer les responsables.
Mélissa Marchand, journaliste impétueuse, se lance aussi dans la bataille bien déterminée à montrer que tout est pourri dans le monde du football et du sport en général, avec une telle énergie que rapidement ses recherches dérangent et lui procurent quelques désagréments.
Malgré une relation initiale des plus froides, Mélissa et Pierre s'apprivoisent mutuellement pour faire cause commune, l'entraîneur ayant parfois du mal à canaliser la jeune femme prête à foncer sans réfléchir aux conséquences.
À travers leur enquête et celle de la police l'auteur décrit un milieu bien malsain dans lequel l'argent et les performances passent nettement avant l'humain, mais dans lequel il est peut-être un peu simpliste de recherche l'unique cause de la mort du jeune Nigérian.
J'ai bien aimé ce polar, super rythmé, agréable à lire même si on n'est pas spécialement fan de foot, nous montrant plutôt certaines coulisses, dévoilant sans concession une partie de ce que l'on n'est pas censé connaître. Une très bonne découverte et je suis heureux à l'idée de retrouver Mélissa et Pierre dans «Mauvaise passe pour le 10».
Dans un premier temps, j'ai été un peu déstabilisée ; ce livre m'a été envoyé en échange d'un avis dans le cadre de l'opération les "Explorateurs du Polar" et qu'est-ce que je découvre sur la couverture du livre en déballant mon trophée : une photo en noir et blanc d"une jolie jeune femme nue, cambrée comme il faut, une paire de crampons lui battant la croupe. Soit ! Je n'étais pas prête pour de la littérature érotique, mais un engagement est un engagement; Je débute donc ma lecture ...
Au fil des pages, je réalise qu'il s'agit bien d'un policier et que la maison d"édition qui le publie n'est pas du tout une spécialiste du kamasutra et que l'auteur, Eric Becquet n'est pas un acteur porno en pleine reconversion.
Les Éditions Cairn sont installées à Pau, ont plus de 20 ans d'existence avec 398 titres à leur catalogue. Quant à Monsieur Becquet, j'ai vu juste il s'agit bien d'une reconversion, mais du journalisme sportif vers la littérature policière. En effet, "Mauvaise passe pour le 10" est son deuxième roman après "Le 9 bordelais était chargé". Si les deux romans peuvent aisément se lire indépendamment l'un de l'autre, des personnages récurrents occupent toutefois le terrain : la belle Mélissa Marchand, journaliste à la plastique affolante ainsi que Pierre Perlon ancien joueur pro et entraineur charismatique au charme ravageur . Tous deux, chacun avec ses motivations propres, enquêtent sur les mêmes affaires crapuleuses se déroulant dans les coulisses du Club de foot Bordelais. Ils s'opposent, se séduisent, se méprennent, s’entraident jusqu’à parvenir à détricoter l'intrigue et à trouver la vérité.
J'ai passé un très bon moment, c'est un roman policier complètement crédible, qui tient la route, écrit dans une langue agréable et fluide. Je n'y ai pas trouvé de lourdeurs, ni dans le style, ni dans les enchainements des différents plans. Et cerise sur le gâteau, j'ai même pris goût à me balader sur les quais de la Garonne et dans les rues du vieux Bordeaux.
Bonjour , voilà un bon petit livre . Tout est bien placé tout de suite , la mise en scène , les dialogues; c'est un film qui se déroule sous nos yeux ...On voit très bien chaque personnage, les situations , on veut vite savoir la suite, une enquête très intéressante qui fait écho à beaucoup d'affaires en cours même si celle ci est particulièrement violente . La jeune Sara prostituée de luxe est retrouvée assassinée , qui l'a tuée? Un footballeur pro? Un gros entrepreneur ? Un homme politique ? A qui avait -elle affaire?Pierre Perlon ancien coach sportif décide de mener l'enquête quand il apprend qu'un de ses poulains est soupçonné de meurtre . Oui , oui , j'espère bien qu'Eric BECQUET pense à en faire un film, parce que sur grand écran, ce serait géant !!!
Merci à vous lecteurs .com et à vous monsieur Eric Becquet
Almanach pays basque (édition 2022)
Quizz les Landes ; testez vos connaissances et enrichissez votre culture
Le rugby ; testez vos connaissances et enrichissez votre culture
Quizz Arcachon
Mauvaise passe pour el 10
Quizz Pays basque ; testez vos connaissances et enrichissez votre culture sur le Pays basque !
Quizz Bordeaux ; testez vos connaissances et enrichissez votre culture sur Bordeaux
Mauvaise passe pour le 10
Le 9 bordelais était chargé
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron
